• Le Belvédère, la maison du roi Albert et de la reine Paola, a voulu réparer l'impair rédigé dans son message de remerciement en en commettant un autre. 

    La carte, rédigée en néerlandais, par laquelle l'ancien couple royal s'excuse d'avoir évoqué le décès de la reine Paola à la place de celui de la reine Fabiola dans son message de remerciement fait cette fois état du décès du roi (koning) Fabiola.

    Le journaliste Wim Dehandschutter du Nieuwsblad a publié une photo de cette carte sur son compte Twitter vendredi soir. Le Palais indique qu'il ne s'agit pas d'une communication officielle passant par lui mais d'une missive personnelle de la maison de l'ancien chef de l'Etat en réponse aux lettres des citoyens.


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  • Emilie, 37 ans, décrit un véritable calvaire: des bruits qui la terrifient, le coeur qui palpite, la panique à chaque décollage et atterrissage et la peur de mourir. Face au boom du transport aérien et aux crashs ultra médiatisés comme le spectaculaire accident cette semaine d'un ATR de TransAsia à Taïwan, les candidats aux stages pour surmonter leur phobie de l'avion se multiplient.

    Surfant sur ce phénomène, la société Smart Flight dont les simulateurs de vol sont habituellement utilisés pour la formation des pilotes des compagnies du monde entier, a mis au point un stage sur mesure, non loin de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Les participants y apprennent à ne plus se laisser submerger par leur anxiété, encadrés par un spécialiste de la sécurité aéronautique, Xavier Tytelman, d'une psychologue clinicienne du Centre de traitement de la peur de l'avion (CTPA) Margot Ferrand, et de pilotes de ligne.

    650.000 personnes dans les airs à chaque instant

    Première étape, rappeler les statistiques, a priori rassurantes, de la sécurité aérienne. "Il y a un décollage et un atterrissage chaque seconde. 650.000 personnes sont dans les airs à chaque instant. Et il y a quelques accidents meurtriers par an. On a beaucoup plus de chance de gagner au loto que d'avoir un accident d'avion", sourit M. Tytelman. "On a beau savoir que le transport aérien est le moyen de transport le plus sûr au monde et qu'on prend plus de risque en prenant sa voiture chaque jour, c'est plus fort que nous", confie Laurence, 35 ans. La jeune femme, coordinatrice médicale, a fondu en larmes lorsque son mari lui a offert un voyage en Turquie pour leur anniversaire de mariage.

    Comme Laurence et Emilie, plus de 20% de la population européenne auraient peur de prendre l'avion, selon le CTPA. La proportion avoisinerait même les 30% à l'échelle planétaire. Et la surmédiatisation des accidents a pour effet de charger le cerveau en émotion négative. Les circonstances sont à chaque fois exceptionnelles mais le visuel reste plus fort que tout. Au cours du stage d'une journée précédé d'un long entretien individuel, les organisateurs décortiquent méthodiquement la mécanique d'un vol, la formation des pilotes, la maintenance des avions.

    Ils s'attachent également à démystifier des impressions. "Quand un avion décolle, l'angle de montée est de 15 degrés maximum. Ce n'est pas une fusée", explique Xavier Tytelman. "Mais plus on est crispé, plus on a l'impression que l'angle est important". "Dans une forte turbulence, l'avion chute d'une vingtaine de centimètres, pas plus", poursuit-il. "Mais 20 cm à 800 km/h suffisent à faire tomber les plateaux repas". Les visages sont incrédules. Aussi fortes soient-elles, les turbulences ne peuvent à elles seules provoquer un accident. Un avion résiste à la foudre. Et les trous d'air n'existent pas.

    Rallumer le cortex

    Deuxième étape, apporter des solutions concrètes. "Le stress et les émotions modifient votre fréquence cardiaque", souligne Margot Ferrand. Or, plus on respire mal, plus les symptômes physiques (vertige, palpitations, mains moites) sont accentués. Il faut donc se forcer à expirer lentement pour calmer l'anxiété. La psychologue active un logiciel avec guide respiratoire. Les stagiaires passent à la pratique. Margot Ferrand liste ensuite des exercices simples tels que l'écriture pour "rallumer le cortex afin qu'il reprenne le dessus sur le cerveau des émotions".

    Etape ultime, un vol en simulateur

    Alexandre, informaticien en traitements d'images, prend la place du copilote. Lui, qui rêvait enfant de devenir pilote, a renoncé à l'avion depuis un an. "Mon rêve s'est transformé en cauchemar. Après un vol mouvementé, ma peur s'est progressivement décuplée jusqu'à l'année dernière. Je devais aller à Dubaï pour le travail. Je ne me suis même pas rendu à l'aéroport", raconte-t-il, visiblement affecté. À 34 ans, il n'a pas d'autre choix que de vaincre sa phobie pour mener à bien sa carrière professionnelle. Dans le cockpit du Boeing 737, il reprend espoir. Le pilote simule de très fortes turbulences. Alexandre reste zen. Pour autant, c'est accompagné de Xavier Tytelman et Margot Ferrand qu'il effectuera son retour dans les airs: un Paris-Genève. Les études de Smart Flight montrent que les stagiaires sont près de trois fois moins stressés lors du premier vol suivant ce stage. Pour lequel ils auront dû tout de même débourser 530 euros.


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  • Près de 2.000 personnes qui ne craignent pas particulièrement les basses températures ont fait le déplacement vers la Vallée suisse de la Brévine, samedi, pour participer très logiquement à la 4e Fête du Froid, organisée dans cette contrée où, il y a un quart de siècle, les thermomètres qui fonctionnaient encore ont affiché -41,8 degrés, la température la plus basse enregistrée dans la Confédération helvétique. Un record qui vaut à la Vallée de la Brévine le titre, peut-être pas envié par tous, de "Sibérie suisse".

    Une douzaine de chalets en bois ont accueilli les visiteurs. Marché artisanal, vols captifs en montgolfière, sculpteur sur neige et balades en traîneaux figuraient parmi les animations proposées aux participants à la fête. La chance était de leur côté, comme l'a relevé Jean-Maurice Gasser, président de l'organisation de la Fête et de l'association "Vallée de la Brévine", avec une météo somme toute clémente, partagée entre neige et soleil, agrémentée par une bise faible, le tout sous des températures oscillant entre -5 et -8 degrés.

    Les enfants étaient invités à participer à un concours insolite, celui des OGNI, en l'occurrence des "Objets Glissants Non Identifiés", et les adeptes de ski de fond, de raquettes ou de randonnée ont eu l'occasion de parcourir la Vallée dans le cadre d'un "snow-up". Après un apéritif offert en fin d'après-midi et bienvenu pour remettre les plus engourdis d'aplomb, un feu d'artifice devait clore la manifestation qui restera une fois de plus ancrée dans les esprits et certains organismes.

    La Fête du Froid a été lancée en 2012, vingt-cinq ans après le record suisse de froid à -41,8 degrés enregistré à La Brévine. L'association "Vallée de la Brévine - Sibérie de la Suisse" mise sur la réputation des paysages et du climat polaire de la vallée pour y promouvoir le tourisme ainsi que des produits du terroir qui ne se laissent pas intimider par les assauts de l'hiver.


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  • Ces dernières semaines ont été mouvementées pour Maxxzandra Ford. Cette Américaine a eu la surprise de sa vie durant les fêtes de fin d'année: après avoir constaté une légère prise de poids, elle a appris qu'elle était en fait enceinte de huit mois.

    A peine le temps de digérer la nouvelle que le bébé, un garçon, pointait le bout de son nez. L'enfant est né le 29 janvier, après 18 heures de travail. Il avait réservé une autre surprise de taille à sa mère: il pesait 6,4 kilos à la naissance, un poids inhabituel pour un nouveau-né.

    Maxxzandra avait déjà donné la vie à deux enfants bien portants: son premier bébé pesait 4 kilos et le deuxième 4,5. "Quand sa tête est sortie, j'ai su que celui-ci était encore plus gros", confie-t-elle à la presse américaine.

    Avery est encore à l'hôpital: il a eu quelques soucis pour s'expluser du corps de sa mère et les médecins espèrent qu'il n'en gardera aucune séquelle. "Il peut avoir des problèmes de respiration, de régulation de la glycémie" et on en passe, selon le Docteur Jennelle Ferry qui s'occupe de lui à l'hôpital Si Joseph à Tampa (Floride). La famille devrait pouvoir rentrer à la maison d'ici peu.


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  • Une utilisatrice de Twitter a été virée de son nouvel emploi avant de l'avoir commencé. La veille de ses premiers pas en tant que serveuse dans une pizzeria, l'internaute référencée comme "Cella", a écrit: "Beurk, je commence ce putain de job de merde demain." Elle faisait suivre sa phrase de plusieurs petits pouces tournés vers le bas.

    Cella aurait mieux fait de réfléchir: ce message a été transmis au patron de l'établissement qui a décidé de se passer de ses services. Il a décidé qu'il ne voulait pas embaucher quelqu'un qui n'avait pas envie de travailler dans son restaurant.

    Robert Waple est passé par Twitter pour annoncer la nouvelle à la jeune femme. "Non, vous ne commencez pas ce travail aujourd'hui. Je viens juste de vous renvoyer. Bonne chance avec votre vie sans argent et sans travail."

    Cella a téléphoné au restaurant dans la foulée et s'est entendue confirmer la mauvaise nouvelle. Elle n'a pas perdu son sens de l'humour pour autant: au lieu de faire profil bas, elle a adressé une photo montrant une jeune fille les mains pleines d'argent à celui qui aurait dû être son patron. "C'est moi!"


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