• ..et Merci.

    (c'est pas grand chose, mais ça fait plaisir)..


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  • Un peu plus d'un mois après ce fameux référendum qui a vu triompher les magnifiques idéaux portés par ce NON, symbole de l'espoir et de l'avenir (ben quoi, je m'adapte, il parait que le peuple a toujours raison..), il est enfin temps de faire un premier point sur tout ce que l'on nous a promis en cas de rejet de cette CEUL (Constitution Européenne Ultra Libérale)...

     

    Je vous assure, je suis complètement à jeun, mais je me dis que si 55% des Français (dont mon frère) l'ont rejetée, c'est que vraiment, elle devait être mauvaise, et que, du coup, ça va aller beaucoup mieux maintenant.

     

    Le premier point qui me vient à l'esprit, dans ce que l'on nous avait promis, c'était un très fort tournant libéral en France, en cas de victoire du Oui.

     

    Et ben dis donc !!  Qu'est ce que cela aurait été. Apparition du contrat nouvelle embauche avec période d'essai de deux ans, législation par Ordonnances, j'ai peur d'imaginer ce que ça aurait été si le Oui l'avait emporté. Notez que je ne juge pas ces innovations sur le fond, rien n'est complètement blanc ou noir, mais j'ai du mal à croire que cela s'inscrit dans la protection anti-libérale que devait nous apporter la victoire massive du NON.

     

    Le deuxième point qui prête à sourire, c'est l'existence de ce fameux Plan B. Vous vous rappelez toujours ? Ne me dites pas que vous l'avez oublié, déjà, ce Plan B.

     

    En résumé, dés que les Français auraient exprimé que ce traité était mauvais, la plupart des autres pays Européens se rendraient compte que nous avions raison. On mettait à la poubelle ce texte ultra libéral (vous voyez, j'ai bien appris ma leçon) et on se réunissait pour en faire un autre beaucoup mieux. Certains pensaient que cela prendrait 6 mois. Ca valait le coup, quand même..

     

    Dans les faits, la Constitution</personname /> a été mise au frigo, et pour longtemps. Les Etats ont jusqu'à mi 2007 pour la ratifier. En attendant, les traités antérieurs restent en vigueur, car, à défaut de permettre une Europe Politique et Sociale, ils permettent une Europe zone de Libre Echange tout à fait dans le registre qu'attendent les Marchés, qui eux, se portent à merveille.

     

    Comme il sera difficile de gérer l'élargissement avec les règles de fonctionnement issues du Traité de Nice, il est probable qu'un jour, lointain, un Traité Institutionnel comblera les lacunes actuelles en rajoutant discrètement les règles de fonctionnement prévues par la Constitution</personname /> défunte, et qu'il suffira d'une procédure parlementaire pour le ratifier.

     

    Mais tout cela est bien loin, en attendant, il faut déjà trouver les moyens de financer l'élargissement.

    Mais de Plan B, rien en vue..

     

    Voilà. Je cherche encore dans mes notes les bêtises qu'on avait entendues, à l'époque...

     

    Ah oui ! Le NON était le meilleur moyen d'empêcher la Turquie</personname /> de rentrer dans l'Europe. Ca, c'était le NON de droite. Pas de bol, les négociations commencent le 3 octobre.

     

    J'en cherche une autre pour la route.. Oui ! Grâce au NON, l'indépendance de la BCE</personname /> allait être remise en question pour être plus dépendante du pouvoir politique et permettre plus de social (vous savez les vieilles recettes de déficit, puis relance, puis inflation.. du Keynes mal digéré). Et ben raté encore, pour cela, il aurait fallu renégocier Maastricht et ce n'est pas prévu.

     

    C'était d'ailleurs assez pitoyable de voir les chantres du Non (de gauche cette fois), porteurs du mandat du Peuple Français, aller frapper sans succès à la porte du Conseil Européen de Bruxelles, pour demander, dans l'indifférence générale, plus de social pour l'Europe. Je crois qu'au final, ils ont été reçus par le ministre des Affaires Etrangères du Luxembourg !! Cela pourrait prêter à sourire si l'impasse dans laquelle ils nous ont mis n'était pas si dramatique.

     

    Et avec tout ça, on va droit vers un deuxième tour Sarkozy - Fabius, dans deux ans. C'est porteur d'espoir, tout ça..

     

    J'ai trop bu, à la Bastille</personname />, l'autre soir. Durs, ces lendemains de cuite..


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  • En ces temps de baisse de l'Euro, qui provoque les mêmes larmoiements journalistiques que la même hausse de l'Euro, il y a quelques mois, nous nous interrogeons aujourd'hui sur ce qu'est la bonne valeur d'une monnaie.

     

    Un aparté tout d'abord : il n'y a pas lieu de se réjouir, ni de se lamenter de ces évolutions de parité. Chaque situation a, sur le plan économique, ses avantages et ses inconvénients. Une baisse de l'Euro favorise nos exportations (en dehors de la zone Euro, bien entendu), puisque nos clients vont payer moins cher ce que nous leur vendons. Avec comme avantages sous-jacents, une meilleure utilisation de nos moyens de Production, et donc une amélioration de l'emploi. Par contre, cela renchérit le coût de nos importations, et comme nous n'avons pas la chance d'être autosuffisants en pétrole, notamment, cela pèse sur notre balance commerciale et est générateur d'inflation (dite inflation importée). On ne peut pas gagner sur tous les tableaux.

     

    Aujourd'hui, on peut se demander quelle doit être la véritable valeur d'une monnaie. Cette valeur, dite économique, est différente de la valeur réelle qui est déterminée, soit par le marché (dans le cas de système de change flottant), soit par une décision politique (dans le cas de système de change fixe).

     

    Pour déterminer la vraie valeur d'une monnaie, on peut utiliser la théorie de la PPA</personname /> (Parité des Pouvoirs d'Achat), qui nous dit qu'une même unité de monnaie doit offrir un pouvoir d'achat équivalent dans tous les pays.

     

    Mais ce n'est pas facile à établir. En effet, il faudrait trouver, pour effectuer cette comparaison, un article commun à tous les pays et qui correspondent à certaines conditions économiques pour ne pas fausser les calculs.

     

    Et c'est là que Ronald Mac Donald (Mac Do pour les intimes) vient à notre secours.

     

    En effet, le Big Mac est bien un produit que l'on trouve aujourd'hui dans tous les pays (d'aucun pourraient le regretter), qui est fabriqué essentiellement avec des produits locaux (et donc non importés) et  étant peu sujet aux gains de productivité dans sa fabrication.

     

    Bref, le produit idéal pour cette analyse.

     

    Il en ressort que l'Euro devrait s'établir à 1,05 $, donc avec de bonnes opportunités de baisse. Il nous apprend aussi que la monnaie chinoise est aussi extrêmement sous cotée, ce qui correspond bien à l'analyse que l'on imaginait.

     

    On connaissait Mac Do pour sa responsabilité dans la création de générations d'obèses. On le découvre avec surprise dans l'instrument de mesure des politiques monétaires.

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  • Tiens. Et si on parlait du budget communautaire. Rien que sur la première phrase, j'ai perdu la moitié des lecteurs.

     

    D'abord, comment ça marche, ce truc-là ?

     

    C'est un peu comme les vases communicants. Il y a des pays qui donnent et d'autres qui reçoivent. En fait tous les pays donnent, chacun en fonction de son PIB (Produit Intérieur Brut). Donc, ce sont les plus riches qui donnent le plus.

     

    Pour être complet, il convient de rajouter que la Grande</personname /> Bretagne</personname /> avait négocié en 84, alors que le pays était en difficulté économique, un rabais (le fameux chèque), qui, c'est vrai, a moins de justification, aujourd'hui.

     

    Et certains pays reçoivent. Ils reçoivent surtout des subventions dans le cadre de la Politique</personname /> Agricole</personname /> Commune (PAC), ce qui représente  45% du budget, et aussi pour l'aide au développement des régions les plus pauvres.

     

    Coté PAC, ce sont la France</personname /> et l'Espagne qui reçoivent le plus, en vertu d'un accord négocié il y a trois ans et valable jusqu'à 2013.

     

    Donc, chaque pays a pris l'habitude de calculer sa contribution en net à savoir ce qu'il donne, moins ce qu'il reçoit, ramené au nombre d'habitants.

     

    Et à ce calcul, l'Anglais donne à l'Europe 2,5 fois ce que donne le Français (en net, toujours). Et on lui demande de renoncer à son rabais.

     

    Le problème, c'est qu'avec les mêmes sous (1% du PIB), on doit financer l'élargissement. Donc, plus de monde pour le même gâteau. Où le gâteau est plus gros, ou il y aura moins à manger.

     

    Les plus gros payeurs nets (Allemagne, Suède, Pays Bas) disent : ce sera le même gâteau, sauf si la Grande</personname /> Bretagne</personname /> en achète un peu plus (le fameux rabais).

     

    La Grande</personname /> Bretagne</personname /> dit : pas question de payer plus, tout cela à cause des paysans Frenchies qui mangent tout le gâteau.

     

    La France</personname /> dit : touche pas au gâteau de mes paysans. Ca fait 20 ans que je me coltine les salons de l'Agriculture à toucher le cul des vaches. Pas question d'énerver mon électorat.

     

    Les pays moins riches disent : on veut pas recevoir moins de gâteau.

     

    Les nouveaux entrant disent : avant qu'on le voit ce gâteau, il coulera de l'eau sous les ponts..

     

    Bref... On n'est pas sorti de l'auberge...

     

    On peut quand même se dire que ce budget serait mieux employé à élever le niveau de vie des pays Européens qui en ont besoin, ou à créer des infrastructures européennes, plutot que de subventionner à perte nos exploitations agricoles.

     

    Et quand je lis que 70 % des paysans ont voté Non au référendum, je me sens très Anglais, moi...


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  • Je ne sais pas ce que je vais faire de ce Blogg..

    Le problème, c'est que j'ai signé un bail commercial de 3 ans...

    La Constitution Européenne, ça va plus intéresser grand monde ça, dans quelques semaines....

    Mais j'aimerais continuer à écrire... Mais quelle ligne éditoriale?..

    J'y réfléchis...

    Le créneau cul, c'est saturé, ici. Le créneau est porteur, certes, en terme d'audimat, mais y a tant de concurrence..  Et je suis pas sur d'etre bon..

    Le GIRLY (voir post de Mick), là, ça marche bien. Le problème, c'est que je suis complètement incompétent....

    J'crois que je vais tenter de rester dans la chronique. Le sérieux, mais pas chiant.. Pas facile ça... Je suis attendu au tournant...

    Du style de Tschok, mon grand gourou (qui a dit skippy?, j'ai entendu!). Avec moins de talent, bien sur. Je connais mes limites.

    Bref, je réfléchis..  A tantot..


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