• Parce que notre sexe est toujours là présent et qu'il réagit en permanence à nos états, il focalise parfois notre attention.

    Comment s'en débarasser ? L'ignorer ne fait que le mettre en valeur, le couper (ça s'est fait !) comme les eunuques est condamnable, ignoble et inutile, l'enfermer est pire encore, le flageller est du masochisme et de la bétise pure, ....donc faut faire avec.

    C'est même une preuve de maturité et de sagesse que de gérer cet organe qui peut-être nous empêche de vivre normalement. Il est là et nous devons l'aimer et le respecter. Détourner notre attention de lui est par contre une bonne chose, parce que ce n'est pas l'essentiel de notre être, mais une partie qui a son utilité, en son temps !

    Il nous  faut donc le regarder, le laisser vivre, mais ne pas en faire le centre de notre existence. En érection, il est comme un roi, il produit en nous des effets non négligeables. En repos, il est un peu flasque et ridicule. Apprenons à vivre avec, sans pudeur mal placée, sans exhibitionisme non plus. C'est notre partie "intime" qu'il faut préserver des regards de n'importe qui, et même de nous. Nous le connaissons, parce qu'il est à nous, mais nous ne devons pas en faire un "objet sexuel", un "motif porno". Faisons de notre sexe le plus beau de nos attributs, mais que nous gardons jalousement à nous, sans en prendre de l'orgueil, ni dégout, ni prostitution, mais juste de la fierté.

    Celui qui le prostitue avec d'autres, hommes ou femmes, ou celui qui l'hexhibe comme un trophée, ne se libère de rien, au contraire il s'enferme dans un esclavage pornographique, et une prostitution malseine. Notre sexe est beau, bon et utile. Il nous sert basiquement à uriner, mais aussi à jouir dans les rapports sexuels et à enfanter. Ce n'est pas rien.

    Peut-être que le voir différemment, nous aidera à le respecter davantage, et petit à petit le laisser reprendre sa vraie place dans notre corps.


    1 commentaire
  • Je voudrais préciser une chose : il y a ceux qui se masturbent parce qu'ils en ont envie et c'est pour eux un plaisir sexuel comme un autre. Il y a la partenaire et puis il y a le solo. On fait ça pour se détendre, pour avoir un bon coup de fouet et un grand plaisir. Et puis il y a ceux qui le font parce qu'ils ont ce besoin pulsionnel de le faire. Bien sur il y a aussi de l'envie et du plaisir, mais à la différence des autres, ils ne recherchent pas ça. Mais le sexe fait partit de notre corps et c'est si facile de s'en occuper. On peut pas l'éviter. C'est à ceux là que je m'adresse, ils se reconnaitront. Les autres rigoleront ou diront qu'on a bien tort de s'en passer, mais chacun ses plaisirs !

    Pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, je précise : notre problème, c'est que notre sexe devient une obcession. Imaginez que vous vous mettez le pouce dans la bouche à tout bout de champs comme un bébé et que tout le monde le voit. Vous voulez arrêter, mais c'est un réflexe, ça vous démange, ça vous vient quand vous avez un coup de blues, c'est comme ça. C'est pas grave, mais vous voudriez arrêter et vous n'y arrivez pas. Pour la masturbation c'est pareil, et je pense que ces deux pratiques ne sont pas si éloignées quand à l'origine. Peut-être un manque affectif, un besoin de se réfugier sur une sécurité qu'on a toujours sur soi, .... En tout cas, les occasions sont proches : blues, baisse de moral, contrariété, manque affectif, .... Le début par contre, je pense est différent. Se sucer le pouce est instincif, il suffit de cacher sa main et ça peut être n'importe quand. Se masturber demande à se cacher et se n'est pas tout le temps. Une pulsion se mêle à la masturbation, quand ça commence, on sent que ça grandit, si ce n'est pas pour aujourd'hui, peut-être demain on craquera. Mais c'est proche ! Au début ce n'est qu'une idée qui arrive. Quand on a l'habitude on la repère vite. Et puis elle reviens, on commence à penser à se masturber. On rejette l'idée pour le moment, mais ça reviens de plus en plus. Jusqu'au moment où on n'en peut plus et on le fait. C'est parfois une occasion, un moment où on se touche le penis, aux toilettes, sous la douche, assis en train de regarder un film. Et on se dit que c'est le moment. C'est une forme de dépendance parce qu'il y a un manque à assouvir.

    Si je me masturbais quand j'en ai envie, le problème ne se poserait pas. Je le ferai de temps en temps peut-être, dans des moments de solitude ou parc eque j'ai envie de me faire plaisir sexuellement ou parce que ça me détend. Je pense que c'est ce que font ceux qui se masturbent sans que ça leur pose de problèmes. Pour ma part, ce n'est pas ça. Ca vient en général une fois par semaine. Je résiste, je n'ai pas envie en fait. Envie personnellement,mais quelque chose en moi à envie à ma place. Parfois je vais tenir une semaine entière à ne pas me masturber. L'envie ne m'est pas venue ou j'ai mieux géré quelque chose. Mais lorsque ça reviens, c'est l'enfer. Et après m'être masturbé, je le refais dans la même journée, et le lendemain, je comble presque l'abstinence de la semaine passée. C'est donc pire.

    Il y a donc deux raisons de se masturber : celle qui est consentante et celle qui proviens d'une pulsion et qui nous met dans une dépendance.


    1 commentaire
  • Je vous envoie vers ce site concurent qui vous dira tout sur la masturbation. Allez-y, il y a beaucoup de choses intéressantes. Bien sur, ça n'aide pas à arrêter ....!!!!!

    http://www.lesitedesbranleurs.com/masturbation-techniques.htm

     

    La question qui se pose souvent, c'est la taille normale d'un sexe. Sur le net on trouve des tailles en général exagérées pour vous inciter à acheter la méthode ou le produit qui fait augmenter la taille de votre sexe pour être "dans la norme". En fait, il y a de tout et la moyenne est en général ... la vôtre. Tout petit au repos, moyen en érection, vous êtes dans la moyenne. Le site vous dit tout sur la taille, mais aussi sur la taille des testicules, les malformations bégnines, ...bref de quoi décomplexer tout le monde. Ca fait pas de mal sur le net ! Super !

    Le menu est sur le côté en petites images : moyennes, testicules, gland, formes, et photos diverses de gens "normaux".

    http://www.mesuret.org/tailles/index.html


    votre commentaire
  • Récupéré sur un site dont je ne me souviens plus l'adresse, cette méthode d'origine chrétienne me semble assez peu convaincante. La seule volonté d'arrêter, la honte de faire ça, suffirait à arrêter au bout de quelques jours. Nous savons tous que la volonté est le principal enjeux. Justement, s'il y a dépendance et non-volonté d'arrêter (parce que dépendance), cette méthode n'est que du bla-bla. Un fumeur qui veut arrêter saura de quoi je parle. Ce qui fait défaut c'est bien la volonté. Je veux arrêter mais finalement ma dépendance m'en empêche. Un sevrage ne suffit pas. Je pense qu'il faut davantage travailler la force de volonté. Mais ce n'est pas le sujet ici. Je vous laisse votre avis sur cette méthode. Si ça marche sur vous .... c'est l'essentiel !

     

    Session 01 - Nous ne sommes pas des dépendants

    Aujourd'hui commence une série de réflexions et d'exercices ayant pour but de nous reprogrammer personnellement et mettre fin à nos comportements destructeurs de compulsion sexuelle. 

    Pour débuter, une première réflexion s'impose : Je ne suis pas un dépendant, vous n'êtes pas un dépendant, nous ne sommes pas des dépendants.

     

    Quoi ?  Pas dépendants ?  Mais qu'est-ce qu'il raconte ?

     

    Oui, c'est exact. Certes, nous nous sommes adonnés à des comportements compulsifs. Certes, nous avons agi à l'encontre de notre propre volonté. Certes, nous avons essayé d'arrêter la masturbation, les fantasmes et la porno sans succès... Mais tout cela, ce ne sont que des actions. Ça n'a rien à voir avec notre identité. Nous compulsons mais nous ne sommes pas des compulsifs.

     

    La différence est vitale. Il y a une différence, par exemple, entre faire quelque chose de stupide et se croire stupide. Il y a une différence entre faire une gaffe et se dire qu'on est un gaffeur. Et il y a une différence entre compulser et se dire qu'on est un compulsif. Lorsqu'on franchit la frontière où l'on se dit qu'on est un compulsif, cela devient notre identité, comme celui qui se dit stupide ou gaffeur. Résultat : Nous commençons à agir de façon à confirmer l'identité que nous avons de nous-même. Dès qu'on se croit compulsif, on ne peut faire autrement que compulser car c'est devenu notre identité.

     

    Petite comparaison. Plusieurs scandales politiques ont éclaboussé le parti libéral au cours des derniers temps. Pourtant, des tas de Canadiens vont voter libéral. Pourquoi ? Parce-qu'ils sont libéraux. Leurs grands parents l'étaient, leurs parents l'étaient et ils le sont. C'est leur identité. Un libéral peut-il voter conservateur ? NON, évidemment. Ce serait une contradiction insupportable. De même, un dépendant sexuel peut-il ne pas compulser sexuellement ? MAIS NON, évidemment. Ce serait une contradiction insupportable. Car nous avons besoin de faire correspondre nos actions à notre identité, à l'image que nous avons de nous-même. Un peu comme un adolescent qui se dit rebelle provoquera volontairement les gens, même à son détriment, afin de maintenir cette image qu'il s'est fait de lui-même.

     

    Donc, la première chose dont il faut prendre conscience, c'est de notre identité. Si nous croyons que nous sommes des SEXOLIQUES, des DÉPENDANTS, des ACCROCS DU SEXE, il n'y a aucune possibilité de s'en sortir. Car nous lutterons toujours contre notre propre identité, donc contre nous-même. Mais attention, le but n'est pas de sombrer dans le déni ! Le but n'est pas de se convaincre qu'il n'y a aucun problème. IL Y A UN PROBLÈME. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que ce problème, ce n'est pas VOUS, en tant que personne extraordinaire créée par Dieu mais bien votre COMPORTEMENT dysfonctionnel.

     

    Exercice du jour :

     

    A partir d'aujourd'hui, je vais cesser de me dire que je suis un ACCROC du sexe. Car cette image de moi-même ne fait que me maintenir dans mes vieux patterns. Je ne suis pas un SEXOLIQUE mais un être libre, extraordinaire, avec un potentiel immense. Je dois juste réapprendre à agir et à vivre en fonction de nouvelles règles et de nouveaux conditionnements.

     

    Demain, nous allons approfondir ce concept et démontrer que non seulement nous ne sommes pas dépendants mais aussi que la dépendance n'existe pas !

     

    -------------------

    RIP - Session 02

     

    Session 02 - Notre dépendance n'est pas réelle

     

    A force de lutter contre nos comportements, on en vient à croire que nous luttons contre une entité réelle. Moi le premier, j'ai souvent tendance à parler de la dépendance comme de la "bête", de "l'ennemi"... comme si cette dépendance avait une substance et une volonté propre. Si ce genre de métaphores peut être pratique pour exprimer le concept du combat contre notre comportement, il ne rend cependant pas justice à la vérité. La vérité, c'est que la dépendance n'est par réelle.

    Avant de bondir sur votre clavier pour m'annoncer que je m'illusionne, laissez-moi expliquer ce que je veux dire par là.

     

    Nous tous avons connu cette incapacité à nous défaire de la masturbation ou de la pornographie. Et nous en sommes venus à la conclusion que nous étions aux prises avec un problème de dépendance. C'est exact. Un truc ne tourne pas rond en nous. Mais cette dépendance n'est qu'un ensemble de comportements et de conditionnements internes. Cette dépendance n'a pas de substance. Elle n'est pas réelle. Elle n'est qu'une pensée. Si on passait une batterie de tests médicaux pour détecter la dépendance, on ne la trouverait pas. Elle ne se trouve pas dans nos cellules. Elle ne se trouve pas dans notre sang. Elle ne se trouve pas dans nos gènes (l'excuse classique pour trop de gens). Elle ne se trouve même pas dans l'atome. Elle ne se trouve nulle part, matériellement. Elle est une idée. Un concept. Un conditionnement.

     

    Voyez les implications d'une telle vérité. La dépendance n'étant pas réelle, elle est susceptible de disparaître à tout instant. Elle est très fragile. Car elle n'est qu'une pensée. Quand l'envie de nous masturber nous prend, c'est notre pensée qui redonne vie à la dépendance. Nous créons la dépendance. Nous pouvons aussi la détruire. Définitivement. Elle n'est pas un ennemi implacable. Elle n'est pas une tare héréditaire qui nous condamne à répéter encore et encore le même comportement. Elle n'est pas une maladie irréversible. Elle n'est pas invincible. Elle est faible et fragile. Elle est une illusion. Et cette illusion ne survit que grâce à notre pensée.

     

    Mais comment détruire cette illusion ? Comment corriger notre pensée ? Nous SAVONS pourtant que la compulsion est source de souffrance pour nous. Nous l'avons débusquée. Nous la connaissons bien. Nous ne la voulons plus. Alors pourquoi demeure-t-elle si présente en nous ? Cela ne démontre-t-il pas qu'elle a une certaine vie indépendante de la nôtre, une certaine force qui échappe à notre volonté?

     

    Les réponses à ces questions viendront demain. Nous allons aborder le coeur du sujet, la clé du problème. Nous allons parler du conditionnement. Cela nous permettra par la suite de nous reprogrammer nous-même et de mettre fin à l'illusion. Excitant, non ?

     

    Exercice du jour :

     

    Aujourd'hui je prends conscience que si j'ai créé la dépendance, je peux aussi la détruire. Elle ne possède aucune substance physique, elle n'est pas réelle. Je peux donc être confiant et cesser de craindre l'ennemi. Car l'ennemi n'est qu'une illusion que j'entretiens depuis trop longtemps. Je possède toute l'intelligence et la force nécessaires pour mettre fin à ce scénario que j'ai créé de toutes pièces.

     

     

    --------------------------

    RIP - Session 03

     

    Session 03 - La clé de notre comportement

     

    Pourquoi compulsons-nous ? Pourquoi agissons-nous à l'encontre de notre volonté ? Pourquoi ces contradictions internes ? Sommes-nous donc fous ou possédés ? Non, bien entendu. Nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés à des comportements absurdes venant de nous-mêmes.  Des comportements qui contredisent nos propres valeurs, nos convictions, nos idéaux. 

    Ce genre de choses arrive à tout le monde. Personne n'y échappe. Les choses sont ainsi et ont toujours été ainsi. Même il y a près de 2000 ans, l'apôtre Paul semblait en être affligé : "Vraiment ce que je fais je ne le comprends pas : car je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais." (Romains 7.15)  Cependant, le phénomène peut être expliqué et renversé. Nous avons le plein pouvoir sur notre esprit, si nous possédons la clé. Et la clé est d'une merveilleuse simplicité :

     

    Dans la vie, nos comportements sont motivés par l'un ou l'autre des désirs suivants :

     

    1. Éviter la douleur

    2. Avoir du plaisir

     

    Si on réfléchit bien, les comportements contradictoires trouvent bel et bien leur source dans cette dualité : La fuite de la douleur et la recherche du plaisir.

     

    Avez-vous déjà vu des adolescentes dans les cours d'écoles, en plein hiver?  À -25 degrés Celcius ? On pourrait s'attendre à ce qu'elles portent une grosse tuque de laine, un gros foulard, des mitaines bien chaudes. Question d'éviter la douleur qu'implique le froid. Mais non. Elles sont en jupes, avec un manteau détaché, sans tuque, sans mitaines, sans foulard, complètement frigorifiées, fumant une clope avec leurs copines. Pourquoi ? Parce que même si leur cerveau associe le froid à quelque chose de très désagréable, il associe une douleur encore plus grande à la possibilité d'avoir l'air ridicule. La peur du rejet. Pour ces adolescentes, la peur de ne pas être acceptées (en s'habillant avec une grosse tuque) représente plus de douleur que le froid. C'est donc ce qui semble le plus douloureux qui l'emporte.

     

    Les exemples de ce genre abondent. Pourquoi une femme battue reste-t-elle avec son mari ? Car elle associe plus de douleur à la possibilité d'être seule, sans affection, qu'à la possibilité de reçevoir un autre coup de poing. La peur du rejet, de la solitude (découlant de la dépendance affective) est plus forte que la peur des coups.

     

    Pourquoi manger du chocolat même lorsqu'on a déjà l'estomac plein à craquer ? Parce que le plaisir associé à son goût est plus présent à notre esprit que le désagrément de la légère nausée qui suivra.

     

    Notre cerveau fonctionne selon ce principe primaire, pour ne pas dire primate. La recherche du plaisir est innée. Et la fuite de la douleur encore plus particulièrement, cette dernière étant inscrite dans chacune de nos cellules. La fuite de la douleur est un mécanisme de survie. Si donc vous mangez à l'excès ou compulsez sexuellement pour engourdir la souffrance (donc pour éviter la douleur), toute tentative de cesser votre comportement est presque vouée à l'échec... car vous luttez contre votre propre mécanisme de survie interne !

     

    Vous me suivez, jusqu'ici ? Appréciez-vous comme moi la logique simple et vérifiable de ce mécanisme ? Pour moi ce fut une révélation.

     

    Si donc nos comportements sont motivés par la recherche du plaisir et la fuite de la douleur, nous pouvons dire qu'ils sont conditionnés. Ils dépendent d'associations internes. De liens crées dans notre cerveau entre des comportements et les sensations correspondantes. Par exemple, une personne dont la mère est morte très précocement à cause de l'emphysème (découlant de la cigarette), risque de détester la cigarette. Elle n'en fumera jamais de sa vie et sera peut-être même une farouche guerrière contre le tabagisme. Son cerveau a associé de la douleur à un comportement. Une autre personne, à l'inverse, peut avoir trouvé en la cigarette, dès l'adolescence,  un moyen d'avoir l'air décontract, un bon moyen de socialiser, un bon moyen d'être intégrée ; Dans le cerveau de cette personne, un lien positif s'est fait. Fumer = plaisir, détente, acceptation, amour, bien-être. Il sera donc difficile pour elle de cesser son comportement, car ce serait refuser le plaisir qu'il comporte.

     

    Les conditionnements ne sont donc pas automatiques et universels, ils sont propres à chacun de nous. Nous créons nos propres conditionnements, plus ou moins consciemment. Nous lions des comportements à des émotions positives ou négatives.

     

    Donc, pour changer un comportement, le truc n'est pas de s'attaquer seulement au comportement. Combien de fois avons-nous juré de ne plus succomber à la pornographie ou à la masturbation... pour y replonger quelques heures plus tard ? Il faut se reconditionner. Il faut prendre conscience des associations internes que nous avons par rapport à ce comportement, puis transformer ces associations. Il faut se reconditionner. Se reprogrammer. C'est ce qu'on appelle la programmation neuro-linguistique (PNL).

     

    Au cours des prochains jours, nous allons donc faire ensemble une expérience enthousiasmante : Nous allons prendre conscience de notre programmation interne... Nous allons prendre conscience du PLAISIR que nous avons associé à la masturbation et à la porno, de la DOULEUR à laquelle ces comportements nous ont permis d'échapper. Puis nous allons créer de nouvelles associations. Nous allons nous reprogrammer. Ainsi, se libérer du sexolisme ne sera plus un difficile combat contre nous-même, ce ne sera plus une lutte inutile contre nos mécanismes de survie, ce sera un processus rapide, simple et efficace.

     

    On croit que le changement doit être long, laborieux, pénible. Croire le contraire peut sembler une hérésie, surtout pour certains psychiatres qui tiennent plus à des clients à long terme qu'à la guérison rapide et définitive de leurs patients. Mais je connais personnellement des personnes qui ont prouvé le contraire. Je pense, entre autres, au grand-père de ma femme. Il vivait dans l'excès, fumait, buvait. Un jour, son médecin lui a dit : "Je dois te dire quelque-chose : Si tu continues comme ça, tu vas mourir bientôt." Ce fut pour lui une révélation, un vrai coup de fouet. Une reprogrammation instantanée. Les excès de la vie ne représentaient plus pour lui l'ultime PLAISIR mais bien la SOUFFRANCE et la MORT. Et il cessa instantanément de boire et fumer. Pas de sevrage, pas de rechute, pas de longues thérapies.

     

    Vous voulez changer une fois pour toutes ? Vous êtes dégoûté par la compulsion ? Vous avez déjà assez donné de ce côté-là ? Vous êtes prêt pour la LIBERTÉ TOTALE ?

     

    Alors expérimentez avec moi, pendant les prochains jours, le programme R.I.P. A partir de demain, je mettrai en ligne des exercices de reprogrammation qui ont permis à des millions de personnes à travers le monde de modifier rapidement et définitivement leur comportement. J'ai adapté ces exercices issus de la programmation neuro-linguisitique de façon à ce qu'ils soient spécialement ciblés vers la compulsion sexuelle. De nouvelles possibilités s'offrent à nous. Saisissons-les et goûtons enfin la liberté.

    -----------------------------------

    RIP - Session 04

     

    Session 04 - Créer de nouvelles associations internes

    Pour les exercices qui suivent, je me suis inspiré des sessions de développement personnel élaborées par Anthony Robbins. Pour ceux qui comprennent aisément l'anglais et qui ont quelques sous à investir dans leur réalisation personnelle, je ne peux que recommander chaudement l'acquisition des sessions qu'il enseigne, notamment Get the Edge et Personal Power II. Sinon... je vais vous partager ici quelques exercices puissants de reprogrammation personnelle tirés de Personal Power II.

     

    Nous avons convenu hier que nos comportements sont motivés par notre besoin fondamental d'éviter la douleur et notre désir d'éprouver du plaisir ; Ces deux forces étant biologiquement ancrées en nous et constituant les forces élémentaires qui contrôlent notre vie. Nous avons aussi mentionné que le besoin d'éviter la douleur est la plus grande force des deux. Elle est un instinct de survie. La douleur constitue la plus efficace motivation à court terme.

     

     

    Pour changer nos comportements, nous devons donc porter notre attention sur deux réalités :

     

    1. Comment le fait de ne pas cesser la compulsion sexuelle sera plus douloureux que le fait de cesser.

    2. Comment le fait de cesser la compulsion sexuelle nous procurera un plaisir immédiat et mesurable.

     

    Nous devons changer à quoi nous associons le plaisir et la douleur afin de changer notre comportement. Nous allons donc utiliser le plaisir et la douleur plutôt que de laisser le plaisir et la douleur nous utiliser ! :o) Si vous le voulez bien, répondez aux questions suivantes. Il est très important de le faire sur papier ou à l'ordi. Pas juste dans notre tête. Et avant de commencer, il faut un prérequis : Vous devez DÉCIDER que vous voulez mettre fin POUR TOUJOURS à la compulsion sexuelle, et ce à partir de MAINTENANT. Les outils qui suivent sont très puissants dans la mesure où vous prenez une véritable décision. Si vous ne pouvez vous résoudre à abandonner la porno pour toujours, aussi bien arrêter ici et revenir quand vous serez prêt. Aujourd'hui peut être le début de la liberté définitive. Mais vous devez être prêt pour la liberté et la désirer de tout votre coeur. Alors... prêt ? On y va. (Note : J'ai écris mes réponses personnelles pour chaque question à titre d'exemple mais je vous suggère d'écrire vos propres idées avant de lire les miennes. Puis servez-vous de mes réponses pour compléter les vôtres s'il le faut. Prenez le temps de répondre... Donnez la réponse la plus complète possible et ressentez ce que vous écrivez)

     

    1. Jusqu'ici, quelles sont les conséquences négatives que vous avez associées avec le fait de cesser la compulsion sexuelle ? Quelle douleur associez-vous à l'arrêt définitif de votre comportement ?

     

    - Me priver de scénarios et d’images mentales qui m’ont accompagné toute ma vie ; - Éprouver le vide, la tristesse et la colère qui apparaissent quand je me coupe totalement de mes dépendances ; - Ne plus ressentir ce sentiment d’être admiré ou désiré par le sexe féminin ; - Ressentir le désir sexuel sans pouvoir m’en libérer de façon simple et rapide par la masturbation ;

    - Ne plus avoir d’exutoire lorsque je ressens du stress, de la fatigue, de la peur, etc.

    - Abandonner un comportement qui m’a accompagné pendant les 20 dernières années.

     

    2. Jusqu'ici, quels avantages avez-vous retiré du fait de poursuivre votre comportement compulsif ? Quel plaisir avez-vous éprouvé ?

     

    Cela m’a permis de fuir lorsque je ne me sens pas bien. Aussi, du fait que j’ai embelli avec le temps, j’ai trouvé du plaisir à me sentir admiré et désiré par des femmes qui, de surcroît, sont parfois très belles. L’orgasme est naturellement une sensation agréable et j’aime le ressentir souvent.

     

    3. Si vous poursuivez votre comportement compulsif, que vous en coûtera-t-il ? Quelles seront les conséquences négatives ? Quelle douleur éprouverez-vous ?

     

    Cela va me coûter rien de moins que mon bonheur. La compulsion sexuelle me rend renfermé, sabote toute possibilité de concentration et de productivité, me rend froid affectivement et sexuellement. Je ne réussirai pas à écrire de bons livres (si toutefois je réussis à en compléter), je resterai pauvre, maintenant ma famille dans la misère et la honte. Mes enfants n’auront donc pas une vie digne, ils seront confrontés au même rejet que j’ai subi à cause de la pauvreté. La compulsion sexuelle détruira ma confiance et mon estime, gâtera mon énergie et ma santé, me fera passer à côté de la passion véritable, de la joie et de la paix d’esprit. Je serai ainsi stressé, à bout de nerfs, susceptible à tout moment de retomber dans la déchéance, le mensonge, l’égoïsme, la folie. Voire la prison ou la mort. Et le pire de tout, c’est qu’étant dépendant, je transmettrai cette maladie avec lâcheté à mes enfants, qui souffriront toute leur vie de cet héritage maudit.

     

     

    4. Quels sont les bénéfices que je retirerai en mettant fin définitivement à mon comportement ? Quel plaisir vais-je éprouver ?

     

    Ma vie s’en trouvera transformée à jamais. Tout ce qui m’a paralysé pendant 20 ans, m’empêchant ainsi de m’accomplir et d’exploiter mes talents immenses, fondra comme neige au soleil. Je deviendrai l’être extraordinaire que j’ai toujours voulu être… et que j’ai toujours été au plus profond de moi. Je gagnerai de la confiance, j’aurai du charisme, j’attirerai l’amitié des gens, l’admiration de tous. Je serai une source d’inspiration plutôt que d’être une source de désolation. J’aurai une pleine concentration, je serai maître de mes pensées. Ma créativité sera décuplée, ma vigueur physique et mentale explosera. Je serai intelligent et imaginatif, je serai concentré, avec beaucoup de mémoire et d’intuition. Je serai joyeux, léger, fier de moi, à jamais débarrassé de l’esclavage. Je goûterai à une intimité et à une sexualité hors du commun avec ma femme. Je serai présent et amoureux avec mes enfants. J’aurai du TEMPS pour moi et pour les autres. Je pourrai remplacer les heures passées sur le Net ou dans mes fantasmes par des moments privilégiés à créer de la musique, à me faire du bien. Ma vie sera un chef d’œuvre. La honte fera place à une fierté et à une confiance sans bornes.. 

     

     

    ---------------------------------

    RIP - Session 05

     

    Session 05 - 10 raisons pour changer

    Et puis... Avez-vous fait vos exercices d'hier ?  Je l'espère bien ! :o)  Le changement véritable s'accomplit dans l'action et non seulement dans les pensées.

     

    Aujourd'hui, nous poursuivons dans la même voie, avec des questions supplémentaires servant à renforcer nos nouveaux conditionnements.

     

    Hier, nous avons mentionné qu'avant tout changement véritable, il faut une DÉCISION sincère d'arrêter définitivement la compulsion sexuelle. Afin que notre décision ne sois pas celle d'une chiffe molle, nous allons lui donner un maximum de solidité en l'appuyant d'au moins 10 RAISONS pour arrêter de compulser.

     

    Encore une fois, je vous invite à écrire vos propres raisons avant de lire les miennes. Sortez ce que vous avez au plus profond. Appréciez toute la force et la pertinence de chaque raison que vous donnerez. Une fois les 10 raisons trouvées, ajoutez-en d'autres si vous en éprouvez le besoin. Plus vous aurez de raisons pour arrêter, plus votre DÉCISION sera sincère, sentie et efficace ! Plus vous aurez de raisons, plus votre cerveau se mettra à votre service. Si vous cessez de compulser juste parce que "Il le faut", parce que "C'est pas bien" ou parce que "Ca va faire pleurer le petit Jésus"... vous risquez de vous réveiller sur votre lit de mort, réalisant que vous n'avez jamais changé. VOUS DEVEZ convaincre votre cerveau. Vous devez lui rendre la raison... en lui donnant des RAISONS :)  Alors donc...

     

    1. Donnez 10 raisons pour lesquelles vous devez changer de comportement maintenant

    1. Je suis dégoûté par le mensonge, les dissimulations et autres comportements que j’ai adoptés pour pouvoir vivre ma dépendance

    2. Je ne peux plus supporter une minute de plus la perte de temps et d’énergie qu’entraîne la dépendance

    3. Je ne veux pas devenir fou, sombrer dans l’illégalité ou mourir à cause de la dépendance qui demande toujours plus

    4. Je ne veux pas léguer à mes merveilleuses fillettes un héritage de dysfonctions et de misère psychologique.

    5. Je veux être une modèle pour ma famille et aussi pour le monde, plutôt qu’une source de honte

    6. Je ne veux pas me faire berner par l’industrie pornographique qui détruit une partie de l'humanité avec inconscience et impudeur.

    7. Je ne veux pas me réveiller à 70 ans et réaliser que j’ai gâché ma vie pour quelques instants de plaisirs fort discutables

    8. Je ne veux pas ressembler aux individus que je connais dont la vie est misérable.

    9. Je ne veux pas vivre dans la honte, la culpabilité et le manque d’estime

    10. Je ne veux pas donner raison à tous ceux qui croient que je ne vaux rien. NON… ils verront bien que je suis un GAGNANT. Ils verront ce qu’est une résolution

    Si vous voulez trouver d'autres raisons, il y en a 241 qui vous attendent dans le forum d'Orroz... vous n'avez qu'à y faire un tour pour trouver d'autres idées :)

     

    Cela étant fait, peut-être subsiste-t-il encore des doutes en vous. Des doutes non pas sur la NÉCESSITÉ de changer mais sur votre CAPACITÉ à changer.

    N'oubliez pas... VOUS N'ÊTES PAS UN DÉPENDANT. ET LA DÉPENDANCE N'EXISTE PAS. Vous avez simplement compulsé sexuellement au cours des dernières années et il est maintenant temps de passer à autre chose. Vous POUVEZ abandonner votre nouveau comportement. Peu importe le temps que vous avez perdu avec le sexolisme. 1 an ? 5 ans ? 10, 25, 40 ans ? Peu importe. C'est UNE FAUSSE CONCEPTION de croire qu'un comportement passé doit se répéter dans le futur.

     

    "The past does not equal the future" (A. Robbins)... le passé ne représente pas le futur. Vous pouvez avoir compulsé jusqu'à aujourd'hui, puis ne plus JAMAIS le faire; Vous ne serez pas la première personne sur terre qui réussit cet exploit.

     

    Abandonnons nos idées fatalistes. Cessons de croire que nous sommes dépendants, que nous devons lutter jusqu'au sang, que nous devrons passer par un dur sevrage et peut-être même quelques rechutes.

     

    La compulsion n'est rien de plus qu'un COMPORTEMENT, une action venant de votre PENSÉE. Or, grâce aux exercices présents, votre pensée est maintenant corrigée. La compulsion apporte des tonnes des souffrance. Cesser la compulsion une fois pour toutes apporte un océan de joie, d'estime de soi, d'amour, de réussite. Vous savez quoi faire... alors faites-le. Maintenant !

     

    Vous POUVEZ changer. Nous le pouvons tous. Il suffit maintenant de s'en persuader.

     

    2. Donnez des raisons pour lesquelles vous croyez pouvoir changer votre comportement

     

    Je sais que je peux changer. J’ai déjà tenu 1 mois sans compulsion. 3 semaines sans la moindre pensée de compulsion. Maintenant que j’ai les outils pour me débarRasser une fois pour toutes de la dépendance, je vais être abstinent À VIE !!! J'ai de la volonté, plusieurs réalisations de ma vie me le prouvent. Je ne suis pas un dépendant alors je ne suis pas condamné à répéter un comportement de dépendant. Je suis maître de moi-même. Personne ne m'oblige à visionner de la porno. C'est MA vie, mon CORPS, mes PENSÉES. Je suis créé libre et je me réapproprie aujourd'hui cette liberté !

     

    Demain, nous irons encore plus loin avec un exercice plutôt émotif. Nous allons ajouter une charge émotionnelle à la nécessité d'arrêter de compulser, grâce à l'exercice de la chaise berçante ;)

     

    -----------------------------------

    RIP - Session 06

     

    Session 06 - L'exercice de la chaise berçante

    Ok. Pour l'exercice de la chaise berçante, vous n'avez pas besoin de feuille. Ni de Microsoft Word. Ni de chaise berçante. Seulement de votre imagination. Et de votre coeur.

     

    1. Détendez-vous, inspirez profondément, intériorisez-vous.

     

    Ressentez maintenant tout le poids de la compulsion sexuelle qui pèse sur vos épaules. Ressentez cette lourde charge, ce bagage écrasant que vous transportez déjà depuis des années. Ressentez l'abattement, la tristesse et l'angoisse qui vous écrasent. Tous ces mensonges, tous ces moments à faire le contraire de ce que vous vouliez faire, toute cette honte et cette déception... depuis si longtemps... Voyez combien pèsent lourd ces gestes sur vos épaules.

     

    Imaginez que vous vous projetez dans 5 ans d'ici. Imaginez que vous transportez avec vous ce lourd bagage écrasant, pendant 5 années supplémentaires. 5 années de plus à transporter une charge qui non seulement vous écrase mais devient également de plus en plus lourde, à mesure que s'accumulent les défaites, les regrets, la tristesse. Vous n'avez pas cessé de vous rouler dans la porno et la masturbation compulsive. Vous êtes toujours dépendant sexuel. Où en êtes-vous, 5 ans plus tard ? Comment vous sentez-vous ? Rendez ce scénario le plus réel possible à votre esprit. Ressentez la douleur, la honte, l'abattement. Quelles sont les conséquences sur vous, votre entourage, votre vie professionnelle ? Imaginez les conséquences avec moult détails.

     

    Projetez-vous maintenant 10 ans en avant et faites la même chose. Transportez votre lourde charge pendant toutes ces années supplémentaires. À quoi ressemble votre vie, avec 10 ans supplémentaires de compulsion sexuelle ? Quelles sont les conséquences ? Comment vous sentez-vous ?

     

    Puis répétez en vous projetant 20 ans plus tard. 

     

    Puis imaginez-vous maintenant à 85 ou 90 ans, dans votre chaise berçante, vieux et contemplant toute une vie de dépendance et de compulsion. Toute une vie gâchée, toute une liberté sacrifiée. Comment vous sentez-vous ? Éprouvez le regret, la tristesse, le poids de toutes ces années à porter la honte, le mensonge, et tout ce qui rend la compulsion si affreuse.

     

    N'hésitez pas à vous imprégner de l'émotion que cela apporte. Plus vous en éprouverez de la douleur et du dégoût, plus votre cerveau sera convaincu de la nécessité absolue de changer.

     

    Mission accomplie ? Levez-vous maintenant, ouvrez les yeux, marchez un peu pour vous changer les idées, changez d'état, respirez bien.

     

    2. Assoyez vous maintenant, respirez et projetez-vous à nouveau dans 5 ans d'ici. Mais cette fois, imaginez-vous après 5 ans de parfaite liberté par rapport à la compulsion sexuelle. Imaginez que vous avez conquis cette partie obscure en vous. Cinq années à accumuler une force et une volonté extraordinaires ! Imaginez la paix intérieure, la joie, la fierté, la confiance que cela vous a apporté. Quelles sont les fruits positifs pour vous, votre entourage, votre vie professionnelle ? Quelle image avez-vous de vous-même ? A quoi ressemble votre vie ? Comment vous perçoit-on?

     

    Puis comme dans l'étape 1, transportez-vous 10, 20, 30 ans plus tard, en imaginant chaque fois les conséquences heureuses de votre totale liberté... Comment vous sentez-vous alors ? 

     

    Puis comment voyez-vous votre vie, lorsque vous êtes âgé de 85 ou 90 ans ? Ressentez la fierté, le sentiment d'accomplissement qui en découle. Imaginez quelles ont été vos relations avec les gens... vos réalisations... le caractère que vous avez développé, l'exemple que vous avez représenté pour ceux qui vous ont regardé vivre !

     

    Une fois cela fait, une fois que vous avez éprouvé les émotions découlant des deux scénarios... comparez-les. Comparez ces deux destins et demandez-vous lequel vous choisissez. Posez-vous la question car elle est importante : Un de ces deux scénarios SE RÉALISERA effectivement, selon le choix que vous faites AUJOURD'HUI.  Alors... quel est votre choix ? Je sais, ce n'est pas facile ;o) ...

     

    Voyez... il n'est pas trop tard. Nous avons encore le choix. Nous avons le pouvoir sur notre destinée. Alors il ne nous reste plus qu'à choisir une fois pour toutes entre une vie gâchée ou une vie pleinement réalisée ! :o)

     

    ---------------------------------------------------------

    -----------------------------------------------------------

     

    Alors, commencez par effectuer cet exercice, tiré du livre "Cultivez l'énergie sexuelle masculine" de Mantak Chia (Tredaniel) destiné à faire baisser la pression emmagasinée au niveau du pénis:

    En position debout, fermez les yeux et concentrez-vous sur vos pieds: recroquevillez et serrez les orteils comme s'ils étaient les serres d'un aigle. Puis contractez également les fesses et les muscles du périnée (situé entre l'anus et le sexe). Ensuite serrez les poings comme si vous étiez en colère (et vous l'êtes en fait, contre vous!). Puis contractez les muscles des épaules et serrez les dents en inspirant très puissamment et longuement. Quand vous êtes à bout de souffle, relâchez tout...

     

    Vous constaterez, si vous le faites correctement au moins trois fois de suite, que cet exercice fait notablement baisser la tension et l'envie sexuelle. Ensuite, vous pouvez effectuer une relaxation:

    Allongez-vous, décontractez-vous et faites une bonne dizaine de respirations en inspirant profondément par le nez et en expirant par la bouche. Lorsque vous expirez, visualisez toutes vos tensions et toutes vos pensées sexuelles qui sortent de votre bouche...

    Et à la place, visualisez une image de la Nature (cascade, ruisseau, lac de montagne)...

    Au bout de quelques minutes, vous sentirez le calme revenir en vous, vos pensées vont devenir plus claires et vos obsessions s'évanouiront petit à petit.

    Une fois que vous serez calmé, répétez intérieurement cette phrase comme un mantra: "TOUT PLAISIR NON PARTAGE MENE A LA DEPENDANCE".


    votre commentaire
  • Qui ne sait pas ? En général on apprend tout seul dés l'adolescence. On dit que tous les hommes se sont masturbés dans leur vie. On imagine mal certains gens célèbres, notre père ou le pape se masturber. Mais pourquoi pas. Continuer ne semble pas être le cas de tout le monde par contre. Même si les personnes âgées ont moins de pulsions et le sexe ne répondant pas très bien à l'excitation, il en est qui continuent... Est-ce que se masturber fait partie de la vie ? C'est sur, c'est pratique, on a son pénis toujours sur soi, on peut le faire pratiquement partout et si on est toujours en présence d'autres personnes, on peut toujours se toucher dans son lit discrètement ou aux toilettes ou sous la douche pour la plus part du temps. Il paraît que c'est sous la douche que les hommes préfèrent le faire, parce que l'eau qui coule sur le sexe excite beaucoup plus.

    Tout commence donc par l'envie de le faire. Puis il faut que le pénis soit en érection. Soit il s'y met tout seul assez rapidement, soit il faut l'y aider un peu. On fais des caresses, on prend la verge dans sa main et on fait des aller retour, de haut en bas, doucement. Si vraiment on n'est pas motivé, il y a un bon moyen : la salive. On en parle assez peu, mais je trouve que ça marche très bien. La salive à la caractéristique d'être humide et un peu gluante. On prend son sexe dans la main, on décalotte le gland et on fait couler de la salive dessus. Puis on se masturbe doucement, le gland décalotté. Je pense qu'il y a comme quelque chose qui ressemble au vagin de la femme et que ça glisse bien. Avec l'eau, c'est nettement moins bien. Le côté "lubrifiant" est important. C'est même mieux que les gels et autres produits. Donc, en général, la verge se gonfle de sang et elle se met en érection. C'est bien de la faire aller au miximum. Ne pas aller trop vite. Se toucher les testicules un peu, doucement parce que ça peut faire mal, certaines femmes ne savent pas ça ! Un point important, c'est sous les testicules, entre le cul et la base des bourses. Il y a comme un petit renflement qui est devenu dur par l'érection. Dessous (à l'intérieur), il y a la prostate. Rien de bien excitant et pourtant. Il paraît que c'est là le point "G" des hommes. On massant doucement à cet endroit, il se crée un certain plaisir. Ensuite il y a un autre endroit qu'il va falloir exploiter : c'est le frein du gland. Derrière le gland, à l'opposé du renflement qui fait un demi-tour du gland, il y a la partie où un nerf (le frein) relie le gland à la verge. Au sommet du frein, il y a l'ouverture par où on éjaculera. En caressant ce frein, on peut atteindre l'orgasme ou éjaculer, sans avoir eu à se masturber. Mais on est pas toujours bien disposé. Avec de l'entrainement, c'est un des lieux qui fait le plus sauter au plafond. On peut atteindre le plaisir très longtemps en frottant doucement avec de la salive le frein. Mais si on commence à toucher aussi derrière, la renflure du gland, alors on accélère le tout et l'éjaculation ne va pas tarder à arriver.
    Lorsqu'on a bien passé un moment à se faire plaisir, on a envie d'aller au bout. On prend alors le pénis à pleine main et on monte et descend, et en général de plus en plus vite, en serrant la main en arrivant en haut pour fermer et en la détendant un peu lorsqu'on descend. Le fait de presser le pénis fait monter la pression. Il paraît que si on contrôle son ventre et qu'on le laisse détendu, on arrive à jouir sans éjaculer. Personnellement je n'y suis jamais arrivé. Selon chacun, selon le désir et depuis combien de temps on ne s'est pas masturbé, l'éjaculation arrivera plus ou moins vite. Le but est de la retarder au  maximum, le plaisir en est bien mieux. Certains vont préférer laisser sortir le sperme sur leur ventre, d'autres vers l'extérieur, d'autres le comprimer dedans en fermant la main au sommet et en le laissant s'échapper doucement lorsque la verge commencera à se rétracter. Car en effet, dés que l'éjaculation est terminée, la verge se met rapidement à décliner et à redevenir petite. Il faudra attendre quelques minutes, parfois une heure, pour qu'on puisse se masturber à nouveau. La pulsion à diminuée ou disparue et surtout la verge ne veut plus se mettre de suite en érection. Et si on insiste, ça fait assez mal. Mais certains arrivent à recommencer assez vite. Mais souvent le but n'est plus ça : on s'est masturbé, c'est finit, on en a plus envie.

    Se faire masturber par une fille ou une autre personne est différent, parce que l'autre ne connait pas nos réactions et nos moments de plaisirs, nos points sensibles, etc... mais c'est bien aussi. Se faire sucer (fellation), c'est un peu pareil, à part que la salive accélère le plaisir. Je dis touojurs qu'on ne peut pas violer un homme qui ne veut pas (s'il ne veut pas bander, on ne pourra pas le lui faire faire), mais en metant de la salive sur son sexe et en le masturbant, ça marche au quart de tour !. Le problème de se masturber tout seul, c'est qu'ensuite on trouve que les autres ne savent pas faire et on préfère faire ça toujours tout seul. Et c'est pas bon ! D'où le problème de la masturbation, y être accro n'est pas une bonne chose.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires