• Forte secousse sismique ressentie à Tokyo: pas de victime, ni dégâts
    AFP | 08.02.05 | 03h53

    Une secousse sismique d'une magnitude de 4,8 sur l'échelle ouverte de Richter a secoué mardi matin Tokyo et ses environs, sans faire ni victime ni dégâts, selon les premières informations.Le séisme a été fortement ressenti dans le centre de la capitale.Aucune alerte au tsunami n'a été lancée.La secousse a eu lieu à 11H29 (02H29 GMT), son hypocentre étant localisé à quelque 70 km sous terre dans la préfecture d'Ibaraki, à 50 km au nord-est de Tokyo, a précisé la météorologie nationale.Le Japon est au confluent de quatre plaques tectoniques, avec des milliers de secousses chaque année...
    Tremblement de terre au large de la Papouasie Nouvelle Guinée
    AFP | 08.02.05 | 04h10

    Un tremblement de terre de 6,1 degrés sur l'échelle ouverte de Richter s'est produit mardi au large de la Papouasie Nouvelle Guinée, selon les services sismologiques.Ni dégâts ni victime n'ont été signalés, ont dit des responsables des secours dans la capitale de la PNG, Port Moresby.Selon Geoscience Australia, la secousse s'est produite peu après 6H00 (20h00 GMT) sous la mer à 100 km à l'est de Rabaul, près de l'île de New Britain...
    ca se stabilise , il parait.........

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  • Secousse sismique modérée à Tokyo
    AFP | 28.01.05 | 01h40

    Un séisme d'une magnitude de 4 sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie vendredi matin à Tokyo et dans sa région, sans faire ni victime ni dégâts.La secousse a eu lieu à 06H48 (21H48 GMT jeudi), son hypocentre étant localisé à 80 km sous terre dans la préfecture de Chiba, situé à l'est de la capitale.Le Japon est au confluent de quatre plaques tectoniques, avec des milliers de secousses chaque année.

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  • presque un mois après le séisme, le bilan des victimes dépasse désormais les 280.000 morts sur le littoral de l'océan Indien. L'indonésie, qui annonçait encore lundi 174.000 morts, vient de changer sa méthode de décompte et fait désormais état de 228.000 victimes. Des centaines de milliers de sinistrés sont réfugiés dans des camps de fortune et dépendent totalement de l'aide internationale. Au Sri-Lanka, 400.000 réfugiés vivent dans les batiments publics, les temples et les églises, en attendant de pouvoir reconstruire leurs maisons.

    En réponse, les Nations unies ont coordonné la plus vaste opération de secours humanitaire jamais organisée grâce à une mobilisation sans précédent. L'aide accordée ou promise par les Etats, les organisations et les particuliers s'élève à près de 12 milliards de dollars, selon le décompte - pourtant non exhaustif - effectué par l'AFP.

    Les donateurs semblent tenir leur promesses. Le 20 janvier, Jan Egeland, coordinateur des opérations d'urgence des Nations unies, estimait que 86% des 977 millions de dollars nécessaires pour couvrir les besoins des zones sinistrées dans les six prochains mois, étaient «couverts». «C'est la première fois que personne n'a eu faim et que personne n'a manqué de soins médicaux faute de ressources», a-t-il ajouté.

    La reconstruction demandera des années d'effort. Le Sri Lanka a lancé un programme d'action de 3,5 milliards de dollars, tandis que l'Indonésie estime le coût de la reconstruction d'Aceh à 4 milliards de dollars sur les 5 prochaines années.

    La géographie même de la terre a été changée par ce séisme, le quatrième de magnitude 9 du siècle. Des côtes et îles ont été déplacées et les cartes vont devoir être révisées pour prendre en compte les nouveaux tracés. L'île thaïlandaise de Phuket se serait déplacée de 15 cm. la côte de Sumatra d'au moins 3 mètres et l'extrémité nord de l'île de Simeulue de près de 2 mètres. Le pôle Nord a quant à lui été décalé de quelque 2,5 centimètres.


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  • DES DONNÉESGIF animation SATELLITAIRES DU CNES ET DE LA NASA RÉVÈLENT
    DE NOUVEAUX DÉTAILS DES TSUNAMIS

    Pour la première fois, des satellites en orbite ont observé et mesuré en pleine mer un tsunami majeur, celui de l'Océan Indien provoqué par le séisme de magnitude 9 survenu le 26 décembre au sud-ouest de l'Île de Sumatra. Les mesures sont très précieuses pour les chercheurs du monde entier et nous aideront à mieux comprendre ces événements.

    Les équipes américaines et françaises qui travaillent en parallèle sur les données altimétriques des satellites Jason et Topex-Poseidon de la NASA et du CNES pour l’océanographie, ont confirmé, chacune de leur côté, les mesures de la hauteur du tsunami relevées par les satellites au moment où il se propageait depuis l'épicentre du séisme. Les satellites ont survolé le golfe du Bengale à 150 km l’un de l’autre, deux heures environ après le séisme.

    «Ces deux satellites n’effectuent qu’environ 13 révolutions autour de la Terre, et chacune des traces au sol de leurs orbites est séparée de 3 000 km environ de la précédente », a déclaré le Dr Philip Callahan du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena en Californie qui recherche les signaux de tsunamis dans les données satellitaires d'altimétrie radar depuis le lancement de Topex/Poseidon en 1992. «La probabilité d’obtenir, pour un endroit donné, des observations d’un événement tel que celui-ci dans un intervalle de deux heures est très faible. Jason a réussi à capter les signaux du tsunami par opportunité, mais cela présente un intérêt immense pour les océanographes du monde entier » a-t-il ajouté.

    «Les observations réalisées par Jason et Topex/Poseidon sont uniques et très précieuses pour la validation et l’amélioration des modèles numériques de tsunamis ainsi que pour le développement des futurs systèmes d’alerte aux tsunamis », a indiqué le Dr Lee-Lueng Fu du JPL, responsable scientifique du projet Topex/Poseidon et Jason.
    «Il faut actuellement au moins cinq heures pour traiter des données satellitaires d’altimétrie radar, qui ne peuvent donc pas être utilisées par les systèmes d’alerte pour ces événements » , a précisé le Dr Fu. Le Dr Callahan a reçu les données de Jason le 27 décembre au matin.

    Les images sont disponibles en ligne à l’adresse : http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA07219.

    L’image principale montre les changements de hauteur de la surface de la mer par rapport à des observations effectuées le long de la même trace 20 à 30 jours avant le séisme, changements provoqués par le tsunami. L’encart représente une simulation des changements de hauteur de la surface de la mer réalisée par Kenji Satake, chercheur au National Institute of Advanced Industrial Science and Technology, Japon. Son modèle fournit une représentation globale du bassin océanique Indien permettant ainsi d’interpréter les observations satellitaires de Jason et Topex/Poseidon qui, en l’occurrence, sont en bon accord avec le modèle.

     Les satellites ont mesuré une augmentation maximale (écart par rapport à une situation normale) de l’élévation du niveau de la mer de 50 centimètres en pleine mer, à environ 1 200 km au sud du Sri Lanka sur la crête principale du tsunami déferlant depuis le golfe du Bengale. Cette surélévation du niveau de la mer est suivie d’une dépression d’environ 40 centimètres de la surface océanique en-dessous de la normale. La distance entre une crête de l’onde et la suivante était alors de 800 km environ. Une deuxième onde a succédé à la première, avec une hauteur de 40 centimètres au-dessus de la normale. Près de l’extrémité nord du golfe, deux ondes d’une hauteur respective de 40 et 20 centimètres au-dessus de la normale étaient en train de gagner les côtes de Myanmar. Se propageant dans le golfe du Bengale à partir de la zone du séisme vers le large depuis l’ouest de Sumatra, ces ondes de tsunami ont finalement atteint des eaux peu profondes le long des côtes de Sumatra, du Sri Lanka, de la Thaïlande et du sud de l’Inde. Leur vitesse enregistrée en pleine mer a diminué, passant de celle d'un avion à réaction, 800 km/heure, à environ 32km/heure, transformant l’onde se propageant en pleine mer avec une hauteur de 0,5 mètre ou moins en des murs d’eau de près de 10 mètres ayant un potentiel de destruction considérable.

    Jason et Topex/Poseidon sont des missions satellitaires conjointes de la NASA et du Centre National d'Études Spatiales (CNES). Les deux missions ont pour principal objectif d’effectuer des mesures à long terme de la hauteur de la surface de la mer afin de mieux comprendre la circulation océanique et ses effets sur le climat.

    «Ces informations satellitaires sur la hauteur de la surface de la mer trouvent de nombreuses autres applications, et peuvent être exploitées pour aider la navigation, les opérations offshore, la prévision des cyclones, les pêcheries, etc. », a déclaré le Dr Yves Menard, responsable scientifique des projets Jason et Topex/Poseidon au Centre National d’Études Spatiales.
    «La détection du tsunami qui vient d’être réalisée démontre une nouvelle fois l’importance des observations satellitaires de l'altimétrie radar » .

    La NASA et le CNES travaillent en collaboration avec la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, USA) et l'Organisation Européenne pour l'Exploitation des Satellites Météorologiques (EUMETSAT), sur la prochaine mission d'altimétrie radar dénommée Mission de topographie de la surface des océans (Ocean Surface Topography Mission, OSTM), dont le lancement est prévu en 2008. Elle devrait permettre à la mesure altimétrique radar de devenir une observation de routine pour ces organisations.

    Des informations complémentaires sont disponibles aux adresses suivantes :
    http://sealevel.jpl.nasa.gov/

    et http://www.jason.oceanobs.com/html/portail/general/welcome_uk.php3


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