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    En fait je m'aperçois que je ne suis pas "à fond" dans le système du blog. Je trouve ça très interessant et je conçois que ça plaise beaucoup, mais je ne crois pas y être receptive.

    Ma vie m'occupe beaucoup, et j'en profite pleinement. Je préfère d'ailleurs la vivre que de prendre ce recul sur elle que nous donne le blog. Regarder ma vie, mes opinions, ou mes gouts sur un écran ne m'apporte rien, je ne suis pas faite pour ça. Je crois que je ne cherche pas à me livrer si l'on peut dire, de toute façon ce que je pourrais avoir vraiment à livrer ne sera jamais fait la dessus.

    Je comprends quand même ce besoin, je ne juge en rien les gens qui y sont attachés. Mais je crois qu'il y a un côté narcissique au blog que je n'apprecie pas spécialement. Oui, c'est fait pour ça, c'est un jardin à soi, consacré à soi, ou a ce qu'on aime ou à ce qu'on veut dire ou ce qu'on pense, etc..., mais toujours dans le fond soi, soi et soi. Je ne suis pas assez tournée vers moi même pour consacrer souvent du temps à entretenir un blog. Je préfère donner de moi dans une vie réelle, avec des echanges réels.

    Maintenant, c'est vrai que certains semblent s'etre plus par ce biais, s'etre compris et s'apprecier. Peut-etre que pour eux le blog est plus devenu un carrefour de rencontres intéressantes qu'un journal de bord.

    Il y a aussi et surtout pour moi ce côté si restreint à l'expression de soi même... Des cadres, et encore des cadres. Mêmes symboliquement, ces cadres entourent votre blog, oh oui, chouette, on lui donne la couleur qu'on veut, on le "personnalise", mais à partir d'un modèle encore une fois bien défini. Ca me rappelle un texte de Kant, dans lequel il parle d'une liberté bridée par un état qui voudrait justement donner la liberté à tous. Dans cette société, le bonheur serait une valeur entendue, une realité objective. Mais un état qui donne la liberté à tous doit redéfinir la liberté pour que toutes les libertés individuelles s'entendent, et en ce sens, il n'est plus question de liberté même. Ici on accorde à chacun l'oppotunité de s'exprimer "librement", mais dans un cadre, avec un emplacement prévu pour le titre et d'autres pour tout mettre en ordre... Où toutes les libertés sont calquées sur un même modèle, où toutes les liberté ont un champs d'expression restreint.

    On s'octroie ici un coin de potager où l'on cultive ces pensées, mais je n'aime pas l'idée de mettre mes pensées dans un coin qui me sera réservé de fait. Je crois que mes pensées continueront de voltiger où elles vondront, mais pas dans un cadre prevu pour ça. Je ne parquerai pas mes opinions, mes pensées, mes sentiments. Et c'est ça ma liberté.

    Bonne continuation...


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  • "Comment faire taire une blonde ?"

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  • J'y pense parce que j'ai regardé le pseudo débat avec Chirac. Le premier truc qui m'a énervé, c'est qu'ils ont pris comme questionneurs des jeunes de 18 à 30 ans, autant dire, pour le français moyen, ceux qui n'ont aucune crédibilité. Je suis jeune, j'ai 23 ans mais je pense pourtant que pour questionner, il aurait fallu un "match" equitable, dans le sens où les questionneurs auraient eu la même incidence sur le spectateur. Parce que les gens qui regardent n'ont pas toujours un bon recul. Enfin, tout cela est très tactique, très reflechi. Mais c'est quand même rageant... Bref.

     Ensuite, deuxième agacement, Delarue, monsieur je remodèle les questions posées pour qu'elles aillent dans le sens voulu par la diffusion de debat (on va appeler ça comme ça). Je pense aussi que les questionneurs étaient venus avec des questions qu'ils ont du communiquer avant de les poser pour voir s'il elles étaient diffusables et dans quel ordre on allait les diffuser. Par exemple, certains ont parlé de délocalisation, de tirer la France vers le bas, de se retrouver en concurrence déloyale sur le marché du travail avec un Polonais à 600 euros par mois, etc. Ils ont soulevé un problème interessant, détourné d'abord par l'animateur et donc, reponse démago logique s'en suit de la part de Chirac. Et comme par hasard, la dernière personne à parler sur le sujet est une jeune fille qui clot le debat en disant "je pense que le problème de délocalisation est un faux problème". Voilà, et point final, on passe au sujet de la laïcité... L'impact d'un commentaire comme celui là pour clore un débat n'est selon moi pas anodin. D'autant plus quand Chirac répond qu'enfin il fait face "au bon sens".

    Je ne suis pas sure d'être très claire, au besoin, je décrypterai.

    Enfin voilà, l'ensemble de la soirée m'a ennervé, un peu comme si on regardait un match de foot avec un arbitre injuste qui sanctionne l'équipe que vous soutenez.


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  • Et oui, en éternelle insatisfaite, puisque c'est la nature humaine de rester constemment dans l'expectative, j'attends.

    C'est fou, la personne que j'attends devrait arriver d'une minute à l'autre. Chaque fois que je vois cette personne, je l'attends encore, comme si jamais je n'obtenais sa présence, malgré sa "matière", il est là devant moi et palpable, et pourtant. Je crois qu'en fait, je suis tout simplement amoureuse, que cette attente est l'envie de le posséder. L'envie qu'il me voit avec un regard différent. Et j'attends sa présence amoureuse. Encore...

    Et si un jour ça arrivait ? Que me resterait-il à attendre ? Est-ce que je l'aimerais toujours ? Est-ce que cette attente qui me pèse est en fait ce qui m'excite le plus ?


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    c'est pas perdu

    On s'accorde avec ce système une sorte de liberté, liberté bien délimitée, bien sur, comme chaque fois, par des cadres, des mesures... Et delimitée plus encore par le besoin de ne pas être mal jugé. Parce que dans les dire, tout le monde s'en fout qu'on adhère pas à son blog, mais dans le fond, ça fait toujours un chier quand on intervient chez vous en vous jugeant. C'est la tout le paradoxe du blog, c'est un concept intéressant ou chacun s'exprime caché derrière son écran, ou il peut lacher ce qu'il veut mais où pourtant il se bat encore quand quelqu'un vient lui dire qu'il écrit mal ou que ses idées sont nulles. C'est pas un scoop ce que je raconte, je sais.


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