• J'avais écrit un long texte........  Je viens de le perdre en le publiant.  Peut-être en disais-je trop. Il parlait d'oubli, d'instabilité, de liens  secrets ,  mais aussi de vos yeux, votre regard, votre peau, vos caresses, votre bouche, vos baisers.......  Je ne retiens finalement que ces derniers. Et j'oubliais.....  cette semaine à venir sans vous.... sans vous voir, probablement sans vous entendre, je la déteste! Ca ne me ressemble pas, je sais...  mais si je vous disais que j'ai  eu le sentiment de vous retrouver, ces dernières heures....


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  • Mes désirs.... plutôt une curiosité, une envie de découvrir une forme de relation moins convenue, plus entêtante  aussi. Ce rôle dont je ne connaissais rien et auquel j'aspirais exerçait sa fascination depuis assez peu de temps mais sa ténacité n'autorisait plus  à ce moment précis aucun doute. Vous qui vous proposiez alors pour objet de son exercice, auriez-vous su m'insuffler cette part de désir supplémentaire qui conduit de l'illusion au  réel? La séduction aurait-elle sa place dans ce jeu aride ? La spontanéité ? La sensibilité ? L'imprévu ?

    Et je pense à ce qui aurait pu tarir l'envie... scénario trop brossé, trop observé... moments  artificiels.

    Ces quelques craintes   n'ont pas empêché le flot de mon imagination de s'écouler et c'est ainsi que je vous ai vu....

    Passant la porte laissée entrouverte, d'une chambre abandonnée à la pénombre. Je vous ordonne aussitôt de retirer vos vêtements et de les replier avec soin un à un en mesurant chaque geste. Votre nudité s'offre à mes yeux indiscrets. Je m'approche. Je suis très près de vous maintenant. Ma main passe sur votre visage, votre cou, descend sur l'épaule et d'une pression vous signifie de vous mettre à genoux. Vous n'en finissez pas de descendre le long des mes jambes, les effleurant de la moiteur de vos mains, du souffle tiède échappé de vos lèvres. Délice de sensualité que cette entrée en soumission. Mes jambes eussent-elles été plus longues, le moment trop bref encore...

    Vous êtes désormais à mes pieds, vous levez la tête et votre regard pressant attend mes paroles, mes gestes peut-être : « Etendez vous sur le sol et posez votre tête sur mes pieds hautement chaussés. » Je veux sentir vos cheveux caresser mes chevilles au travers du lacet qui les ceint. Vous ne bougez plus, moi non plus. C'est dans l'attente de ce qui va être vécu que culmine le plaisir...

    Je mets fin à ce temps suspendu, faisant quelques pas pour rejoindre un fauteuil, m'y asseoir, croiser mes jambes, libérer du sol le talon sur lequel repose ma jambe droite. Vous vous hissez jusqu'à moi, serrez délicatement dans vos mains cette chaussure, si convoitée, vous passez votre langue sur son cuir mat. Votre servitude s'accroît. Mon pied à nouveau à terre, je me lève afin de profiter pleinement de la vue singulière  qu'offre l'inconfort de votre situation, je vous exhorte alors de lécher ce talon, si fin, si long...

     


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