• Texte exceptionnel du philosophe Manuel de DIEGUEZ, un de nos grands maîtres !

     

    Une analyse de la double face de la servitude

    La vassalisation financière de l'Europe politique

     

    Une partie de la presse pourtant tenue pour sérieuse a félicité <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et l'Angleterre d'avoir découvert avant l'Amérique les remèdes réputés conjurer la crise mondiale du capitalisme qui se prépare et de l'avoir terrassée avant son déclenchement, tandis que, dans le même temps, M. Steinbrück, ministre des finances du gouvernement allemand, écrivait que les brouets financiers concoctés par M. Brown et M. Sarkozy étaient grotesques. Un adjectif aussi furieux pose une question nouvelle à une science historique et à une politologie encore privées d'une anthropologie critique en mesure de préciser à quelle étape de son évolution l'encéphale d'Adam a cessé de progresser (...)

    C'est ainsi que M. Brown ne se demande pas comment des milliards de dollars ou d'euros versés à des fabricants d'automobiles en faillite vont leur permettre de persévérer dans la folie de produire à la chaîne une marchandise rendue de plus en plus invendable en raison de la substitution d'automates intelligents au travail musculaire de nos ancêtres. Nous luttons contre l'assèchement du marché des consommateurs par le remplissage non point de leur bourse, mais de celle des industriels. (...)

     

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    http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/tstmagic/1024/tstmagic/decodage/finances.htm


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  • Commentaires

    1
    Jeanmi
    Samedi 10 Janvier 2009 à 09:40
    La vassalisation
    Soyons révoltés Je ne crois pas à l’autorégulation du marché, cette idée libérale est une ineptie dont nous venons de vérifier l’absurdité, je ne crois pas au centralisme démocratique dont les staliniens nous ont rebattus les oreilles pendant les années de plomb de la guerre froide. En revanche je crois à la colère populaire, non pas à la révolution, mais à la révolte, celle qui menace les puissants ; on en est à la veille. Des signes avant-coureurs nous le montre : perte de confiance dans la presse, baisse dans les sondages de TOUS les politiques, manifestations de plus en plus fréquentes qui font reculer les réformes absurdes. Soyons donc vigilants et révoltés, nous pouvons collectivement faire barrage.
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