• Vietnam…

    Absurdité d’une guerre, absurdité de l’humanité toute entière
    Hommes sacrifiés sur l’autel de la liberté
    Liberté faussée, depuis trop longtemps enfermée
    Bataillons entiers de soldats massacrés

    Epuisés, tourmentés, torturés par la Mort,
    Seule survivante parmi les cadavres déchiquetés
    Elle est repue de chairs et d’espoir, se gavant jusqu’à l’aurore
    Les soldats ne pensent plus, le sang aveuglant toutes les volontés

    Les étoiles ne bougent pas, elles sont fidèles aux hommes
    Ne craignant ni le fusil, ni le couteau
    Elles tiennent la main du gamin se vidant
    Et le réchauffe d’une dernière lueur, le jour arrivant

    On se bat, on lutte, on tue, on assassine
    On se bat contre soi même, pas contre l’ennemi
    On se bat pour rester humain, ne pas devenir une bête
    On se bat contre ce fou à l’intérieur qui nous dit « tue, tue, tue !!! »

    Et puis on ne se bat plus, on est fatigué
    On laisse la bête nous dévorer
    On est plus des Hommes, on est des balles
    On explose les figures, on déchire les chaires

    C’est ce qu’on appelle….la guerre.


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  • Et dans la profondeur d'un creux
    Je l'ai vu, à moitié nue, à moitié humaine
    J'ai vu ses yeux dégoulinants de haine
    J'ai vu ce que c'était qu'être malheureux

    La vague de son humanité s'est échappée
    La voile de sa foi s'est déchirée
    La proue de son destin s'est fracassée
    Sur le rocher que Dieu lui avait abandonné

    Son être se vomissant tout entier
    Ne souffrant plus la vie ni l'espoir
    Est partis alors se réfugier
    Dans un endroit sombre et noir

    Le Nirvana avait déserté, l'Enfer, à ses pieds
    Ce nouvel ami aux bras déployés
    Tel un albatros amadoué par Hadès
    Lui faisait la cour tel un bubon à la peste

    Mais la mort n'est jamais la fin
    Ce n'est que l'accomplissement du destin de chacun
    Peu en importe le chemin, ne jamais oublier que quelque part
    Malgré le spleen, malgré notre esprit gémissant, nous attend quelque chose de rare

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  • La suite......<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite s'écrit au vent du matin<o:p />



    Lorsque la nuit a chanté ses alexandrins<o:p />



    Et dans un délice soucieux de la mélancolie<o:p />



    Elle te guette décoiffée au sortir du lit<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite......<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite s'étend comme le corps du mourrant<o:p />



    Rassemblant ses forces dans un dernier élan<o:p />



    Mourir et s'envoler de cette terre si violente<o:p />



    Et attendre sous le neuvième porche Dante<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite......<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite se donne comme un précieux trésor<o:p />



    Elle attend au creux de la main qui tremble <o:p />



    A coté du cœur palpitant à l'idée d'être ensemble<o:p />



    Loin des flux et reflux des morts<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite......<o:p />



    <o:p> </o:p>



    La suite se perd dans les pièces si obscures de ma vie<o:p />



    Au milieu des rêves et des forteresses qui s'effondrent<o:p />



    Cherche la vie au milieu des ombres <o:p />



    Tenaces compagnons de mon être en furie<o:p />



      <o:p />



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  • Confident des plus fidèles, le silence vous écoute
    Il est là, derrière vous et attend l'instant
    Où vous irez vous reposer sur le bord d'une route
    Afin de mieux comprendre le pourquoi du moment

    Le silence c'est cette main qui vous étouffe
    Quand vous n'avez plus rien
    Que vous-même pour vous regarder le matin
    Quand dans votre jardin, plus rien ne pousse

    Compagnon des plus terribles tragédies
    Il est l'unique témoin d'un cri dans la nuit
    Il ne peut rien dire, il est muet
    Il le sait, il doit garder ses secrets

    C'est ce matin d'hiver où je voyais mourir ma mère
    C'est cette petite éternité face à la Faucheuse
    C'est la perte de son fils, de son père à la guerre
    C'est se sentir impuissant quand elle est malheureuse

    C'est la voix des Hommes qui s'est tue
    C'est ce moment où je t'ai perdu
    C'est cette maladie qui t'a vaincue
    C'est cet enfant qu'on n'a pas eu

    C'est la langue de la démocratie bafouée
    C'est la souffrance d'un peuple oublié
    C'est la lâcheté des Hommes face à eux même
    C'est l'écrivain chinois privé de ses poèmes

    C'est quand vous ne croyiez plus en rien
    C'est l'étoile noire dans les cieux élyséens
    C'est la peur de l'athée à l'heure de vérité
    C'est le sang des poilus qui coule dans la tranchée

    C'est la parole de l'amoureux
    C'est les mains qui se joignent dans un élan joyeux
    C'est ce premier matin que l'on découvre à deux
    C'est ces prémices, cette tendresse dans les yeux

    Dans le tombeau de l'enfant mort
    Le silence se brise en mille et une étoiles
    Transformant la caisse de bois en un bateau à voiles
    Laissant notre petit mousse voguer vers le trésor..........



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  • Ô quel superbe mot
    Mot doux, voyageur du temps
    Infatigable par monts et par vaux
    Avenir de l'Homme, magicien des maux

    C'est le vent d'Est qui n'amène que du beau
    C'est la fraîcheur de la nuit sur la peau
    C'est le soleil et les rayons
    C'est une merveille, notre horizon

    C'est du tragique, du magique
    Mirifique, parfois chaotique
    Peu en importe les étapes
    C'est le plus sûr chemin pour notre cœur qui tape

    Ne pas se perdre, tel est le défi
    Pour l'Homme d'aujourd'hui
    Dans le labyrinthe de la passion
    Ne pas perdre le fil de la raison...


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