• Voilà qu'il y avait longtemps que je m'inquiétais pour ma maman chérie, à laquelle je tiens tant. Elle est dépressive depuis tellement d'années qu'un jour ou l'autre, je me disais qu'il y aurait quelque chose. Je ne savais jamais quoi faire pour elle. En arrêt maladie depuis janvier, elle avait décidé de reprendre en septembre, mais au final, elle est resté couchée. C'est mon frère qui m'a réveillé ce jour-là (fini le boulot !!!) pour me dire qu'elle dormait encore. Je sais qu'elle fait n'importe quoi depuis longtemps avec les antidépresseurs et tout le reste ; elle mélange, prend le double ou ne prend rien. Bref, ce n'est pas ce cocktail de barbituriques qui améliorerait sa santé mentale. Je l'ai réveillé en douceur puis elle m'a dit qu'elle ne se lèverait pas, qu'elle ne pouvait pas travailler, que c'était trop dur de faire "quelque chose" et elle ne s'est levé qu'à 15 heures. Suite à ça, s'en est suivi une visite chez le médecin (j'ai dû forcé un peu les choses!) et de là, là d'où vient mon titre --> hospitalisation... Autant dire j'étais déboussolée sur le coup. Franchement dégoûté !! Déjà que mon frère fout jamais rien, je me retrouve à tout faire moi qui ne suis pas non plus très très en forme ces derniers temps. Je m'inquiète beaucoup pour ma mère et quand je parle de mon inquiétude à mon père, la seule chose qu'il sait répondre est : "Elle pourrait faire l'effort de lutter..." Mais oui, bien sûr padre !!

     

    Dit-on ces choses là aux diabétiques ? aux malades du cancer ? ou même à ceux qui s'enhurent ? J'en ai marre qu'autour de moi personne ne prenne la dépression (qui n'est pas un coup de cafard !!) que comme un manque de volonté et ne voit la personne que comme une personne faible, narcissique, qui prend plaisir à ce qu'on s'occupe d'elle. Voilà ce que j'ai à dir e.


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  • J'ai relu mon blog, dernièrement, et j'avoue que j'ai été quelque peu surpris des changements de mon existence. Cependant, ces changements sont positifs, évidemment. Au début de ce blog, je n'étais rien qu'un adolescent à la recherche de moi-même, à la recherche du plaisir et dans la découverte des premières histoires amoureuses... S'ajoutait à cela, indéniablement, ces pulsions sexuelles qui créent  à la plupart des jeunes un chamboulement. Tout est intensifié, à l'adolescence, l'amour, la douleur, les émotions. Ce blog me permettait, visiblement, d'évacuer tout ce que j'avais à évacuer de la vie, la joie ou la déception de certaines rencontres, la tristesse d'une rupture, une interrogation sexuelle. Ce blog était et est encore (manifestement) un lieu qui ressemble à un journal intime que je partage avec des inconnus de tout horizon. J'ai pris plaisir à relire les commentaires de certains bloggeurs, aujourd'hui absents de cette plateforme. C'était quelque chose d'extraordinaire, franchement, de relire ces années de lycée où je voulais "devenir une femme" ou "ne pas être homo" ou encore de tomber amoureux en quelques secondes, aussi bête et surprenant que ça puisse paraître, à l'âge que j'ai désormais.

     

    Mais ce qui m'a secoué, vraiment, sincèrement, c'est ce que je dis de ma maman. Car voilà, il y a 5 ans, ce que je disais de ma mère ressemble à ce que je pourrais encore écrire d'elle ; une femme triste, insomniaque, stressée. Une maman formidable, ouverte, aimant ses enfants plus que tout au monde. Je sais qu'elle pourrait "tout" faire pour nous, elle se sacrifierait sans la moindre réflexion, je n'en doute pas. Seulement, à se sacrifier autant, à s'inquiéter de notre moindre petite larme, elle s'est oublié... Totalement oubliée. Ma maman ne travaille pas, elle passe ses journées noyée dans l'inquiétude. Je tente par tous les moyens de trouver de lui dire qu'elle devrait s'occuper d'elle, mais non. Mon frère la rend "folle". J'en ai un peu marre de tout ça. Surtout que je revis ici, ce que je ne faisais plus depuis quelques temps. Je ne peux que remarquer combien la vie est difficile pour mon frère et elle. Je ne sais pas comment les aider et cela me chagrine beaucoup. Car, qu'y a-t-il de plus important que la famille ?


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  • car j'ai eu droit à une petite grasse-mat' ce matin (je me lève juste). En effet, je ne commence qu'en fin d'après-midi et demain je suis normalement au repos avant de reprendre mardi pour toute la semaine. Dire que je me plaignais d'être étudiant et d'avoir une quantité industrielle de travail, je ne réalisais pas que pendant toutes les nuits où je m'amusais après une semaine soi-disant épuisante, d'autres n'avaient d'autres choix que de dormir pour rester en forme le restant de la journée. Travailler, travailler dur pour la première fois comme je le fais cette année, me laisse flemmard pour toutes les activités que j'aurais adorées faire à l'époque où pioncer une heure ou quatre dans une nuit ne me dérangeait absolument pas. Tout ça pour expliquer, et exprimer, que je comprends soudain mieux ma mère et son "insomnie" qui laisse des stigmates violentes autant sur son visage que dans sa vie ; vie qui devient vite cauchemar quand le sommeil qui nous exténue ne vient tout de même pas. Alors oui, ce matin, au lever, m'efforçant de sortir du lit, je suis venu embrasser ma mère affalée sur son canapé et qui buvait son café. J'aurais bien aimé trouvé que oui, ce matin n'était "rien que du bonheur" au lieu de finalement sentir dans ses yeux brillants qu'après le café, la seule chose qui la porte encore, à ma mère, c'est la dépression. ;'(


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  • Un peu de calme dans cet été compliqué pour moi. Oh ! Rien de bien méchant… Un travail acharné et mal payé dans un bar sur la côté océane… Je suis à un tel point exténué que je sors peu et que je rencontre donc peu de monde. Les heures où je ne travaille pas, je les passe à dormir. Après mon contrat dans ce bar, j’envisage de chercher du travail (j’arrête les études) et de passer le concours d’éducateur spécialisé. C’est un métier qui pourrait vraiment me plaire. Mais pour l’instant, je vis toujours chez ma mère avec mon frère puisque Thibaut et moi n’étions pas fait pour s’entendre malheureusement (un an et demi d'amour foutu en l'air !!) et que je suis à nouveau célibataire. Ma mère et certaines de mes amies disent que ces échecs m’apporteront plus qu’ils ne me blesseront. Mais depuis 5 ans, j’ai tout de même le sentiment de reproduire le même type d’histoire. Je suis à chaque fois enthousiaste et je suis persuadé à chaque fois que cette histoire est la « bonne » ; du moins que j’aurais la chance de partager un quotidien, de m’endormir tous les soirs auprès de lui. Très vite, l’enthousiasme disparaît et la relation devient platonique, moins douce, moins belle. Cette fois, c’est moi qui ai quitté Thibaut. J’ai alors décidé que je faisais une pause. Je ne veux personne auprès de moi en ce moment et je veux me consacrer à mon boulot, ma famille (ma mère n’est pas en forme) et mon avenir (autre que sentimental !) D’ailleurs, 21 ans, c’est encore un peu jeune pour vouloir à tout prix se caser ! A la différence de bien de mes amis(es), je ne suis pas fan de « plan Q »  . J’ai eu ma période en début de vie étudiante mais c’est terminé.

     

    J’ai seulement peur de construire un mur autour du cœur à force d’avoir voulu tant donner, à des gens qui ne voulaient pas recevoir (et donc devenir comme eux !!)


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  • Je commence à avoir du boulot et pourtant, la seule chose dont j'ai la tête est l'Amour. C'est vrai que lorsque j'y pense, j'ai toujours été malgré ma masculinité cette fleur bleue, qui lâche des mots d'amour à longueur de temps et qui se tuerait pour quelqu'un qu'il aime. Je crois que j'étais de même enfant, bien que j'offrais des cadeaux à mes petites chéries de l'école primaire en leur bavant sur les joues. Elle râlait puis elle tapotait ma tête tandis que je tentais furieusement de détacher leur maillot de bain pour voir apparaitre leurs petites fesses. Je n'étais pas plus obsédé qu'un autre enfant, bien entendu, j'étais seulement dans la curiosité et mes petites copines, quand elles venaient à la maison, se plaisaient à caresser ma poitrine lorsque les parents tournaient les yeux. On s'amusait beaucoup à cela, enfant. J'ai pourtant toujours eu ce doute douloureux quand j'apercevais, en grandissant, les poitrines épaisses de certaines adolescents qui éveillaient chez moi quelque chose d'encore incompréhensible. Je m'écroulais sur le lit et je me battais avec ce désir étrange qui me montait vigoureusement dans la tête. Jusqu'à ce que mes épaules s'épaississent et que dans une cour de récréation, un ami dont je rêvais la nuit, étrangla mon cou pour ricaner et me renversa le cœur, pour toujours.


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