• dis-leur merde aux dealers

    oyez, oyez, braves gens, ce vendredi est ce jour d'anthologie où j'ai décidé d'en finir avec ma principale addiction : non pas le sexe sauvage, mais mon amie la clope.

    je parle d'une addiction de 15 ans, je parle d'un truc qui hallucine mes amis qui ne m'ont jamais vue plus d'une heure sans quelque chose de type mégoïde à la bouche (en le disant comme ça, je mesure tt l'exact glamour de la chose...), je parle de quelque chose qui a accompagné chaque moment de ma vie depuis l'âge où j'ai cessé de punaiser des posters de madonna dans ma chambre. je parle d'un truc finalement énorme.

    j'ai donc claironné la nouvelle depuis ce matin, histoire de me donner du courage, de glaner quelques encouragements et surtout de me mettre la pression (je ne peux décemment pas refumer au boulot après mes discours de futur femme libre du jour, quand même les plus purs défenseurs de la loi even m'ont autorisée à fumer "parce qu'il faut profiter de tes dernières clopes, miss piapias"). là, je reviens du concert de bloc party où tout le monde fumait et c'est un peu pour ça que je me suis barrée (aussi parce qu'en fait c'est tout plat tout plat en live, les bloc) au bout de 3/4 d'heure. quelque part, c'était d'un snobisme énorme :).

    mais bref : all ze day, soit mes amis ont accueilli la nouvelle avec leur merveilleuse empathie naturelle ("alleeez ! tu vas pas devenir sérieuse, quand même !") rapport au fait que je me suis décommandée de toutes les bringues de ces prochains jours (ce qui me fait penser que je vais peut-être finir clean but plus seule qu'un rat crevé), soit ont balayé d'un revers de main le colossal machin, que dis-je, l'everest sans assistance auquel je m'attaque ("attends, tt est question de volonté"=me disent mes gens incapables de décrocher du nutella, du sexe par téléphone ou du shopping à dose cancérigène). j'ai eu comme un avant-goût de ce qui m'attend (quand je serai en manque, hystérique et seule comme un rat crevé, donc).

    je ne vais pas en faire une bible ce soir, mais je sens que c'est autour de ce sujet-là que va tourner mon existence ces prochaines semaines. je supplie donc toute personne étant passée par là de me donner ses trucs pour tenir le choc (étant entendu qu'il est hors de question que cette histoire se termine avec une fille clean, seule comme un rat crevé et portant du 42). ceci est une forme d'appel au secours, j'imagine. :)


  • Commentaires

    1
    Dimanche 15 Mai 2005 à 12:06
    hummmm
    une bonne clop, quand même, c'est bon, ça détend.... ça peut même être divin tu sais, comme un petit pain au chocolat le matin, un bière fraiche avec des amis, hummmmm.... allé, c'est pas grave, soit courageuse... je vais m'en griller une bonne sur le balcon, pour toi...
    2
    miss piapias
    Dimanche 15 Mai 2005 à 12:26
    pour hummm
    tu n'es qu'un sombre connard et je te souhaite de mourir dans d'atroces souffrances (sans assistance respiratoire si possible).
    3
    wolfy
    Dimanche 15 Mai 2005 à 12:30
    sois fière!
    c'est le meilleur truc! Te laisse pas avoir par cette merde... Tu es plus forte, tu n'es pas une merde! C'est ce que mon père, et pas mal de potes se sont dit, et ça marche! Mon grand-père lui disait, si le bon dieu avait voulu que je fume,il m'aurait mis une cheminée sur la tête! allez fonce!
    4
    chris
    Dimanche 15 Mai 2005 à 15:06
    c ki ce con?
    Bon, piapias, ki est ce con ki vient chez toi te faire respirer l'odeur qu'il te fait désormais fuir à totu jamais. Dis-moi ki c , qu'on y pète la gueule!
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