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Finalement une fois qu'on l'a fait
On s'est aperçu qu'en effet
C'était mieux aprèsSource : LyricFind
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Quatre jours de vacances, loin. Du repos, du dépaysement, de la nouveauté, de l'activité physique avec de la marche, de bons petits repas... Quatre jours et me voilà reboostée. J'avais, manifestement, juste besoin de vacances :-)
Quelques semaines à tenir avant de repartir à nouveau. Sans les enfants encore une fois. Ils me le reprochent. Mais j'en ai besoin. Je leur donne tout. Trop. Toute mon énergie. Et ils savent tant être ingrats parfois que ça me vide alors jusqu'à l'épuisement.
Je prends du recul, de la distance, avec tout ce qui me fatigue.
Des enfants que je ne vois pas assez, qui me manquent terriblement mais qui ont un comportement parfois insupportable quand ils sont avec moi, me contraignant à jongler avec mes émotions.
Un boulot où la reconnaissance frôle les pâquerettes et où le télétravail me prive de relations sociales (que je recrée par ailleurs, mais quand même).
Un homme qui fait tout pour entretenir des relations "comme si" avec son ex-femme et ses filles et qui n'assume pas mon existence dans sa vie pour protéger une pseudo vie de famille dont il ne veut pas que je fasse partie.
Tout ça, je le prends, je le regarde de plus en plus loin, et je décide de m'en foutre. Alors il y a des jours où je n'y arrive pas. Mais parfois, ça fonctionne. Et ces jours là, je me sens bien, en paix avec moi-même.
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A fleur de peau. Je suis, depuis quelques semaines, à fleur de peau. Une peau qui tiraille, qui s'irrite, qui se fragilise. Je pleure tous les jours. Chaque fois pour un rien. Un moment émouvant dans un film, une nouvelle triste aux infos, une phrase prononcée par une personne de mon entourage, une chanson à la radio... et puis parfois même pour rien. Juste comme ça. Je conduis et soudain des larmes coulent. Elles surgissent comme un trop plein. Je déborde. Je fuis. Je coule. Je me noie.
Je n'arrive plus à savoir pourquoi. Je suis profondément fatiguée, pas forcément triste. Mais pourtant je pleure, encore et encore. Tous les jours depuis des semaines.
Là encore j'écris et je retiens les larmes.
Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ma fille. Je me secoue, je me raisonne. Je regarde à chaque fois le verre à moitié plein. Je ne sais pas trop ce qui me met dans cet état.
Juste la fatigue. Une très grosse fatigue. Lassitude au boulot. Fatigue à la maison.
Je compte les jours. Bientôt 4 jours de vacances. Ailleurs. Voyager. Enfin. Et pouvoir partir, pleurer devant de beaux paysages étrangers. S'émouvoir et s'émerveiller.
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Un déplacement en Suisse pour le boulot il y a quelques jours, un autre à Paris cette semaine. Un début d'entretien annuel même pas terminé, des objectifs toujours aussi flous depuis deux ans et un management mou sans contour, sans vision. Décourageant.
Une nouvelle crise avec le fiston. Un nouveau trou dans un nouveau mur. Enorme cette fois. Je compte les euros qu'il va me falloir débourser pour refaire faire la plâtrerie peinture de sa chambre, du couloir et du bureau...
Le froid, la neige, le chauffage réduit pour ne pas surconsommer de gaz (les deux dernières factures ont fait très mal).
Mes heures de cours effectuées fin 2021 toujours pas payées.
Une fatigue générale qui s'installe. Je me sens épuisée.
Les prix qui augmentent, le regain de covid, la guerre, l'incertitude... tout ça commence à peser sur le moral. Alors je me raisonne, mais j'avoue que je fatigue.
Vivement ce week-end, et je dirais même plus, vivement les vacances...
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"C'est bizarre cette différence de réaction qu'ont tes enfants vis à vis de la copine de leur père et vis à vis de moi". (Ils parlent tout le temps d’elle et semblent l’apprécier alors qu’ils sont plus frileux vis-à-vis de lui. Ma fille m’a même carrément dit qu’elle ne l’aimait pas… mais ça, je ne lui ai pas dit).
Cette petite phrase a sonné comme un GO. Et je me suis dit que c'était peut-être l'occasion de commencer à partager mon ressenti.
Je lance un « Peut-être que c’est parce qu’ils ont l’impression de ne pas vraiment te connaître. On te voit ici, à la maison, mais on ne connaît personne de ton entourage. La première question que m’a posé ma fille il y a quatre ans c’est Est-ce qu’il a des enfants ? Et est-ce que tu les connais » ? et deux ans après quand elle m’a posé la même question, la réponse est toujours la même. Alors peut-être qu’eux aussi ils ressentent, comme moi, cette sorte de barrière que tu mets entre nous et ta famille ».
Réponse de l’homme, regard blessé évitant de croiser le mien « C’est pas moi qui met des barrières ».
Moi "si, quand même un peu". Lui "c'est surtout qu'ils te considèrent comme la coupable. On dirait qu'ils veulent te faire payer la séparation".
Moi " Peut-être un peu aussi, oui, mais ça n'explique pas tout".
Il se retourne et se couche. Fin de la discussion.
Bon, pour cette fois, c’est raté. Le message n’est pas passé…
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