• Attention au virage

    Ce soir j'ai un entretien avec ma direction. Je devrai enfin en savoir un peu plus sur le sort qui m'est réservé professionnellement. Le bon point, c'est qu'apparemment on a encore du boulot pour moi. Le mauvais,  c'est que quoi qu'on me propose, je n'aurai manifestement pas beaucoup le choix, donc j'ose espérer que ce sera intéressant.

    Je sais ce qui a été proposé et accepté par mes deux autres collègues. Le plus intéressant est donc déjà "parti" chez les autres. J'ai confiance en ma capacité d'adaptation. Mais je connais aussi les fortes capacités de resistance qui existent dans notre entreprise et me battre pour que ce qu'on me propose soit une vraie évolution et pas un job bouche trou que personne ne veut faire... c'est mon défi du jour.

    Côté vie personnelle, je me sens un peu plus apaisée.

    Mais, comme il faut toujours un mais, hier soir mon futur ex-mari m'envoie un texto encore une fois surprenant : "et si on avait fait une erreur".

    Ce sur quoi, après une bonne nuit de sommeil, je réponds "et qu'est-ce qui te fait penser ça aujourd'hui  ?"

    Il répond "Je ne remets pas en question notre séparation. Elle était nécessaire. Nous ne pouvions pas continuer comme ca. Mais cela m'a permis de bien réfléchir à tout cela et peut-être qu'on ne s'est pas laissé toutes nos chances".

    Une amie romantique qui pourtant ne l'apprécie pas particulièrement me dit qu'il est peut-être sincère.

    Moi je le connais bien. Et je sais que s'il pense à cela aujourd'hui c'est parce qu'il doit renoncer à vivre dans la maison et qu'il vient de faire un pas pour la négociation afin que je rachète ses parts. Et je sais bien que ça le contrarie au plus haut point. Si c'est moi qui était partie vivre dans un appartement, il se sentirai trés bien.

    De toute façon, il est  hors de question pour moi de recommencer avec lui. La seule chose qui pourrait me faire temporairement changer d'avis c'est qu'il accepte qu'on parte tous vivre dans le sud. Là-bas, je me fous qu'il ne comble pas mon besoin affectif. Je l'aurai par ailleurs en partageant des moments avec ma famille et mes amis. Et je pourrai toujours avoir mon amoureux en filigrane, puisque de toute façon, on ne peut pas à ce jour envisager un vrai avenir ensemble.

    Mais je sais bien que c'est un pas qu'il ne franchira pas. Ce qu'il veut, c'est revenir vivre dans la maison.

    On prend les paris ?


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  • Se laisser porter par la vague...

    Il est des moments dans la vie où tout tangue, tout vacille, tout change.

    2017 aura été l'année de ma libération affective. Après 24 ans d'une relation houleuse de dépendance affective plus que d'amour, la paix dans mon quotidien peut enfin s'installer doucement, même si cela ne se fait pas sans mal. Je souffre toujours autant de l'absence de mes enfants. Je souffre toujours autant quand je croise son regard à lui. Mon coeur se tord toujours quand les enfants me parlent du temps qu'ils ont passé avec l'autre. Mais je sais que j'ai enfin échappé à cette vie qui n'était pas vraiment la mienne.

    2018 me réserve encore des surprises. Le périmètre sur lequel je travaillais n'existera plus en septembre. Une réorganisation est en train de se mettre en place. Je ne sais pas encore si je vais pouvoir conserver mon boulot et si oui, où et à quelles conditions. Ma responsable m'a demandé de lister mes compétences et de réfléchir à ce que je pourrai proposer, même au-delà du cadre de mes fonctions initiales...

    Depuis quelques jours je me pose mille questions, mais résoudre une équation qui a tant d'inconnues se révèle impossible. Maison / pas maison, chômage / nouveau job, ici ou ailleurs, en fonction de ce qui sera possible ou pas au regard de ce que sera ou ne sera pas mon job demain et de ce que les juges m'autoriseront ou pas à partir ?

    Bref, tout se bouscule. Je n'ai pas de lisibilité. Mon coeur et mon radar intuitif sont brouillés. Je n'arrive même plus à savoir ce que je voudrais vraiment.

    La vague des chamboulements m'emporte. Plutôt que de lutter, je me dis qu'il faut que je fasse confiance à la vie. Quoi qu'il arrive je sais que je saurai m'adapter et que je m'en sortirai.

    C'est la fin d'un cycle. Une nouvelle histoire à écrire.

    Mais j'avoue qu'il y a des jours où c'est vraiment dur de lâcher-prise.

    #fatiguée mais pleine d'espoir


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  • Depuis deux mois j'ai changé d'avocate. Elle a pris les choses en mains et a décidé de faire un courrier à l'avocat adverse pour lui faire deux propositions : l'une concernant le rachat de la maison et, en cas de refus, le souhait de me rapprocher avec les enfants de ma famille. L'objectif étant qu'il fasse une ou deux propositions de son côté puis qu'on s'assoit tous ensemble pour trouver un compromis.

    Evidemment, les compromis ce n'est pas son truc. Il n'en a jamais fait. Alors depuis il m'a d'abord incendié par texto et par mail (après avoir vainement essayé de me joindre vu que ne veux plus subir ses sessions de bourrage de crâne), a appelé ma mère pour lui demander de me raisonner concernant notre éventuel déménagement dans le sud, puis a décrété qu'il ne voulait plus qu'on se voit au moment du transfert des enfants, puis m'a reproché qu'on en arrive là, puis silence radio (enfin !). Pour finir hier par m'envoyer un texto laconique qui m'a laissée sans voix "Question : depuis 1 an as-tu pensé que l'on pourrait essayer de reconstruire quelque chose tous les deux ?".

    Pof. Là. Comme ça. Froidement. Sans explication ni préambule. A son image.

    J'ai ri. Et puis je suis restée perplexe pendant 24h ne sachant si je devais vraiment répondre (j'avais très franchement envie de lui écrire "c'est une blague ou bien ?" mais je me suis abstenue car l'ironie.., comment dire, je ne suis pas certaine qu'il comprenne).

    Comme il va quand même falloir qu'on se parle pour plein d'autres sujets liés aux enfants, aux vacances, aux frais qu'on a en commun... je me suis dit que je ne pouvais pas lui écrire sur toutes ces choses sans avoir répondu du tout à son appel du pied.

    J'ai fait le plus sobre, court et laconique possible pour dire que, en fait.. non.

    Je me demande jusqu'où il ira pour essayer de récupérer sa maison et son confort. Car ne nous leurrons pas. Si j'étais partie vivre dans un appartement juste à côté comme il le voulait, il ne m'aurait jamais posé cette question.

    Affaire à suivre...

     


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  • Jusque dans mes rêves...

    Cette nuit, j'ai rêvé que le pays était en guerre. J'ai rêvé qu'un car faisait la tournée des maisons pour emmener les gens de force. J'ai rêvé que mon ex mari revenait dans la maison et s'imposait dans mon lit. Je le poussais. Je ne voulais pas qu'il vienne. Je ne voulais surtout pas qu'il me touche.

    J'ai rêvé de l'arrivée de ce car dans ma cour, de ma veine tentative de me cacher avec mes enfants, de devoir faire ma valise, très vite, d'être embarquée avec eux, sans savoir où l'on nous emmenait.

    Voilà comment mon cerveau interprète en ce moment la situation. La peur au ventre d'être chassée de chez moi. Cette incertitude pesante me poursuit jusque dans mes rêves ou plutôt, jusque dans mes pires cauchemars...


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    Agenda des plaisirs - le retour du come back

    Quelques jours en famille dans le sud, à manger, manger, manger... et partager de bons moments.

    Une nuit si douce avec mon amour.

    Une soirée avec un inconnu, dans un bar à tapas que je ne connaissais pas non plus. Une découverte sympa.

    Un afterwork avec les jeunes de ma boite et même les stagiaires (mon dieu, 20 ans d'écart). Et se sentir acceptée, sans décalage. Juste le plaisir de partager un bon moment, un verre sur une péniche, vue sur le rhône, dans la douceur d'un soir de printemps qui ressemble à l'été. Et même semblerait il des oeillades d'un jeune stagiaire... Si je n'avais pas 20 ans de plus j'aurai pu croire qu'il allait me draguer ! Bref, se sentir libre et légère et juste bien. A ma place.

    Le soleil, le soleil, le soleil... Profiter de la douceur de vivre et bientôt partir partager mon premier déjeuner en terrasse avec une copine.

    Bon week-end à tous !

     

     

     


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