• Curieusement , à une époque ou l'on s'interroge sur le financement du R.S.A qui devrait être par la volonté du pouvoir se faire au détriment des bénéficiaires de la Prime pour l'emploi , les médias télévisés sont très silencieux sur l'information parue dans le monde du 30 avril 2008.
     Une société nommée Gatsby
    Christine Dutreil, la directrice de la communication du groupe Wendel, a, comme d'autres cadres, été directement intéressée dans le montage de mai 2007. Elle a reçu 8 millions d'euros en actions, et a mis en place un dispositif fiscal semblable à celui des autres membres de la direction.

    Mme Dutreil a créé le 26 mars 2007 une société civile, Harcelor, avec son mari Renaud Dutreil, alors ministre des PME, du commerce, de l'artisanat et des professions libérales du gouvernement Villepin.

    Les époux Dutreil, mariés sous le régime de la communauté de biens, apportent chacun 500 euros à Harcelor, domiciliée chez eux. Un mois plus tard, le 24 avril 2007, ils fondent une seconde société, baptisée Gatsby, clin d'oeil à Gatsby le Magnifique, le célèbre roman de Francis Scott Fitzgerald. Le capital de la société civile est de 3 000 euros, déposés à la banque JP Morgan, place Vendôme à Paris.

     

    UN PRIX MODESTE

     

    Les époux versent chacun 1 499 euros ; leur société Harcelor 2 euros. Christine Dutreil est gérante de Gatsby, domiciliée à la même adresse. Le 3 mai 2007, la Compagnie de l'Audon, qui détient les 324 millions d'euros destinés au management du groupe Wendel, autorise ses associés à vendre leurs parts aux petites sociétés qu'ils ont créées. Mme Dutreil possède 419 712 actions de la Compagnie de l'Audon, achetées 1 euro chacune à partir de décembre 2004. Elle en vend 385 800 à sa société Harcelor, à un prix modeste : 23 388 euros, soit 6 centimes l'unité - les cessions d'actions sont en effet imposées.

     

    VIE PRIVÉE

     

    Le même jour, la société Gatsby reçoit les 385 800 actions que lui apporte Harcelor, et 33 912 autres actions qui restaient à Mme Dutreil. La valeur du titre, fixée par la Compagnie de l'Audon, est cette fois de 19,17 euros : le portefeuille des Dutreil chez Gatsby vaut ainsi 8 047 490 euros.

    Mais il ne s'agit encore que d'actions de la Compagnie de l'Audon, invendables sur le marché. C'est réglé le 29 mai : la Compagnie rachète ses propres actions à ses associés, dont Mme Dutreil, avec des titres Wendel Investissement, cotés sur le marché. La Compagnie les a vendues et rachetées à Mme Dutreil au même prix : pas de plus-value, donc pas d'impôt. Gatsby vaut alors 8 millions d'euros, dont la moitié appartient de facto à l'ex-ministre.

    Mme Dutreil, interrogée par Le Monde, a indiqué que ces informations relevaient de sa vie privée. Renaud Dutreil n'a pas souhaité répondre à nos questions.

    UNE VIDEO A ECOUTER AVEC ATTENTION !
    Un discours en totale contradiction avec les agissements du couple Renaud Dutreil !

    votre commentaire
  • Comment ne pas douter de la sincérité de la démarche du Président de la République ?

    La décision de Sarkozy d'aller lui même chercher les Journalistes et les Hôtesses Espagnoles et de les conduire à Madrid nous fait douter de la sincérité de la démarche .

    Pour Nicolas sarkozy tout est Politique Spectacle ! On pourrait aller jusqu'à envisager un accord entre le Président Tchadien et La France sur cette affaire montée de toute pièce .

    Quoi qu'il en soit , Nous attendons de notre Zorro national qu'il déploie autant de zèle à faire revenir en France les membre de l'Arche de Zoè et du Pilote Belge !

    Nicolas Sarkozy est en route pour N'Djamena, au Tchad, où il doit rencontrer son homologue tchadien Idriss Déby afin d'évoquer la situation des Européens poursuivis dans le cadre de l'affaire "Arche de Zoé", annonce l'Elysée dimanche dans un communiqué.

     

    "Le président de la République est en route pour N'Djamena pour y rencontrer son homologue tchadien M. Idriss Déby Itno", peut-on lire dans le communiqué de l'Elysée.

    L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", précise le texte.

    La justice tchadienne a entamé samedi les auditions des Européens inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".

    Les 16 Européens - neuf Français et sept Espagnols - ont été interpellés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient d'emmener en France 103 enfants africains âgés d'un à dix ans


    1 commentaire
  • Parce que la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme s'est permis d'attaquer tout azimut L'arche de Zoé au risque de donner des arguments accusateurs au président du Tchad , il est de bon ton de surenchérir sur les affreux de cette association .

    Le Témoignage du Médecin ayant à titre bénévole participé à cette opération peut apporter à nos compatriotes un autre éclairage qui aider à comprendre les effets néfastes de ce que l'on peut appeler la propagande !

    Rentré d'Abéché juste avant les arrestations, un médecin décrit l'action de L'Arche de Zoé

    Pendant deux mois, une quinzaine de médecins, d'infirmières et de pompiers secouristes français se sont relayés pour soigner les enfants regroupés dans le camp de L'Arche de Zoé à Abéché, dans l'est du Tchad. Parmi eux, Dominique Gladin, médecin urgentiste à l'hôpital d'Argenteuil, s'est occupé du petit dispensaire entre le 3 et le 20 octobre, dans le cadre d'une action humanitaire bénévole. Il l'a échappé belle : "Il était prévu que j'accompagne les enfants dans l'avion qui les transporterait en France. L'opération a pris du retard, et je suis rentré seul car je devais reprendre mon travail à Argenteuil. Si l'équipe avait tenu son planning, je serais en prison au Tchad en ce moment", dit-il.

    Au début, tout semblait simple. Au cours de l'été, le docteur Gladin entend des amis médecins parler d'une mission de courte durée au Tchad et se porte volontaire : "La proposition venait de collègues sérieux. En plus, les pompiers d'Argenteuil, avec qui je travaille régulièrement, connaissaient l'association et la soutenaient."

    Le docteur Gladin est persuadé d'avoir fait du bon travail : "Les médias disent que les gamins sont en bonne santé, mais ils oublient de préciser que c'est grâce à nous : quand ils nous arrivaient, beaucoup étaient malades ; nous les avons soignés. A son arrivée, chaque enfant était ausculté, on lui posait un petit bracelet pour l'identifier, on constituait son dossier médical."

    Le travail était épuisant, mais l'ambiance excellente : "Les habitants du voisinage nous connaissaient et nous appréciaient." L'équipe fréquentait également le contingent de l'armée française basé à Abéché : "Il y avait un poste de télé au mess des officiers ; nous sommes allés voir la demi-finale de la Coupe du monde de rugby. Eux aussi venaient chez nous, pour discuter ou boire un coup."

     

    SITUATION INEXTRICABLE

     

    Peu à peu, le docteur découvre le fonctionnement de l'équipe : "Nadia, l'infirmière, travaillait avec moi, elle faisait bien son boulot. "Doudou" (Dominique Aubry), le pompier de Narbonne, s'occupait de la logistique, il a été très efficace."

    Eric Breteau, le chef, était constamment en déplacement, mais Dominique Gladin a discuté quelquefois avec lui, pendant le dîner : "J'ai tout de suite vu que c'était un fonceur, qu'il irait jusqu'au bout. Son charisme est évident ; il a une forte influence sur son entourage. En même temps, il est calme, chaleureux, et sait écouter les autres. Quand il m'a expliqué qu'il voulait emmener une centaine d'orphelins soudanais en France, je n'ai pas porté de jugement, ce n'est pas mon rôle. Je me suis simplement dit que ce serait très compliqué, mais que seul un type de cette trempe pourrait peut-être réussir un coup pareil."

    Il remarque aussi le rôle essentiel joué par Emilie Lelouch, 30 ans, l'amie d'Eric Breteau : "Elle gérait l'antenne de l'association à Adré, près de la frontière avec le Soudan, à sept heures de piste d'Abéché. Elle était en contact direct avec les tribus et les responsables des camps qui lui amenaient des enfants. Tous les gamins transitaient par elle. Elle constituait un petit dossier pour chacun, avec son nom, le nom de l'adulte qui l'avait amené, sa situation familiale, son village d'origine, etc. Ce sont des documents précieux. J'espère qu'ils referont surface. Ils permettront d'éclaircir beaucoup de choses."

    Avec le recul, il estime que L'Arche de Zoé essayait de travailler le plus sérieusement possible, mais que la situation sur le terrain était inextricable : "Parmi les enfants qui sont arrivés jusqu'à mon dispensaire, certains sont repartis après quelques jours. Apparemment, on s'était aperçu qu'ils n'étaient pas orphelins, et ils ont été rendus."

    Difficile également de déterminer la nationalité de certaines communautés : "Entre le Tchad et le Soudan, il y a un no man's land, une longue bande de 30 kilomètres de large, qui est habitée. A quel pays appartiennent ces gens ?"

    Aujourd'hui, en tant que médecin, il s'inquiète avant tout pour Jacques Wilmart, le pilote belge, âgé de 75 ans, ancien commandant de Boeing 747 pour la Sabena. Il pilotait le petit avion de sept places acheté par l'association pour transférer les enfants d'Adré vers Abéché : "C'est un vrai "pro", impeccable. C'est aussi un chic type. Il connaît bien l'Afrique, il était aux anges. Pour lui, c'était une dernière occasion de se rendre utile en faisant ce qu'il aimait."


    1 commentaire
  • Les sympathisants de gauche sont nettement plus nombreux (47%) qu'il y a deux ans à penser que le clivage gauche-droite reste pertinent, mais la contestation du marché, même mondialisé, perd du terrain, selon un sondage LH2 à paraître mercredi dans Libération.

     

    Malgré la défaite à l'élection présidentielle de Ségolène Royal, la proportion des Français à se déclarer de gauche reste stable à 41%, d'après cette étude.

    La part des Français de gauche estimant que "les notions de gauche et de droite sont toujours valables" fait un bond de 11 points (47% contre 36% en novembre 2005). Toutefois, une majorité (52% contre 60% dans l'enquête précédente) juge ces notions "dépassées".

    Malgré l'échec de 2007, 57% des sympathisants de gauche pensent que "la gauche a de fortes chances de revenir au pouvoir dans les années qui viennent", une proportion en recul (62% en 2005).

    Cet électorat ne se droitise pas véritablement. 68% pensent que "la gauche doit davantage s'ouvrir au centre", mais 62% souhaitent aussi qu'elle tienne compte "davantage" de la gauche anti-libérale. Ils sont 79% à se dire proches des idées "socialistes" et 55% à se dire proches des idées "social-démocrates".

    La "valeur travail" reflue: 49% croient que "le travail est davantage une contrainte qu'un épanouissement (50% d'avis contraire), les pourcentages étant respectivement de 45% et 53% en 2005. Les électeurs de gauche plébiscitent plus de consultation lors des prises de décision politique (90%).

    Concernant la mondialisation économique, 53% proposent d'"en aménager les effets les plus négatifs" plutôt que de "la modifier en profondeur" (32%) ou de "s'y opposer radicalement" (7%). "Faire payer les entreprises qui licencient en faisant des bénéfices" est bien moins populaire (52%) qu'en 2005 (66%). "Baisser les impôts et réduire les dépenses consacrées aux services publics" est approuvé par 62%.

    Enfin, l'éducation (+6 points en deux ans), les salaires (+6) et "l'égalité des chances" (+9) progressent parmi les chantiers jugés prioritaires pour la gauche, l'emploi et la lutte contre la précarité restant en tête.

    (Sondage réalisé par téléphone du 17 au 25 août auprès d'un échantillon de 800 personnes se déclarant de gauche, extrait d'un échantillon de 1935 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus).


    votre commentaire
  • Pour être crédible il ne suffit pas de faire du tourisme un jour à l'hôpital , un autre dans un hospice et aujourd'hui à l'école .IL faudra bien que les français s'aperçoivent que l'agitation et l'activisme ne peuvent résoudre les problèmes de la Société Française!

    Des syndicats de l'Education, l'Unsa et le Snes-FSU, jugent le discours sur l'école prononcé mardi par le président Nicolas Sarkozy "peu adapté à la réalité" et rempli de "contradictions" et "omissions".

    Le Parti socialiste estime de son côté que "la grandiloquence" du discours de Nicolas Sarkozy "contraste douloureusement avec la réalité de cette rentrée 2007 qui se déroule dans un climat morne, de méfiance et parfois de tension entre les différents acteurs de l'école."

    L'école que le chef de l'Etat souhaite "rompt avec l'école républicaine, publique et laïque, et propose une conception libérale de l'éducation qui profitera aux plus favorisés et nie honteusement la réalité des inégalités", écrit-il dans un communiqué.

    Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Education, a évoqué sur LCI un discours "important, qui va lancer des débats" mais "émaillé de contradictions fortes", "déséquilibré", et "peu adapté à la réalité".

    L'intervention du chef de l'Etat à Blois "m'a semblé un peu déconnectée de leur réalité quotidienne", a-t-il estimé.

    Pour le Syndicat national des enseignements de second degré, les "envolées lyriques" du chef de l'Etat masquent surtout des logiques budgétaires.

    "Sous les dehors d'un texte qui se veut rassembleur, les contradictions nombreuses et les omissions conduisent à des annonces qui, loin de répondre aux défis actuels, sont essentiellement guidées par des logiques budgétaires : réduction des horaires-élèves, suppressions d'emplois, alourdissement de la charge de travail des personnels", écrit-il dans un communiqué.

    Le Snes estime que ces propositions "sont largement rejetées par les enseignants et bien au-delà."

    A ses yeux, le président de la République, dans son constat de la persistance de l'échec scolaire, oublie en outre "les progrès réalisés depuis 20 ans contre les sorties précoces et sans qualification de trop nombreux élèves."

    "Plaçant l'école en dehors des phénomènes sociaux, il fait l'impasse sur l'impact des inégalités sociales et territoriales sur les difficultés scolaires", ajoute le syndicat.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires