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  • Commentaires

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    Anna
    Lundi 11 Avril 2005 à 14:45
    Imprimerie
    Jeune graphiste, j'aime bien ce blog :)
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    Jil Stein
    Dimanche 31 Juillet 2005 à 08:21
    Recherche imprimeur grossiste
    J'en ai marre de me faire piquer mes clients par mes imprimeurs !!! Je suis à la recherche d'un imprimeur en amalgame qui ne fait pas de vente directe et qui réserve ses produits aux agences et graphiste.
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    boukhaled said
    Lundi 30 Janvier 2006 à 20:51
    salut
    salut tous le monde je sis said un imprimeur(conducteur offset) j'aime mon metier et je veux bien faire des contacte avec des imprimeurs pour changer les idees contacter moi si vous voulez ca me rend tres heureux.
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    Blog de l'imprimerie
    Mardi 24 Octobre 2006 à 23:57
    Eh voila une info sur l'offset
    III - Le procédé offset III-1 Introduction Pour bien comprendre les raisons de la présence d’une telle multitude d’encres, nous nous proposons de faire un rappel sur le procédé offset en précisant les principes essentiels qui le distinguent des autres procédés, ainsi qu’une description rapide des différents consommables et de leur utilité. Inventé en 1796 par Senefelder, appelé alors lithographie (du grec lithos : pierre), ce procédé était basé sur la répulsion de l’encre par les zones de la surface qui étaient humidifiées et l'étalement de cette même encre sur les zones sèches. Aujourd’hui, ce procédé a beaucoup évolué du point de vue technique, mais le principe de base reste identique. III-2 Le procédé Le procédé "offset" tient son nom de la présence d’une surface intermédiaire entre la forme imprimante et le support : le blanchet. Ce dernier est un matériau caoutchoutique destiné à "reporter" (en anglais : to set off) l’image de la plaque au support. C’est un procédé que l’on classe parmi les procédés d’impression indirects. 3-2-1 L'offset conventionnel Le procédé offset conventionnel est un procédé d’impression planographique : à la différence d’autres procédés comme l’héliogravure ou la flexographie, sa forme imprimante est plane. La différence de profondeur entre les zones imprimantes et les zones non-imprimantes est de l’ordre du micromètre. De ce fait, ce n’est pas un phénomène physique qui sépare les zones imprimantes des zones non-imprimantes (l’encre remplit des creux ou se place sur des reliefs), mais un phénomène physico-chimique : le principe de base de l’offset humide repose sur la répulsion entre la solution de mouillage et l'encre. La plaque est traitée au préalable de sorte que les zones imprimantes soient hydrophobes (chassent l’eau) et les zones non-imprimantes hydrophiles (attirent l’eau). Cette plaque, en général à base d’aluminium, est grainée et anodisée pour bien capter l’eau dans les zones non-imprimantes, puis elle est recouverte d’une fine couche de polymère sur les zones imprimantes. Le principe de ce procédé consiste alors à déposer la solution de mouillage contenant une grande majorité d’eau sur les zones non-imprimantes et l'encre sur les zones imprimantes. En pratique, il n'y a pas répulsion totale entre la solution de mouillage et l'encre. Pour qu'il y ait un bon transfert, il est indispensable qu'une certaine quantité de solution de mouillage pénètre dans l'encre. C'est donc une émulsion de solution de mouillage dans l'encre qui se forme au niveau des toucheurs-encreurs, derniers rouleaux du système d'encrage en contact avec la plaque. De la même façon, en pratique, la solution de mouillage s'étale un peu, très difficilement, sur les zones imprimantes. Lors de l'impression, la solution de mouillage se place très aisément sur les zones non-imprimantes de la plaque et plus difficilement sur les zones imprimantes. Aussi, lorsque l'encre vient s'étaler sur la plaque mouillée, elle est repoussée par les zones non-imprimantes tandis que sur les zones imprimantes, elle a beaucoup plus de facilité à s'étaler. Tout l’art de ce procédé consiste donc à trouver et à maintenir l'équilibre entre la solution de mouillage et l’encre, de façon à ce qu’il n’y ait ni trop, ni trop peu de l’un ou l’autre de ces composants, car un excès peut conduire irrémédiablement à de gros défauts d'impression. 3-2-2 L'offset waterless L'offset "waterless" est une exception à ce principe. Il est appelé "offset" du fait de la présence d'un blanchet intermédiaire pour reporter l'encre et "waterless" du fait de l'absence de solution de mouillage. Le principe de répulsion entre la solution de mouillage et l'encre est remplacé par la répulsion entre le silicone et l’encre, le silicone étant le composé de la plaque constitutif des zones non-imprimantes. Dans ce cas, l’encre se place sur les zones non-siliconées, qui sont légèrement en creux. Dans ce procédé, la difficulté consiste à maintenir la viscosité des encres stable au cours du tirage, ce qui est facilité par la présence d’un système de refroidissement (circulation d'eau ou lame d'air) des cylindres d’encrage ou/et du cylindre porte-plaque. III-3 Les éléments du procédé offset Pour imprimer un support en offset, il faut les différents éléments suivants : une presse dont le système central d'impression décrit dans la Figure 1 comprend un cylindre porte-plaque, un cylindre porte-blanchet et un cylindre de contre-pression, un système de mouillage et un système d’encrage ; des consommables : support (papier, carton, plastique…) solution de mouillage, blanchet et encre. Figure 5 - Schéma de principe d'un groupe imprimant en offset 3-3-1 Les presses Elles se divisent en deux grandes catégories : les presses à feuilles et les rotatives à bobines. Leurs configurations sont très variables en capacité de production et en formats. Les presses à feuilles sont destinées à des tirages de l’ordre de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de feuilles alors que les rotatives sont rentables pour les tirages plus élevés. On peut aujourd’hui imprimer en feuilles de très grands formats (72 cm x 102 cm chez Heidelberg, 102 cm x 142 cm chez Man Roland), à des vitesses atteignant les 15000 feuilles/h, sur des machines configurées jusqu’à 10 couleurs en ligne, ce qui leur fait atteindre des longueurs d’une quinzaine de mètres. Les rotatives à bobines impriment quant à elles à des vitesses allant jusqu’à 15 m/s avec une configuration allant jusqu’à 64 pages pour la LithoMAN de MAN Roland soit une vitesse de 40 000 exemplaires de 64 pages en une heure, sur une laize de presque 2 m [38]. La moyenne de vitesse des travaux traités en heatset est de 25 000 impressions par heure (États-Unis, 1999) [20]. Les rotatives sont cependant moins souples en terme de variations de format et sont limitées aux supports peu épais. 3-3-2 Les consommables La solution de mouillage a pour principales fonctions de protéger les zones non-imprimantes de la plaque et de s’émulsionner dans l’encre. Elle est composée en grande partie d’eau (de 77 à 98 %) additionnée d’alcool isopropylique (ou substituts : 5 à 20 %) et d’un additif (2 à 3 %). L’alcool isopropylique a pour fonction de faciliter le mouillage de la plaque, d'augmenter la viscosité de la solution de mouillage, d’améliorer l’émulsionnement de l’encre. Son évaporation permet de refroidir les rouleaux en maintenant les caractéristiques de l'émulsion. L’additif est destiné à stabiliser le pH de la solution, à réduire la tension superficielle, à empêcher le développement des bactéries et autres micro-organismes ainsi que le dépôt de sels insolubles. Il doit également jouer un rôle anti-corrosif et anti-mousse [4]. Le papier, support d’impression, doit évidemment recevoir l’encre sur sa surface, l’absorber sans excès pour maintenir un aspect visuel d’intensité et de brillance. Sa composition joue un rôle dans les interactions encre-papier, ce qui va déterminer non seulement le rendu final de l’impression mais également l’aptitude au désencrage du support. Ainsi, un papier dit "couché" aura un meilleur rendu après impression. Un papier non couché contiendra dans sa masse des éléments destinés à empêcher une trop grande absorption d’eau pour favoriser le séchage des encres et ne pas déformer les papiers (tuilage), ainsi que des constituants modifiant sa blancheur et son opacité. Le blanchet joue un rôle essentiel dans le transfert de l’image qui peut se faire grâce à son caractère élastique. Il doit en effet épouser les irrégularités du papier en étant peu sensible à son abrasion. En outre, il protège la plaque de l'abrasion. Il doit aussi absorber des variations d’épaisseurs (passage de deux ou plusieurs feuilles).
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    Blog de l'imprimerie
    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:01
    Info sur la sérigraphie
    Historique La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l'écriture) est une technique d'imprimerie pouvant s'appliquer à différents supports. Elle fut élaborée par les Japonais pour imprimer les blasons sur les kimonos. [modifier] Spécificités Avantages elle autorise un fort dépôt d'encre qui garantit une couleur intense qui dure dans le temps elle est intéressante économiquement même pour de courts tirages (mais l'impression numérique hausse le seuil de rentabilité) elle autorise l'impression de supports de toutes natures Inconvénients elle n'autorise pas l'impression de détails trop fins elle n'est pas aussi rapide que l'impression offset (ordre de grandeur de 1 à 30) elle n'est pas très précise pour le repérage (moins que peut l'être l'impression offset) Comment la reconnaître… avec une simple loupe (compte-fils), il est souvent possible de détecter une impression réalisée en sérigraphie. En observant le bord d'un trait imprimé, si on observe de légères hachures en zigzag alors on est très certainement devant une sérigraphie. Le défaut observé est la dent de scie, imperfection provoquée par les mailles du tissu pendant l'impression. [modifier] Domaines d'application Elle permet d'imprimer des motifs de façon répétitive avec une déformation presque imperceptible sur de nombreuses matières telles que : papier carton bois plastiques (PVC, polyéthylène, polypropylène, polystyrène, ABS…) métal verre textiles (coton, nylon, polyester…) et bien d'autres encore dans la mesure où l'encre spécifique existe pour la matière en question La sérigraphie est un procédé utilisé principalement dans le domaine des industries graphiques : la signalétique (panneaux routiers, tableaux de bord, autocollants…) la publicité (affiches, objets, totems…) le textile (tee-shirts, casquettes, maillots sportifs…) l'électronique (circuit imprimé) liste non exhaustive Elle est aussi utilisée dans le domaine des arts visuels. La technique consiste à faire passer une encre au travers d'un écran (sorte de pochoir). L'encre se dépose ainsi sur le support en reproduisant les formes ouvertes de l'écran. [modifier] Écran C'est la forme imprimante du procédé d'impression sérigraphique. Il est constitué d'un tissu tendu et fixé sur un cadre. Le tissu vierge est uniformément poreux. Il doit être préparé pour que l'impression d'un motif soit possible, c'est le clichage. [modifier] Clichage Le tissu vierge est dans un premier temps entièrement bouché avec une émulsion photosensible, c'est l'enduction. Une fois sèche, une émulsion photosensible durcit lorsqu'elle est exposée à un rayonnement ultraviolet, c'est l'insolation. [modifier] Principe élémentaire L'émulsion exposée aux ultraviolets durcit, elle bouche le tissu et l'encre ne passe pas. L'émulsion protégée des ultraviolets ne durcit pas, on l'enlève avec de l'eau, elle ne bouche pas le tissu et l'encre passe. Les couleurs du motifs à imprimer sont donc séparées sur des films transparents et représentées en noir opaque ou en rouge inactinique (qui bloque les rayons ultraviolets). Il y a un film distinct pour chaque couleur du motif à reproduire. Ce film (aussi appelé typon) est positionné sur l'écran enduit durant l'insolation et permet de bloquer les rayons ultraviolets là où on souhaite que l'encre puisse traverser les mailles du tissu. [modifier] Principe technique Le processus du durcissement est en fait basé sur le principe de l’oxydoréduction. À l’état initial l'émulsion est riche en électrons et soluble dans l’eau. En présence des sels des métaux lourds comme le bichromate, et sous l’action de la lumière actinique (ultraviolet pour la sérigraphie), il y aura un transfert des électrons de l'émulsion vers le bichromate. L'émulsion change de propriété et devient ainsi insoluble dans l’eau. D’autres molécules comme la colle de poisson et certains polymères de synthèse peuvent donner cette réaction. Certains auteurs disent que le bichromate est en fait un peroxyde qui, sous l’action de la lumière, va se scinder en deux (mécanisme radicalaire). Le modèle de la réaction est présenté sur le schéma de ci-contre. Lorsque l'insolation est terminée, l'écran est rincée avec de l'eau. L'émulsion non durcie est chassée du tissu, c'est le dépouillement. Après retouche et correction des éventuels petits défauts, l'écran est prêt pour le tirage. [modifier] Tirage Deux grands domaines se distinguent, la sérigraphie industrielle à plat et la sérigraphie textile. [modifier] Sérigraphie industrielle à plat Le sérigraphe met en repérage l'écran et la matière à imprimer de manière à positionner l'impression à l'endroit souhaité. Il doit faire preuve d'anticipation car les couleurs sont généralement imprimées les unes à la suite des autres avec des séchages intermédiaires. Le support à imprimer (de forme rectangulaire le plus souvent) est maintenu en place contre trois taquets (cales pour positionner les supports toujours au même endroit) sur une table aspirante. Une fois l'écran fixé dans la machine d'impression, l'encre est déposée sur le tissu de l'écran. Une raclette d'impression possédant un côté en plastique souple (polyuréthanne par exemple) permet d'appliquer l'encre sur le support au travers des mailles ouvertes du tissu de l'écran. Le sérigraphe ou la machine exerce une pression sur la raclette accompagnée d'un déplacement pour parcourir l'intégralité du motif, c'est le raclage (ou tirage). L'opération est réalisée autant de fois qu'il y a de supports et de couleurs à imprimer. Remarque Il existe aujourd'hui des machines très performantes qui permettent l'impression des toutes les couleurs en une seule fois. Ces machines sont en fait des assemblages de machines traditionnelles monochromes et des systèmes automatisés assurent la circulation et le repérage des supports à imprimer. [modifier] Sérigraphie textile Le textile n'est pas une matière rigide mais souple. Il n'est par conséquent pas possible d'imprimer la première couleur, de retirer le textile, de sécher l'encre puis de repositionner le textile au même endroit sans déformation pour imprimer la couleur suivante. Dans le domaine textile, le sérigraphe est obligé d'imprimer toutes les couleurs en une seule fois, c'est-à-dire sans déplacer le support à imprimer. On utilise alors un carrousel sur lequel on fixe tous les écrans. Le textile étant souvent un tee-shirt, il est enfilé sur une jeannette (gabarit en bois qui représente un buste plat) sur laquelle on a préalablement vaporisé de la colle. L'impression se réalise en suivant le même processus que pour la sérigraphie industrielle à plat. Remarque La gestion du repérage des couleurs entre elles est plus complexe dans le domaine textile car on repère les couleurs à la volée et non pas les unes après les autres. [modifier] Dégravage Le sérigraphe peut réutiliser un écran pour un autre travail. À l'aide de produits chimiques le sérigraphe ramollit l'émulsion qui résistait à l'eau et la chasse du tissu avec un nettoyeur haute pression. Lorsque l'écran est propre, il peut être réutilisé pour un autre travail. Lorsque des petites traces d'encre ou d'émulsion subsistent dans le tissu après le dégravage, on parle d'une image fantôme. Si on effectue un travail en utilisant un écran qui a une image fantôme, on s'expose à la réminiscence de l'ancien motif dans le nouveau motif imprimé ! Donc, lorsque le sérigraphe constate une image fantôme, il réalise un traitement spécifique pour l'éliminer. [modifier] Environnement Les entreprises de sérigraphie consomment de grosses quantités d'eau pour leurs processus de fabrication (notamment pour le clichage, le dégravage et les traitements anti-fantômes). Beaucoup d'entre elles choisissent aujourd'hui de retraiter leurs eaux usées pour moins polluer et pour économiser (réutilisation des eaux traitées pour les processus). Les déchets encrés, les solvants de nettoyage, les vieilles encres sont eux aussi éliminés de plus en plus proprement auprès d'entreprises spécialisées car des organismes de protection de l'environnement comme la DRIRE veillent. Site de la DRIRE [modifier] Utilisation dans l'art La technique a aussi été employée dans l'art, notamment par le mouvement Pop art, et son emblème Andy Warhol, pour l'impression sur des toiles. Ses reproductions colorées de Marilyn Monroe tendent à vouloir montrer la marchandisation des artistes dans la société de consommation de son époque. Les premières manifestations sérigraphiques dans l’impression sur papier se situent vers les années 1920. C’est à Berlin que Kodloff et Biegeleisen en firent la première démonstration, en nommant le procédé « Siebdruck ». À partir de 1938, l’estampe s’empara de la sérigraphie, surtout après l’exposition des « serigraphs » de Guy MacCoy aux États-Unis d'Amérique. Catégories: Imprimerie | Typographie
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    Blog de l\'imprimeri
    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:03
    LEXIQUE
    Acierage Opération électrolytique recouvrant la plaque de cuivre d’une mince pellicule d’acier (quelques microns), rendant la plaque plus résistante et permettant d’obtenir des tirages plus importants. Aquatinte Gravure à l’acide sur une plaque préalablement grainée ; ce procédé, découvert au XVIIIème siècle, permet à l’artiste d’obtenir des nuances en jouant sur la morsure et la finesse de la résine et de créer des zones de valeurs différentes sans procéder à des hachures. Barbes Retombées de métal le long du sillon produit par la pointe-sèche sur le cuivre. C’est l’encrage de ces barbes qui donne à la pointe-sèche son caractère particulièrement sensible, qui disparaît parfois avec l’usure. Le mot « barbes » est aussi utilisé pour définir les bords irréguliers d’un papier non coupé. On dit alors que les marges ne sont pas ébarbées. B.A.T Abréviation de « bon à tirer ». Lorsque l’artiste a fini son travail, il tire une épreuve témoin chez l’imprimeur avec toutes les indications définitives. Il la signe alors en ajoutant B.A.T. Tous les exemplaires du tirage devront alors se rapprocher le plus possible du B.A.T. Bois (de bout, de fil) On dit qu’une gravure sur bois est « bois de bout » lorsque l’artiste a gravé son dessin sur un bloc taillé perpendiculairement aux fibres du bois. Par opposition, on dit qu’elle est sur « bois de fil » lorsque le bloc est taillé dans le sens des fibres du bois. Burin Le terme définit à la fois l’outil, la technique employée qui exige patience, concentration, précision, et le résultat, c'est-à-dire l’épreuve tirée grâce à ce procédé. Composé d’une tige d’acier le plus pur et d’un manche en bois dur réduit à une demi-sphère appelé « champignon », l’outil comporte de très nombreuses variantes dans sa largeur de coupe et dans le profil de son « bec », à savoir de son extrémité biseautée active. Conduit presque parallèlement à la plaque de métal nu, le champignon calé dans le creux de la paume, la pointe dépassant très peu des doigts qui en maîtrisent direction et profondeur, le burin creuse des tailles caractéristiques, effilées à leurs extrémités et renflées dans leur partie centrale. Un coussin de cuir, rempli de son, de sable ou de crin, sur lequel est posé la plaque à graver, permet au buriniste de mieux assurer la coordination indispensable de ses deux mains. L’une doit faire tourner la plaque afin d’offrir toujours à l’autre, qui pousse le burin, le même angle d’attaque pour assurer courbes et changements de direction. « Légèreté et force du bras et de la main déterminent piano et fortissimo, glissando et abrupto, des hachures et des pointillés. » Carborendum La gravure au carborendum est une technique inventée par le peintre Henri Goetz au milieu du XX siècle. Elle consiste à ajouter de la matière sur la plaque au lieu de la creuser; le carborendum étant une limaille de silicium qui sert à retenir l'encre. Chalcographie S’emploie à la fois pour désigner l’art du chalcographe (graveur sur airain, sur cuivre, et par extension en « taille–douce »), l’atelier où se pratique cet art, une collection de gravures et l’endroit où elle se trouve. Croquis Indication spontanée, dessin rapide, saisissant une forme, un mouvement, un saut d’imagination. Cuivre La plaque ou planche dont use le graveur en taille-douce peut-être d’acier ou de zinc mais elle est le plus souvent de cuivre, notamment de cuivre rouge, de texture homogène, à la fois souple, résistant et réagissant bien à l’eau forte. La plaque aplanie et longuement martelée doit être scrupuleusement polie car le cuivre lisse « refuse » l’encre hors des tailles. Abraham Bosse recommande l’emploi successif, la plaque étant mouillée d’eau, du gré, de la pierre ponce, de la pierre à aiguiser, du charbon de bois de saule et enfin du brunissoir ; la plaque est ensuite dégraissée (« mie de pain bien rassis, blanc de craie bien doux, linge sec ») car le vernis peut s’écailler là où subsistent des traces de gras. Les bords de la plaque doivent être biseautés et adoucis à la lime afin d’éviter le cisaillement du papier soumis à une très forte pression lors du tirage. Cuvette (coup de plaque) « Témoin » de la très forte pression exercée par la presse en taille douce, c’est l’empreinte des bords de la plaque laissée sur le papier humidifié de chaque épreuve. Dédicace Hommage fait d’une gravure (comme d’un livre) par une épître imprimée et généralement imagée. Dessin aux deux crayons Emploi conjugué de la pierre noire et de la sanguine ; avec adjonction de la « craie blanche », le dessin est dit : « aux trois crayons ». Eau-forte Contrairement au rigoureux procédé du burin qui creuse les tailles sur le métal nu par un effort de la main et du bras, c’est ici à un mordant qu’est confiée cette tâche. Sur la plaque couverte d’un vernis inattaquable, l’aquafortiste dessine avec la pointe ou l’échoppe qui enlèvent le vernis protecteur, désignant ainsi les parties dénudées, et elles seules, dont la durée d’action et, partant, la morsure, sont scrupuleusement surveillées. Le processus de réalisation comprend : préparation de la plaque, protection du dos et des bords par un vernis dit « à recouvrir », vernissage, enfumage, report éventuel du dessin d’exécution, tracé à la pointe et (ou) à l’échoppe, morsure voire morsures successives, dévernissage et nettoyage, puis, comme pour burin et pointe sèche, encrage, essuyage, paumage, tirage et séchage des épreuves. Epreuve D’abord réservé à la première feuille d’essai, le terme a bientôt désigné toute estampe tirée de la plaque gravée. Chaque épreuve est unique, en ce sens que sa qualité dépend de l’encrage, du tirage, du papier et, surtout du degré d’usure de la plaque, les premières épreuves révélant seules les plus subtiles finesses de la gravure. Esquisse Mise en place plus ou moins poussée d’une image où, sans la rigueur du « fini », apparaissent déjà partie de composition et distribution des masses, des valeurs, des lumières, du mouvement. Essuyage Opération délicate utilisée lors de l’impression des gravures en taille-douce, qui consiste à nettoyer les parties qui doivent apparaître en blanc, sans pour autant vider les tailles de leur encre. Etat ou essai Une épreuve d’état ou d’essai est une épreuve tirée à un certain moment du travail pour en apprécier l’effet : le graveur peut alors opérer sur la plaque modifications, adjonctions, suppressions, et répéter à plusieurs reprises cette opération tirant chaque fois une épreuve, voire une série d’épreuves. On numérote les états successifs en fonction de leur ordre chronologique, l’ensemble des états révélant la démarche créatrice. Il est difficile de parler « d’états » à partir de deux plaques différentes quoique jumelles. Etude Croquis poussé qui prend le temps d’une recherche précise de la construction et des caractères particuliers du modèle. Filigrane C’est l’empreinte, visible en transparence, laissée dans le papier fabriqué à la forme, d’une figure, d’un logotype, en fil de laiton fixé à ladite forme : elle constitue un précieux élément d’information sur l’origine géographique et la datation du papier. Frontispice Page de titre d’un livre, ornée de gravures, ou première estampe d’une série dont elle annonce thème et caractéristiques. Gravure sur bois (xylographie) Gravure pour le tirage de laquelle on utilise le bois comme matériau en effectuant l’encrage de préférence sur les surfaces épargnées : principe de taille d’épargne. On distingue deux types de gravures sur bois selon la manière dont on aborde le matériau. La gravure sur bois, connue des Chinois dès le VIème siècle, se développa en Europe au XIIème siècle, après la découverte de la fabrication du papier. Impression (presse, tirage) La presse en taille-douce est constituée d’un solide bâti de chêne encadrant le lit mobile de la table placée entre deux rouleaux de noyer. Après encrage et essuyage, l’imprimeur taille-doucier (ou le graveur lui-même) met en place celle-ci (« calage, dit, aux taquets ») sur le lit mobile, applique dessus une feuille de papier dûment soumise préalablement au mouillage et au trempage, couvre l’ensemble d’une autre feuille protectrice, puis des langes ou blanchets, rectangles souples de laine ou de coton. Actionnée sans secousse afin que « l’estampe vienne nette et sans être pochée, maculée et doublée », la croisée à quatre bras (ou moulinet) provoque le mouvement du rouleau supérieur dont la très forte pression entraîne la table : Les blanchets amortissent et répartissent cette pression de façon que le papier humide puisse parfaitement chercher l’encre au fond des tailles. Le maniement des feuilles de papier se fait à l’aide d’une pince (carton, cuir, papier plié) dite « mitaine », afin d’éviter le maculage. Justification du tirage C’est l’énumération complète du tirage d’une œuvre. Lavis Dessin « lavé » de bistre, d’encre de Chine, de sanguine. Le procédé jouant, comme l’aquarelle, avec le blanc du papier exprime, selon de subtiles variantes de densité ou de fluidité, les transparences, le modelé, les valeurs et les lumières. Linogravure Cette forme de gravure est similaire à la gravure sur bois quant à la technique ; seul le support diffère. La plaque de lino est plus tendre à travailler. Lithographie De litho=pierre. Fondé sur l’antagonisme de l’eau et des corps gras, ce procédé où n’interviennent ni reliefs ni creux, consiste à juxtaposer, à des surfaces qui, humidifiées, ne retiendront pas l’encre grasse, d’autres surfaces qui, une fois encrées, refuseront l’eau et seront donc seules susceptibles de s’imprimer. La lithographie fut découverte en 1796 par A. Senefelder Marge Ensemble des blancs autour de la cuvette. Les marges étaient, au XVIIème siècle, très étroites. Si les marges ont été supprimées, on dit de l’épreuve qu’elle « est coupée au témoin du cuivre ». Après restauration, une épreuve a pu être munie de fausses marges. Monotype C’est le tirage d’une œuvre peinte et gravée sur une planche de cuivre ou sur un autre support. Il ne peut y avoir qu’une seule épreuve, exceptionnellement deux. Papier report C’est un papier recouvert d’une couche de gélatine et d’amidon sur lequel l’artiste peut dessiner sans avoir à manipuler des pierres litho qui sont lourdes. Le dessin est fait à l’endroit sur le papier, puis reporté sur la pierre. Plaque, planche De bois ou de métal, c’est le support qui porte l’image matrice : par extension « planche » désigne aussi les épreuves qu’on en tire. Pointe-sèche Le graveur se sert ici pour griffer le cuivre nu de diverses pointes très acérées, qui, au long de leur parcours, repoussent des bourrelets de métal : on se garde de supprimer ces barbes car elles donnent, du moins dans les premières épreuves tirées, des noirs profonds et veloutés. Privilège Sollicité auprès du roi par l’éditeur, il assure à celui-ci le monopole du tirage « faisant défense à tous autres d’imprimer la dite estampe ». Rehauts Touches de craie, de gouache, d’or...destinées à éclairer un dessin de lumières, à souligner le modelé. On parle aussi de rehauts pour les reprises de tailles, les adjonctions faites au burin ou à la pointe-sèche sur une plaque précédemment traitée à l’eau-forte. Sanguine Variété d’oxyde naturel de fer dit « hématite », quelquefois appelée improprement « craie rouge », sa teinte varie, selon les gisements, du rouge clair au brun doux. Elle s’emploie en bâtonnets pour le dessin, en lavis ou en poudre. Sérigraphie Ce procédé d’impression est réalisé grâce à un tissu tendu contre un support quelconque et dont certaines parties ont été obturées. L’encre ne traverse, pour se déposer sur le support, que les parties non obturées. Taille C’est le sillon tracé dans le métal au moyen de l’outil ou de l’acide. Taille d'épargne Méthode de gravure qui consiste à creuser la planche dans toutes les parties destinées à donner des blancs, en épargnant les éléments correspondant aux traits du dessin pour leur permettre de s’encrer et de s’imprimer. Taille douce Ce terme englobe l’ensemble des procédés manuels de gravure en creux sur métal, avec encrage des creux (par opposition à la taille d’épargne). D’aucuns assurent que « taille douce » vient du franco-provençal « taille d’ost » c'est-à-dire de ce qu’on ôte par opposition à la taille d’épargne où l’on épargne. Tirage Action de tirer une épreuve, c'est-à-dire de l’imprimer. Par extension est devenue synonyme d’édition. Valeur d’une estampe Précisons d’abord « que de quelque côté qu’on se tourne, on en revient toujours à la question de l’érudition du collectionneur ». La valeur de collection dépend d’abord de l’authenticité et varie en fonction de la notoriété de la planche dans l’œuvre du graveur, mais aussi de sa rareté (tirage limité, épreuve d’essai ou d’état, épreuve avant la lettre…). Elle dépend des conditions et de l’époque du tirage (« premier », ou « tout premier tirage », ayant conservé « la fleur des tailles » ou, au contraire, épreuves tirées sur cuivre usé ou à partir d’un cuivre « retravaillé ») ; elle dépend également de sa qualité d’encrage et d’impression (« très belle épreuve », « splendide », « exceptionnelle », ou épreuve dite « barbouillée », « boueuse », « grise », « pâle », « neigeuse »), elle dépend enfin de la qualité de son papier, de ses marges et de sa conservation, (excellente conservation ou épreuve légèrement souillée, froissée, pliée comportant égratignures, déchirures, piqûres ou tâches d’humidité, etc.) Vernis Destiné à couvrir la plaque pour la protéger de l’attaque du mordant, le vernis se fabrique selon de multiples recettes : chaque graveur fait d’ailleurs son choix d’un ensemble: vernis, eau-forte, outils, tours de mains, établissant entre ces différentes composantes une cohérence conforme à ses exigences d’écriture. Dans tous les cas, un vernis doit bien résister au mordant et bien adhérer à la plaque, ne pas s’écailler sous la pointe ni fondre à la chaleur de la main. Pour qui exige une écriture franche et claire, le vernis mou (vernis « mol », « tendre » qu’on ne confondra pas avec le vernis mou à base de suif employé au XVIIIème siècle, dans le procédé dit « en manière de crayon ») présente le défaut de rester gras et collant, de se gâter au contact des doigts ou du calque, de donner sous la pointe des traits plus doux mais jugés trop incertains. Le vernis dur, emprunté aux menuisiers florentins (vernice grosso da lignaiuoli) à base d’huile de lin cuite, et de mastic en larmes (résine du lentisque), sèche et durcit vite, permet le report et s’accommode tant de l’emploi des pointes les plus fines pour des traits ténus et rapprochés que de l’échoppe pour la « taille unique » : il convient parfaitement au procédé des morsures successives. Avec l’aimable autorisation d’Henri Claude, Lexique du catalogue Jacques Callot, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1992.
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:06
    PAO
    La publication assistée par ordinateur, communément abrégée PAO (en anglais DTP pour Desktop Publishing), est l'ensemble des procédés informatiques (micro-ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture...) permettant de fabriquer des documents destinés à l'impression. C'est l'évolution logique et historique de la typographie puis de la photocomposition. L'expression PAO semble avoir été utilisée pour la première fois par un spécialiste nommé Maurice Girod vers 1975, dans une conversation avec le designer Adrian Frutiger (concepteur de la police Univers), par analogie avec la CAO (conception assistée par ordinateur). Le terme fut controversé quelque temps, car il ne s’agit plus dans ce cas seulement d'assistance, mais bien de la production elle-même. Le sigle PPO (production de publication par ordinateur) ne bénéficiait toutefois pas de l'aura technologique qui entourait le sigle CAO, et PAO fut donc préféré pour des raisons de marketing. Sommaire [masquer] 1 Historique 1.1 Le texte marqué 1.2 Le Wysiwyg 2 Les principaux logiciels de PAO 2.1 Mise en pages 2.1.1 Logiciels propriétaires 2.1.2 Logiciels libres 2.2 Dessin vectoriel 2.3 Dessin bitmap 2.4 Dessin bitmap et vectoriel 3 Les formats de fichiers 3.1 Formats de description de pages 3.1.1 Les formats inter-plates-formes 3.1.2 Les formats propriétaires 3.2 Formats de description d’images 3.2.1 Vectoriel 3.2.2 Bitmap 4 Normes 5 Liens internes 6 Bibliographie 7 Liens externes Historique [modifier] La typographie classique devenant onéreuse, et la photocomposition d'usage complexe, l'avènement de l'informatique a permis de créer, dès la fin des années 1960, des systèmes dédiés à la composition électronique des textes. Ces systèmes étaient encombrants et coûteux, ce qui les destinait uniquement à des milieux professionnels. De plus, l'usage de la codification de la photocomposition continuait à demander une formation de plusieurs mois, même si l’ordinateur se chargeait d’une partie du travail. Le texte marqué [modifier] Dans le monde des mainframes (gros ordinateurs, du moins gros pour l’époque), la tendance était au texte marqué : Charles Golfarb avait inventé le generalized markup language (GML) permettant de décrire la nature d’un passage (titre, citation, exemple, intitulé de chapitre ou de section, etc.) sans faire d’hypothèse à ce stade sur sa présentation, la traduction de cette indication en ordres de composition en fonction du contexte étant du ressort d’un fichier annexe, modifiable à volonté, qui se nommait le profile (prologue file). Grâce à ce procédé : un même arsenal pouvait rédiger une documentation unique pour les armées de terre, de mer et de l'air (qui avaient bien entendu des normes de présentation différentes), cette documentation se traduisant par les bonnes présentation pour chaque arme au moyen de trois fichiers profile réalisés une fois pour toutes, si la norme était modifiée, une simple correction correspondante du fichier profile permettait d’imprimer immédiatement un exemplaire de la documentation à la nouvelle normes, ce qui se traduisait par des millions d’économie, Airbus industries pouvait récupérer pour sa documentation de maintenance celle des turboréacteurs de la Snecma, par exemple, équipant ses avions, le fichier profile d’Airbus (qui n’était pas celui de la Snecma) garantissant la présentation de ce fichier aux normes Airbus. Goldfarb, ayant quitté IBM, formalisa ensuite son GML en SGML, qui eut deux retombées directes : Le HTML utilisé pour le Web (mais qui s’écartait un peu du principe des marques purement descriptives) Le XML utilisé aujourd’hui dans les communications intermachines, mais aussi pour la rédaction de documentations internationales L’INRIA fut l’un des premiers organismes à mettre sur la marché un éditeur SGML, nommé GRIF et d’ergonomie très similaire à Word 2 pour Windows. La suite Open Office sauvegarde ses documents préférentiellement dans un format XML (odt). L’éditeur O’Reilly édite aujourd’hui tous ses ouvrages à partir de sources en texte marqué. Le Wysiwyg [modifier] Au début des années 1980 apparurent les premiers PC et surtout les Macintosh qui, malgré un prix conséquent pour l'époque, mirent à la portée d'un plus large public la puissance des gros systèmes informatiques jusqu'alors réservés aux laboratoires et aux programmeurs. Les interfaces graphiques comme Mac OS sur Macintosh, GEM et plus tard Windows sur PC, facilitèrent la prise en main de ces ordinateurs de nouvelle génération qui, en s'affranchissant du mode texte des terminaux, s'ouvrirent à la création avec des méthodes de travail plus naturelles : bureau virtuel, icônes, manipulations des graphismes à la souris. Cela permit aux artistes et aux maquettistes de passer plus facilement à l'informatique. Dans un premier temps, les logiciels de traitement de texte évoluèrent, comme Microsoft Word qui en 1983 tournait sous DOS en mode texte puis en 1984 passa en version graphique sur Macintosh. De même, MacWrite fut à la sortie du Macintosh en 1984 le premier traitement de texte grand public à utiliser le principe WYSIWYG. Ensuite, se spécialisant dans la mise en page, de nouveaux logiciels de publication assistée par ordinateur entrèrent dans les ateliers de photocomposition : Aldus PageMaker en 1985, d'abord sur Macintosh puis aussi sur PC ; Quark XPress en 1987 sur Macintosh, puis sur station NeXT et enfin sous Windows. D'autres logiciels, comme Ventura Publisher lancé en 1986, apportèrent leur pierre à l'édifice et transposèrent sur l'ordinateur les technique traditionnelles d'édition : gestion de la typographie, arrangement des textes par bloc, détourage des images... Grâce à un prix largement inférieur à celui des Macintosh et des compatibles PC, l'Atari ST (sorti en 1985) et l'Amiga (sorti en 1987) offrirent au grand public des micro-ordinateurs équipés eux aussi d'une interface graphique. Plusieurs logiciels de PAO firent une timide apparition sur ces plates-formes. Sur Amiga, Professional Page et PageStream essayèrent de se faire une place. Pourtant, même si Amiga News (l'un des derniers magazines français dédiés à cette machine) fut jusqu'à sa disparition mis en page avec Professional Page 3.0 et si de son côté PageStream existe encore sur Mac et PC, ces logiciels ne parvinrent pas à percer chez les professionnels. Sur Atari ST, Calamus Publisher s'en sortit beaucoup mieux car il offrait des fonctionnalités avancées capables de rivaliser avec ses concurrents professionnels des mondes Macintosh et Windows (ce logiciel existe toujours mais reste limité au marché allemand ; il s'appelle Calamus SL d'Invers Software). A partir des années 1990 XPress s'imposa comme le standard chez les professionnels et il fut utilisé pour la plupart des journaux, des catalogues et des magazines mis en page sur ordinateur. En 1999, Adobe marqua un grand coup dans le monde de la PAO en sortant InDesign, inspiré à la fois par PageMaker et XPress. Ce logiciel rencontra un rapide succès chez les graphistes et les maquettistes indépendants, avant de concurrencer XPress sur le terrain des grosses sociétés de presse. Cela poussa Quark, qui n'avait pas fait évoluer son logiciel de façon significative depuis des années, à se rapprocher de ses clients et relancer de nouvelles versions. En parallèle, les logiciels spécialisés dans le traitement de texte et dans la mise en page furent complétés par ceux dédiés au graphisme. En 1984, MacPaint pour le dessin bitmap (intervenant sur les pixels) et MacDraw pour le dessin vectoriel (courbes mathématiques dites "de bézier") ouvrirent la voie grâce à l'interface graphique du Macintosh et à la résolution de son écran adaptée aux imprimantes. En 1990, avec son logiciel de retouche et de manipulation d'images photographiques Photoshop, Adobe devint avec Apple et Quark l'un des noms les plus importants de l'histoire de la PAO. En dessin vectoriel, c'est Adobe Illustrator qui s'imposa comme l'outil incontournable des graphistes. D’autres logiciels vectoriels, tels FreeHand toujours de la société Adobe, ou CorelDraw, populaire car bon marché mais peu apprécié des professionnels, contribuèrent chacun à leur niveau à développer la création graphique sur ordinateur. Depuis les années 80, le temps fit son œuvre et certains logiciels disparurent, d’autres furent rachetés par de grosses sociétés (Adobe a racheté PageMaker, Macromedia a récupéré FreeHand avant d'être acheté par Adobe, Ventura Publisher a été rebaptisé Corel Ventura lorsque Corel le racheta à Xerox...), d'autres encore firent leur apparition, mais les ténors du départ sont aujourd'hui les logiciels les plus répandus dans la profession, avec le trio de tête : Quark XPress, Adobe InDesign, Adobe PageMaker ; et pour le graphisme, le couple Adobe Photoshop et Adobe Illustrator. On notera aussi dans la communauté des logiciels libres la venue de Scribus, qui commence à se faire une place. D'ailleurs, fonctionnant initialement sous Linux, il en existe aujourd'hui des versions pour Windows et Mac OS X. Scribus ressemble vaguement à PageMaker et, même s'il n'offre pas encore les fonctions avancées des logiciels professionnels, c'est une alternative viable pour les particuliers et les associations. De plus, son développement toujours en cours et son succès laissent présager à terme une application plus mature, comme Gimp ou OpenOffice. Pour l'imposition, il existe plusieurs solutions déjà fort répandues : entre autres, le logiciel Preps édité par ScenicSoft, le plug-in INposition Pro édité par DK&A-Graphiland et le logiciel DynaStrip, d'origine canadienne. L’inconvénient de ces logiciels est qu’à l'origine ils marquaient en quelque sorte une régression par rapport au principe du texte marqué. En particulier, les mises à jour automatiques ne se faisaient plus : tout redevenait manuel, bien qu’assisté par des commandes puissantes comme Rechercher/Remplacer. Cet inconvénient est à relativiser avec l'apparition des feuilles de style puis des langages de programmation de scripts et enfin des applications dédiées pour la presse. En contrepartie, confort considérable, ces logiciels étaient wysiwyg (« what you see is what you get », parfois traduit comme « tel écran, tel écrit »), ce qui permettait d’affecter à leur usage du personnel n’ayant pas besoin de faire un aussi grand effort d’abstraction (et donc moins coûteux pour l’entreprise), et surtout simplifiait la visualisation du travail (le maquettiste se concentrant sur sa maquette sans se préoccuper de la technique informatique). Les deux systèmes coexistèrent tant bien que mal dans les entreprises, la part du texte marqué se rétrécissant de plus en plus aux documentations lourdes, où un autre logiciel combinant les avantages du wysiwyg et du texte marqué commença à le grignoter un peu plus : Framemaker. Aujourd'hui, on peut faire la distinction entre les logiciels de PAO adaptés à de très longs textes, comme par exemple un roman ou une revue technique qui comporte peu d'illustrations mais de nombreux chapitres et notes de bas de pages (Framemaker y excelle) et les logiciels "traditionnels" qui permettent une mise en page plus artistique adaptée aux journaux, aux magazines et aux publicités (XPress, InDesign, PageMaker). Les principaux logiciels de PAO [modifier] La composition et la mise en pages des textes et images se font principalement à l'aide de logiciels professionnels tournant indifféremment sur PC ou sur Macintosh : Mise en pages [modifier] Logiciels propriétaires [modifier] QuarkXPress[1], en version 7.0 (Mac/Windows). InDesign[2], en version CS2 (Mac/Windows/Linux*). Adobe PageMaker, en version 7 (Mac/Win). Adobe FrameMaker[3] (documents techniques) (Mac/Win/Solaris). Microsoft Publisher[4], en version 2003 (Win/Linux*). Softmagic MLayout, version 2.11 (Mac). PagePlus 11, le studio de création graphique, [Windows]. (*) à condition d'utiliser CrossOver Office ou WINE. Logiciels libres [modifier] Scribus[5], en version 1.3.x, (Linux, MacOSX, Windows). LyX[6] (surcouche graphique wysiwyg de TeX) (Linux). Le module Draw de OpenOffice.org, (Linux, Windows,...). Passepartout, un logiciel complet de pre-presse. (X11) Dessin vectoriel [modifier] Le dessin vectoriel est assuré principalement par trois ténors du marché : Adobe Illustrator, en version 11 (Mac/Win/Linux*). CorelDraw (Win). Macromedia FreeHand (Mac/Win/Linux*). (*) à condition d'utiliser CrossOver Office ou Wine. Des alternatives libres existent : Sketch (Linux). Karbon14 (Linux/Mac). S'est successivement appelé Killustrator puis Kontour avant de devenir Karbon14. Kivio (Linux/Mac). Module de dessin vectoriel d'OpenOffice.org (Linux/Mac/Win). Xfig (Linux/Mac). Sodipodi (travaille en SVG, mais permet l’exportation et l’inclusion de bitmap). Inkscape est un fork de Sodipodi (Linux/Mac/Win). Dia plus orienté vers la création de schémas (Linux/Mac). Open Source Xara Xtreme (Linux) Dessin bitmap [modifier] Logiciels de retouche d'images bitmap couleurs : Corel Painter (plus orienté peinture) (Win) Corel PhotoPaint (Win/Linux) Photogenics (Amiga/Linux/Win) Des alternatives libres existent : The GIMP (Mac/UNIX/Win) Cinepaint dérivé de GIMP, travaille jusqu'à 24 bits (float) par couleur, principalement développé et utilisé par l'industrie du film d'Hollywood pour retoucher des séquences d'images (Mac/Unix/Win). En dehors de ces principaux logiciels, il en existe beaucoup d'autres, de facture plus ou moins professionnelle. Dessin bitmap et vectoriel [modifier] Adobe Photoshop, en version CS2. (Mac/Win/Linux*). (*) à condition d'utiliser CrossOver Office ou Wine. Les formats de fichiers [modifier] Il existe aujourd'hui une multitude de formats de fichiers, que ce soit pour le texte aussi bien que pour l'image. Le monde graphique en utilise certains, nous allons en détailler les principaux en tentant de mettre en avant leurs avantages et inconvénients. Formats de description de pages [modifier] Les formats inter-plates-formes [modifier] HTML (HyperText Markup Language) plutôt orienté visualisation web. MathML (Mathematic Markup Language) un sous-format de XML orienté vers les mathématiques. PostScript Format de description de pages créé par Adobe, devenu un standard de fait et utilisé par un grand nombre d’imprimantes. PCL Format d’HP inspiré de PostScript. PDF (Portable Document Format) Lui aussi développé par Adobe, c'est un format de description de documents à vocation universelle. Tiff/IT (fichier dit sécurisé) Format d'échange de données numériques en mode points. SVG (Scalable Vector Graphic), un sous format de XML, permettant aussi bien le dessin vectoriel que l’animation, ou les formulaires. TeX Un des plus anciens, et certainement toujours le plus précis, utilisé par la majorité des mathématiciens. Il y a des produits dérivés spécialisé dans différents domaines comme MusiTeX pour les partitions de solfège. XML (eXtensible Markup Language) et DocBook orientés PAO et échange de données purement textuelles. Les formats propriétaires [modifier] QXD (QuarkXPress) ; AI (Adobe Illustrator) ; PMn (Adobe PageMaker) ; INDD (Adobe InDesign). PUB (Microsoft Publisher) PSD (Adobe Photoshop) ; Formats de description d’images [modifier] Vectoriel [modifier] EPS (Encapsulated PostScript) ; EPSF (Encapsulated PostScript File) ; SVG (Scalable Vector Graphic) ; SWF (Macromedia Flash) Bitmap [modifier] TIFF (Tag Image File Format) ; JPEG (Joint Photographic Expert Group) ; JPEG 2000 (JPEG 2) ; GIF (Graphics Interchange Format) ; CT (Scitex Continuous Tone) ; PNG (Portable Network Graphics) ; PSD (Photoshop Document) ; XCF (The GIMP) ; XPM (X Window Pixmap). Normes [modifier] Format de papier Pantone (colorimétrie) Liens internes [modifier] Relecture assistée par ordinateur Bibliographie [modifier] Gérard Mourier - Guide pratique de la PAO sous Windows - (éd. Marabout, coll. "Informatique", 1993) - 508 p. - (ISBN 2-501-01971-7) Virga - L'indispensable pour la micro-édition - (éd. Marabout, coll. "Marabout Service", 1990-1991) - 300 p. - (ISBN 2-501-01076-0) Liens externes [modifier] (fr) fr.comp.graphisme.pao Le forum de discussion français consacré à la PAO, également accessible avec un simple navigateur sur Google Groups (fr) La FAQ Foire aux questions du forum de discussion français fr.comp.graphisme.pao (fr) La Logothèque forum de discussion et d'entraide consacré à tous les logiciels et problèmes rencontrés en PAO Portail de l'informatique – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l’informatique.
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:10
    HELIOGRAVURE
    Héliogravure Cet article est une ébauche à compléter concernant les techniques, les sciences appliquées ou la technologie, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. L'héliogravure ou rotogravure est un procédé d'impression particulièrement adapté aux très longs tirages où une haute qualité de reproduction est exigée. Procédé [modifier] Gravure mécanique d'un cylindre hélio L'héliogravure est un procédé en creux dans lesquels l'encre est transférée depuis le cylindre de cuivre gravé directement sur le support. Le cylindre en cuivre est gravé mécaniquement, à l'aide d'un diamant ou au laser. La fréquence des creux va déterminer une trame plus ou moins dense et donc un niveau de gris plus ou moins important. Son encre doit être très liquide, afin de pouvoir rentrer dans les creux du cylindre (voir l'article encre pour plus de détails) Utilisation [modifier] Elle est utilisée pour les très longs tirages (supérieur au million d'exemplaire). Le cylindre étant très résistant, il ne s'use pas et permet donc de rouler longtemps. Son utilisation est variée : publication de catalogues, de tickets, d'emballage... Il permet d'imprimer sur divers support : papier, carton, polymères, emballages souples, papier décoratifs, tapisseries... L'héliogravure est également reconnue pour sa grande qualité de couleur due à sa trame d'un minimum de 175 (points par pouce).
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:10
    ROTATIVE
    Rotative Cet article est une ébauche à compléter concernant les techniques, les sciences appliquées ou la technologie, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. Rotative Zero Make Ready. En imprimerie, la rotative est une presse servant à imprimer en continu, en noir ou en quadrichromie, utilisant du papier en bobines. Les rotatives utilisent le système d'impression dit offset, ou aussi l'héliogravure et la flexographie. Certaines machines plus élaborées peuvent former et plier les cahiers, les massicoter, les relier, faire des découpes ou apposer certaines finitions sur le papier. Elles sont généralement destinées à de longs tirages (de quelques centaines de milliers à plusieurs millions d'exemplaires), contrairement aux machines « feuilles ».
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:11
    PHOTOGRAVURE
    Photogravure Cet article est une ébauche à compléter concernant la photographie, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. La photogravure est le procédé photographique permettant d’obtenir des planches gravées utilisables pour l’impression typographique. La photogravure, c’est l’ensemble des techniques qui permettent la réalisation d’éléments imprimants destinés à différents procédés d’impression comme la typographie, héliogravure et offset. Le texte est transformé en texte d’imprimerie. Il peut être également des reproductions de photos en utilisant des trames, transformant les régions plus ou moins sombres de l'image en points plus ou moins gros. Grâce à la quadrichromie, on peut reproduire une image couleur en quatre fois. Le travail de photogravure [modifier] s’effectue en trois étapes : La photogravure des documents (textes imprimés ou dessinés, illustrations) réalisée avec des appareils photographiques spéciaux. Le document peut-être photogravé dans ses propres dimensions (on dit tel) ou à une échelle déterminée d’agrandissement ou de réduction. La copie qui signifie le report sur métal de l’image photographique sous l’action de la lumière (appelé insolation). La gravure qui est une « morsure de l’acide » pour une impression en relief typographique ou en creux héliographique, ou le dépouillement quand il s’agit de l’offset. Les documents à reproduire [modifier] se classent en deux catégories : Les documents au trait : qui comportent uniquement des blancs et des noirs. Ils sont tracés à l’encre de Chine ou à gouache sur papier blanc. Ce sont des dessins de sujet, objets, titre d’articles, ligne en vedette, lettres isolées à placer au début d’un alinéa, les textes manuscrits, dactylographiés ou imprimés en noir et blanc. Les documents à demi-teintes : qui comportent toutes les gradations possibles depuis le blanc jusqu’au noir. Ils sont principalement les photographies en noir et blanc, tous les dessins imitant la photographie, comportant toute une gamme de teintes intermédiaires entre la teite pure et le blanc, avec des zones sombres, moyennes et claires, modelées ou fondues entre elles. La photographie de documents en demi-teinte permet de traduire toutes les tonalités à travers une trame, écran de verre présentant un quadrillage aux lignes plus ou moins serrées.
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:14
    FLEXOGRAPHIE
    Flexographie Cet article est une ébauche à compléter concernant la presse écrite, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. La flexographie est un procédé d'impression en relief proche de la typographie. La forme imprimante est un polymère. L'utilisation de ce procédé se retrouve dans l'impression de cartons ondulés, sacs plastiques, etc. ainsi que pour certains journaux en Allemagne. La qualité obtenue est excellente.
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:15
    QUADRICHROMIE
    Quadrichromie Les quatre couleurs de base de la quadrichromie: L'espace colorimétrique de la quadrichromie représenté en 3 dimensions La quadrichromie ou CMJN (cyan, magenta, jaune, noir) (en anglais CMYK, cyan, magenta, yellow, black) est un procédé d'imprimerie permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à partir des trois teintes de base (le cyan, le magenta et le jaune ou yellow en anglais) auxquelles on ajoute le noir (ou khol ou black). Le cyan, le magenta et le jaune, sont les trois couleurs primaires en synthèse soustractive, contrairement au rouge, vert et bleu (RVB ou RGB) qui le sont en synthèse additive. Le noir est utilisé pour obtenir les gris, qui seraient plus difficiles à obtenir en mélangant les trois couleurs primaires. On peut toutefois ajouter une couleur supplémentaire au noir pour accentuer les nuances de gris (une encre brune ou orangée par exemple). Ce procédé est utilisé notamment dans les ouvrages de photographies en noir et blanc. De même, il est possible d'ajouter une couleur supplémentaire (en général du cyan) afin d'imprimer un noir plus intense. C'est ce que l'on appelle un noir soutenu. L'ajout du noir permet aussi de mieux contraster les images et de produire des textes plus nets. Le noir étant une couleur moins coûteuse à fabriquer que les autres teintes, son utilité est non seulement d'ordre esthétique mais économique : à chaque fois que le mélange des trois couleurs donne une nuance de noir ou de gris, la séparation quadri retire les couleurs CMJ et les remplace par du noir. On appelle cette substitution le "retrait de sous-couleur". Il est évidemment paramétrable selon la qualité du résultat final que l'on souhaite obtenir. En pratique, on ne peut pas obtenir toutes les couleurs possibles en quadrichromie. Il faut donc faire attention pour les images de synthèse destinées à l'impression ! Dans les palettes de Photoshop, par exemple, un point d'exclamation signale les couleurs « non imprimables ». Exemple de quadrichromie [modifier] Photo de référence (un étalage de fruits) : Séparation quadrichromique : de gauche à droite : couche cyan, couche magenta, couche jaune et couche noire. Superpositions des trois primaires. De gauche à droite : Cyan + Magenta, Cyan + Jaune, Magenta + Jaune, Cyan + Magenta + Jaune. La quadrichromie est un moyen commode de reproduire un grand nombre de couleurs, mais il est très difficile de reproduire avec cette technique certaines couleurs vives. L'exemple ci-dessous montre que, même si le résultat obtenu est satisfaisant, certaines couleurs s'affaiblissent entre leur représentation naturelle en RVB et leur représentation quadri. On le remarque particulièrement sur les fruits orangés (oranges, citrouilles, mandarines), la couleur orange étant impossible à reproduire exactement en quadrichromie, et sur les pitayas (rose vif) qui ternissent légèrement. À gauche, photo en mode RVB (couleurs naturelles), à droite reproduction quadri de la même photo :
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    Mercredi 25 Octobre 2006 à 00:17
    Technologie
    L'ensemble de technologies permettant de reproduire des écrits et des illustrations en grande quantité sur des supports plans, généralement du papier, et pouvoir ainsi les distribuer à grande échelle. Les techniques vont de la composition des textes au façonnage (reliure, pliure...) en passant par l'impression et la relecture. Imprimerie du XVe siècle. Sommaire [masquer] 1 Histoire 1.1 Invention de l'imprimerie en Chine 1.2 En Europe 2 Technologie : évolution et diversité 3 Les différents types de procédés d'impression 3.1 Les procédés traditionnels 3.1.1 L'offset 3.1.2 L'héliogravure 3.1.3 La flexographie 3.1.4 La sérigraphie 3.1.5 La tampographie 3.2 Les procédés numériques 3.2.1 Jet d'encre 3.2.2 Électrophotographie ou xérographie 3.2.3 Impression thermique 4 Les différentes étapes de la fabrication d'un imprimé 4.1 La préparation 4.2 La maquette 4.3 La composition 4.4 La mise en pages 4.5 La photogravure 4.6 L'épreuve 4.7 Le bon à tirer 4.8 L'imposition 4.9 La création des plaques 4.10 L'impression 4.11 Le façonnage 4.12 La gestion des fichiers numériques 5 Anecdotes 6 Outils et technique de l'industrie de l'impression 7 Notes 8 Salons professionnels 8.1 En France 8.2 International 9 Formation 10 Liens externes Histoire [modifier] L'histoire de l'imprimerie est étroitement liée à celle de l'humanité. Depuis que l'homme a développé des moyens de communiquer (peintures rupestres, écriture...), il a cherché à pérenniser ses œuvres et à les diffuser. Des scribes égyptiens, qui gravaient la pierre, aux moines copistes médiévaux, qui passaient leurs journées à reproduire des œuvres — religieuses pour la plupart — en les recopiant à la main, l'homme a très vite cherché à automatiser ces moyens de copie. Invention de l'imprimerie en Chine [modifier] L'invention du papier est due aux Chinois, qui l'inventèrent vers l'an 105, il a été un élément décisif dans l'invention de l'imprimerie, car il permettait enfin d'avoir un support écrit léger, souple et peu coûteux, indispensable à une production de masse de l'écrit. Il ne manquait plus alors pour remplir le papier qu'une technique plus fiable et plus rapide que la main humaine. L'imprimerie fut inventée en Chine, au début de la dynastie Tang, située entre 618 et 907. Ils transposèrent la technique des sceaux qu'ils utilisaient déjà à une plaque en bois qui représentait toute la page à imprimer. Le plus ancien document imprimé retrouvé par les archéologues date de la 751 (période Silla), il a été mis au jour en 1966 à Kyongju, en Corée. Entre 1041 et 1049, un artisan Pi Cheng, inventa le caractère mobile, ce qui permit de développer l'imprimerie, en accélérant encore la composition des pages à imprimer. Pi Cheng utilisait le caractère mobile en argile, mais pendant les siècles suivants, les gouvernements de la Chine et de la Corée ont financé la production du caractère mobile métallique, dont, par exemple une fonderie établie par les autorités coréennes au début du XVe siècle. En Europe [modifier] Graveur sur bois C'est ainsi qu'apparurent les premiers bois gravés permettant la reproduction en nombre d'écrits, de gravures : la xylographie. Puis l'on utilisa la pierre gravée à l'envers sur laquelle on appliquait l'encre qui allait à son tour être posée sur le papier : la lithographie. Les balbutiements de la typographie se heurtaient à un problème de taille : en cas d'erreur, il fallait tout refaire. Assemblage de caractères mobiles métalliques. Johannes Gensfleisch, plus connu sous le nom de Gutenberg, eut l'idée, vers 1440 à Strasbourg, de reprendre le même procédé, en suivant l'innovation implémentée par les gouvernements chinois et coréens — l'usage des caractères mobiles métalliques en plomb. Ce fut le transfert vers l'Occident de la typographie moderne. On attribue à Gutenberg la naissance de la typographie, mais cette dernière existait déjà bien avant en Chine. De cette évolution, on retiendra donc deux types de livres. Les incunables, livres de l'ère prégutenberg édités entre 1450 et 1500, et les livres dits modernes, issus de la typographie et des techniques plus modernes telles que l'impression offset ou l'héliogravure. L'innovation qu'aura initiée Gutenberg en Europe va jouer un rôle considérable dans la réduction du coût de production du livre en Europe, et permettra ainsi d'en élargir très significativement la diffusion. Cantate des imprimeurs. Le patron des imprimeurs est saint Jean Porte Latine. L'imprimerie s'est longtemps enorgueilli de certaines traditions très colorées telles que l'Article IV1 et un chant (d)étonnant l'accompagnant, le À la...2. La typographie a occupé la scène de la communication du XVIe siècle jusqu'au troisième quart du XXe siècle. Les temps modernes ont vu apparaître de nouvelles techniques de reproduction tant pour l'imprimerie proprement dite que pour la bureautique. La xérographie, procédé de photocopie, la ronéotypie, le fac-similé (la télécopie). L'industrie graphique s'est vue doter d'outils nouveaux avec l'avènement de l'impression offset où l'on a remplacé les caractères en relief par un procédé de report d'encre et d'eau sur une plaque offset. Les parties à ne pas imprimer reçoivent l'eau et les parties à reproduire, l'encre, qui est hydrophobe. La plaque est ensuite pressée contre un blanchet et le blanchet imprime par report la feuille. Ce procédé a permis d'introduire l'impression en quadrichromie, c'est-à-dire en couleurs, le spectre étant reproduit à partir de trois teintes primaires (le cyan, le magenta et le jaune) auxquelles on a ajouté le noir afin d'économiser sur les teintes et donner plus de contraste aux tirages en couleurs. Technologie : évolution et diversité [modifier] Rotative (imprimerie) Parallèlement, la composition s'est informatisée. On a vu apparaître, à la fin des années soixante, début des années soixante-dix, les premiers procédés de photocomposition. Un système de miroirs dans lesquels les caractères étaient ajourés servait de « pochoir » à la lumière qui allait impressionner une surface sensible, le bromure. Ce dernier était ensuite révélé et fixé comme un papier photographique ordinaire. Les textes ainsi composés — au kilomètre — allaient ensuite être montés sur les supports et la mise en page se faisait manuellement. Le montage achevé, on filmait le tout puis on insolait la plaque qui allait servir à l'impression. La photocomposition allait perdurer presque vingt ans, les procédés évoluant avec l'apparition du laser qui allait insoler directement les films, faisant disparaître les systèmes à miroirs. Le grand tournant de cette fin de siècle fut l'apparition des premiers ordinateurs personnels et surtout des Macintosh, au début des années quatre-vingts, qui ont vu la naissance de la publication assistée par ordinateur (PAO). Ce micro-ordinateur a permis pour la première fois de tout faire sur le même poste : acquisition d'images numérisées, retouche d'images, création de dessins vectoriels, mise en pages avec des logiciels dédiés, permettant d'amalgamer textes et images. Ces opérations étaient déjà possibles sur des systèmes dédiés mais au coût prohibitif. Le Macintosh, en particulier, a permis de démocratiser ce métier tout en provoquant certains dérapages. D'aucuns se sont sentis l'âme d'un Gutenberg sans en avoir les compétences et cela a donné lieu à des créations pour le moins surprenantes... ainsi qu'à une dépréciation du métier. L'outil n'était pas en cause. L'imprimerie est un art et, comme tout art, il y a certaines règles à respecter afin de fournir un travail équilibré, agréable à l'œil et exempt de fautes d'orthographe... et de goût. Parallèlement à l'évolution de la composition, c'est toute la chaîne graphique qui a connu, ces dernières années, de profonds bouleversements. Ainsi, à partir du poste de composition, photogravure et mise en page sont venus s'adjoindre divers périphériques d'écriture tels que les CtF (Computer to Film), appelés aussi flasheuses, qui permettent de sortir les films de chacune des quatre couleurs d'impression afin d'en faire les plaques par transfert optique. Gros progrès qui permet de se passer du montage manuel des mises en page. Cependant, le transfert optique a cet inconvénient qu'il fait perdre de la définition dans les points de trame et ne dispense pas de retouches sur plaques, car il peut y avoir des « pétouilles », dépôts parasites dus à des poussières. L'évolution suivante a été le CtP (Computer to Plate) — graveur de plaques — où le film a été remplacé par la plaque (base aluminium en général, parfois en polyester) qui sera alors insolée ou gravée directement à partir du fichier électronique. Ensuite, l'opérateur n'a plus qu'à caler ses plaques directement sur la presse. Dernière évolution en date, concernant la presse offset classique, c'est l'embarquement du système CtP sur la presse. C'est ce que l'on appelle le DI (Direct imaging). Il n'y a alors plus d'opération intermédiaire entre le poste de mise en pages et la presse, la gravure se faisant directement sur le cylindre porte-plaque de la presse offset. Avantage : repérage exceptionnel des quatre groupes et économie de temps de calage. Un autre créneau est né des dernières évolutions des photocopieurs, ce sont les presses dites numériques où tout le système classique a été remplacé par des systèmes de transfert d'image du type photocopieurs, permettant alors des tirages instantanés et fidèles du document d'entrée (fichier, épreuve...), mais avec un coût largement supérieur, ce qui le réserve, pour le moment, à un court tirage. Les différents types de procédés d'impression [modifier] Les procédés traditionnels [modifier] Les différents types d'imperession conventionnels L'offset [modifier] C'est le procédé qui produit le plus gros volume d'imprimés (magazines, journaux, emballage, livres...). Il est basé sur la répulsion de l'eau et de l'encre. Tirage : de 1000 à 100 000 exemplaires. L'héliogravure [modifier] C'est un procédé où la forme imprimante est en creux. Le cylindre d'impression est en cuivre et est gravé par un diamant, chimiquement ou au laser. Son encre est très liquide pour permettre de remplir les creux. Tirage : de 100 000 à plusieurs millions d'exemplaires.. Utilisation : papiers fins couchés (LWC : Light Weight Coated). La flexographie [modifier] C'est un procédé en relief reprenant le principe de la typographie. La forme imprimante est un polymère et est réalisé par photo-polymérisation. Utilisation : procédé non traumatisant pour le support, donc carton ondulé, sac plastique... journaux (en Allemagne notamment). Sa qualité médiocre s'améliore beaucoup ces dernières années. La sérigraphie [modifier] Impression à travers un pochoir (une grille : Screen printing en anglais). Utilisation : forte dépose d'encre donc ski, T-shirt et également grandes laizes : affiches d'autobus... La tampographie [modifier] Procédé d'impression basé sur le principe du timbre en caoutchouc. Utilisation : touches de clavier, boutons dans les voitures, capsules de bière... Les procédés numériques [modifier] Les différents types d'impression numériques Jet d'encre [modifier] Une surpression est créée dans un réservoir d'encre et entraîne l'éjection d'une goutte d'encre. Cette surpression peut-être créée thermiquement ou mécaniquement (à l'aide d'un cristal piézoélectrique). Cette goutte peut être créée continuellement puis guidée sur le média à imprimer ou dans un réceptacle pour la recycler dans le cas du Continous Ink Jet ou CIJ. Ce procédé permet des vitesses importantes d'impression mais à une moindre qualité. Dans le cas du Drop On Demand (DOD) (goutte à la demande), cette goutte est générée uniquement si elle est désirée sur le média. La vitesse d'impression est moindre mais la qualité est meilleure. Électrophotographie ou xérographie [modifier] Le cylindre d'impression est recouvert d'un polymère spécial qui est éclairé au laser ce qui induit un changement dans ses propriétés. Il va alors attirer de fines particules contenues dans un toner liquide ou solide (les toners liquides donnent une meilleure qualité car ils permettent de transférer plus de particules pour une même masse). L'encre va, par la suite, être transférée sur le papier puis chauffée (cuisson) afin d'assurer sa cohésion. Impression thermique [modifier] Un ruban contenant de l'encre est chauffé et piqué là ou un point de trame est voulu. On reprend ainsi le principe de la dorure à chaud. Les différentes étapes de la fabrication d'un imprimé [modifier] La fabrication d'un imprimé passe par différentes étapes rassemblant des savoir-faire et des matériels différents et complémentaires. La préparation [modifier] La préparation d'un travail destiné à l'impression passe par les phases de réflexion sur le produit, l'écriture de son contenu, le rassemblement des matériaux illustratifs (photographies, dessins, graphes, etc.), puis sur l'ébauche de ce que devrait être le produit fini. Pour ce faire, on réalisera un rough sur papier ou sur écran dans lequel on mettra le plus souvent du faux-texte. Une fois l'ébauche validée, on fournira à l'étape suivante le matériel nécessaire pour travailler le produit. La maquette [modifier] Le maquettiste va exécuter une ou plusieurs versions de mise en pages avec les matériaux fournis (textes, images, rough...) et l'on passera à l'étape de la composition. La composition [modifier] La composition est l'étape, aujourd'hui disparue, de saisie des textes qui se faisait sur micro-ordinateur avec l'aide d'un traitement de texte ou avec du matériel dédié de photocomposition. Aujourd'hui, le texte est le plus souvent déjà saisi par le client. Il existe néanmoins des techniques permettant de récupérer des textes déjà imprimés, c'est ce que l'on appelle la reconnaissance optique de caractères. La mise en pages [modifier] L'opérateur va alors exécuter le travail proprement dit, en assemblant les textes et les images dans la réalisation du document. C'est la publication assistée par ordinateur (PAO). Il se basera donc sur les maquettes fournies pour faire la mise en pages et suivra le chemin de fer qui définit les pages et les emplacements de publicités, hors-texte, etc. La photogravure [modifier] Le photograveur entre alors dans la ronde. C'est lui qui va, grâce au scanner, numériser les images et photographies qui seront définitivement incorporées au document à imprimer. Il substituera alors les images de placement par les images en haute définition ou par un système OPI. Il a en charge la retouche des images avec un logiciel dédié, il effectue la colorimétrie, l'élimination de poussières, défauts, la mise à l'échelle... L'épreuve [modifier] Le document numérique achevé, on va en faire une épreuve contractuelle (appelée abusivement Cromalin) qui donnera l'allure définitive du document, à savoir la typographie, l'emplacement des illustrations, les couleurs. Ce document servira de référence à l'imprimeur qui devra en respecter les nuances. L'épreuve est dite contractuelle car elle servira de référence en cas de litige. Le client doit alors s'assurer que le texte est correct, les images bien référencées... C'est le moment de la relecture et des corrections éventuelles. Le bon à tirer [modifier] Si le client est satisfait du travail, que les corrections ont été parfaitement exécutées, les images bien retouchées et les couleurs bien étalonnées, il remet alors le bon à graver (le BAG) dûment daté et signé. C'est ce document qui donnera le feu vert pour l'impression. Le BAT dégage de toute responsabilité à propos d'éventuelles erreurs (mise en page, faute de frappe, d'orthographe ou de syntaxe, erreur sur le visuel, la taille ou la police de caractères...) constatées a posteriori. L'imposition [modifier] L'imprimeur reçoit alors les fichiers numériques de toutes les pages. Son rôle est d'en faire l'imposition, c'est-à-dire, assembler les pages en cahiers qui seront, après l'impression, coupés, pliés et reliés pour faire l'ouvrage façonné. Généralement, l'imprimeur soumet au client une épreuve de contrôle appelée aussi Ozalid afin de contrôler la séquence des pages. Ce document sera plié et découpé afin de faire une morasse. L'imposition peut se contrôler à l'aide d'un polichinelle, petit papier A4 plié autant de fois qu'il y a de poses dans le cahier, en petit livret, dont les pages seront numérotées. Une fois déplié, le polichinelle donne le plan d'imposition. La création des plaques [modifier] C'est là qu'entre en œuvre le CtP ou le CtF. On va réaliser les plaques qui seront destinées à l'impression quadrichromique. L'impression [modifier] Après avoir réalisé le préencrage, c'est-à-dire le débit d'encre apporté à la machine avant l'impression, l'imprimeur monte alors les plaques sur une presse offset feuille ou une rotative, c'est l'étape du calage. Ensuite vient l'encrage de la presse, c'est-à-dire que l'imprimeur laisse l'encre se répartir sur les rouleaux et vérifie que les couleurs sont imprimées correctement à l'aide d'une gamme de contrôle positionnée en bas de l'imprimé. L'ensemble des feuilles tirées pendant le réglage de l'encrage est appelé la gâche papier. Le client doit contrôler une dernière fois le travail et donner le bon à tirer (BàT) définitif. Ensuite l'imprimeur lance l'impression, c'est le tirage. Le façonnage [modifier] Une fois les cahiers imprimés, on passe à la phase de finition : massicotage, pliure, reliure et... distribution ! Le massicotage consiste à couper les feuilles en vue de leur passage en plieuse ou au format définitif, surtout dans le domaine de l'étiquette (vin, conserves, etc.). La pliure se fait avec une plieuse qui a pour but de plier la feuille imprimée dans un ordre précis afin que les folios se suivent. Différentes sortes de pliures existent, tels le pli croisé, le pli parallèle qui comprend : le pli économique, en accordéon, en pli roulé, en porte-feuille... Il y a trois sortes de plieuses : à couteaux, à poches et mixtes qui combinent les deux précédentes. La gestion des fichiers numériques [modifier] L'ensemble des informations nécessaires aux traitements peuvent être incluses dans des fichiers aux formats XML, Ceci permet de suivre la production en temps réel. Ce format est un standard que l'on trouve sur http://www.CIP4.org. Anecdotes [modifier] Le plus ancien livre connu est un rouleau chinois de cinq mètres daté de 868 retraçant un extrait d'un ouvrage sacré bouddhiste. Le premier livre européen imprimé avec des caractères mobiles est la grammaire latine de Donatus en 1451 par Gutenberg. La première édition latine de la Bible est celle dite Bible à quarante-deux lignes en 1453 par Gutenberg. Le premier livre imprimé en français est La Légende dorée de Jacques de Voragine par Barthélémy Buyer en 1476 à Lyon. Outils et technique de l'industrie de l'impression [modifier] Flashage Presse offset Rotative Impression numérique Notes [modifier] ↑ Argot du typographe. ↑ Le À la... Salons professionnels [modifier] En France [modifier] Graphitec, à Paris : triennal Le prochain salon Graphitec se déroulera du 15 au 18 mars 2006 au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. Intergraphic, à Paris et Lyon : annuel TPG à Paris : triennal (salon itinérant ne se tenant à Paris que tous les neuf ans). International [modifier] Drupa, à Düsseldorf, Allemagne : quadriennal Ipex, en Grande-Bretagne : quadriennal Formation [modifier] École française de papeterie et des industries graphiques Lycée technique et lycée professionnel André-Argouges à Grenoble, formations BEP, Bac Pro, BTS - Tél. 04 76 44 48 05 École supérieure Estienne des arts et des industries graphiques Site de l'école Estienne Lycée Maximilien Vox Lycée polyvalent Claude-Garamont à Colombes École du Livre de Nantes : formation par alternance (apprentissage) et formation continue (adulte). Lycée des métiers Andreossy, Castelnaudary (11) : formation au certificat d'aptitude professionnelle « sérigraphie industrielle » Centre d'apprentissage des techniques d'impression et de finition, à Tours (37) Lycée André-Malraux, à Montereau (77) : Bep, Bac, bts. Lycée professionnel et technologique Albert Bayet : BEP, Bac Pro, BTS Communication et Industries Graphiques, à Tours (37) Liens externes [modifier] Graphiline : L'actualité de l'imprimerie GraphiSearch : L'annuaire de l'imprimerie Zapage : nouvelle technologie d'impression de sites en ligne (service gratuit) Lycée Gutenberg Illkirch : le Lycée des métiers des industries graphiques Graphitec Les modes d'imprimerie : Informations générales dédiées à l'imprimerie Typographie & Civilisation: histoire de l'imprimerie et de la typographie association nationale Dictionnaire de l'argot des typographes disponible sur Wikisource.
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